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Ma prose
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- Catégorie : Nouvelles
- Date de publication : Octobre 2016
- Editeur : Atramenta
- ISBN : 978-952-273-930-8
- 162 pages / 38545 mots
- 10 sur 10 (5 avis)
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Présentation
Nous connaissons si bien ces drames de l’existence susceptibles de nous fendre l’âme. Depuis la perte d’un amour ou l’envol d’un « toujours », jusqu’au départ d’un être cher. Mais, nous ignorons nos possibles réactions avant que ces détresses ne se manifestent dans nos propres vies. Nous admirons ceux qui les traversent avec courage et espoir. Et nous nous sentons parfois bien incapables de les imiter en leur capacité naturelle d’affronter les épreuves en toute égalité d’esprit...
Il se trouvera toujours un phare quelque part, dans le lointain brouillard, pour nous proposer l’incassable résilience face aux douleurs rencontrées. Pour nous aider à vaincre les défis. Cette extraordinaire force ne nous promet rien. Elle ne nous protège pas de la souffrance, mais elle nous indique la voie de la raison nous permettant de nous reconstruire.
Andrée Duchesneau
***
Ce livre est un recueil de soixante-douze textes en prose.
Mots clés : Amour, Conscience, Bonheur
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Au-delà du passionnant de ces « épisodes de vie », de cette rencontre avec l’Auteure et de la découverte que l’on fait de son Monde, il y a surtout une maîtrise de l’écriture qui, moi, m’éblouit ;
Maîtrise si calme, si réfléchie, si posée… sur un marbre sans fissure, léger comme une plume. Une recherche des mots qui trouve son aboutissement : Voilà ce qu’est cette œuvre.
Transformer en aérien la dureté du concret est une tâche difficile. C’est réussi, ici.
Il n’y a peut-être qu’un « dommage » : Il faudrait qu’encore plus nombreux soient les êtres faits de mots qui puissent rencontrer toutes ces pensées. Parce qu’il y en a à foison ; des pensées faites d’expérience, de sentiments profonds et qui nous permettent de nous inspecter nous-mêmes.
On sort enrichis d’une telle lecture.
Je voulais prendre du temps pour lire chapitre par chapitre. J’en suis au verre à moitié plein et j’ai eu du mal à arrêter ma lecture. C’est très prenant, beaucoup plus court à lire qu’il n’y paraît, car les chapitres sont brefs. Je ne saurais trop encourager les voyageurs à se douilleter entre ces pages.
Les « nouvelles » sont agréables à lire. Elles sont bien dispersées dans l’ouvrage pour nous distraire des textes plus philosophiques.
Nombreux sont les mots peu communs rencontrés dans ce voyage. Une mine d’originalité, transmutée en or. Pour moi, c’est un délice.
Par exemple, tiens : « paonner ».
La prose : c’est finalement des vers libérés d’un carcan de « pieds ». La poésie est présente à chaque ligne. Chaque phrase, ici, est un vers superbement riche de substance… « d’eccéité ». Une image se révèle avec le point final de chaque phrase.
Dans ces pages, on voit ce qu’est le talent libre, qui n’est sanglé dans aucune contrainte, qui n’a comme guide ou canevas que la seule Raison et qui n’a pour rimes à respecter que son propre entendement. Il faut une tête sûre d’elle pour réussir cela. Enfin… sûre, surtout de son incertitude, car cette œuvre est une leçon de non-savoir qui s’avoue. Voilà qui devrait forcer l’admiration.
Tout est abordé dans ce livre, à mettre dans les mains de plus de lecteurs possible. Tout, d’une vie que l’on mène forcément, chacun, dans un ordre différent que l’Auteure, mais avec des sentiments semblables, proches. On se voit soi en lisant ces pages. L’Auteure ne se met pas en avant, elle nous met NOUS, en avant.
Face à une pelote de laine ou à un sac de noeuds, Andrée ne rechigne pas à démêler l’inextricable pour remonter à la source, aux causes premières, aux racines des travers et des dilemmes de notre humanité.
Ainsi les assoiffés de sens, les affamés d’entendement, les chercheurs d’intelligence seront nourris d’édifiantes réflexions superbement rédigées par une prosatrice de haut vol, infatigable à exprimer l’ineffable et les mystères de nos existences.
Décryptant les signes infimes, elle jalonne de sémaphores le parcours si périlleux de la connaissance, de soi, de l’autre et de ce qui nous suscite. David Bowie disait « Si tu n’aimes pas le monde, crée ton monde », je pense qu’Andrée est dans ce mouvement, tout en gardant un regard tendre et profond sur ce monde de plus en plus difficile à aimer.
La poule ou l’œuf, équation des origines, est insoluble sans coq, sans Créateur et sa création évolutive, ou « dessein intelligent » qui sera évoqué en 2020 dans son « L’invisible aux yeux ». Andrée échappe à cette impasse, qui vit s’échouer tant de penseurs, en ouvrant la porte de ses réflexions au mystère, à l’Insondable qui la fascine et qu’elle « craint plus que tout ». Et cette crainte est celle du respect et non de la peur, tant elle ne redoute pas d’aborder les sujets les plus difficiles, tant pour nos rationalités limitées que pour nos cœurs implorant l’amour.
Ainsi va notre condition d’êtres de chair mortels « ouvragés de concrétude » pourtant porteurs « d’une dimension qui nous échappe ». En parcourant cette dualité de son regard d’aigle, Andrée incarne humblement cette condition d’être conscient de sa finitude et de son origine éternelle. Même si cet insondable mystère et son incertitude « racle son âme », elle persévère dans sa quête, fortifiant nos esprits.
Résumer cet ouvrage est un défi impossible, comme l’eau, il est incompressible, d’une telle densité fluide. Alors il ne reste qu’à s’y plonger, nous enveloppant « d’étonnement avant l’allégresse » et d’un bain de Jouvence cognitive.
Lire Andrée est une expérience de vie et de rencontre, rencontre avec soi-même et avec une auteure généreuse et ouverte au monde et à sa beauté.
C'est Claudine Lux la découvreuse qui a attiré mon attention sur cette auteure québécoise.
De fait, lire la prose d'Andrée Duchesneau est une expérience dépaysante. Car les mots rares ou succulents dont elle parsème ses phrases nous évoquent peut-être les étendues neigeuses de sa contrée natale. Je ne résiste pas à l'envie d'ébaucher une liste de ces mots étranges et ravissants comme "véridicité", "erronément", "brumaille", "enquinauder", "assuétude"...
Et nous l'accompagnons dans son infatigable exploration verbale des méandres du coeur et de l'esprit, au risque de nous perdre, avec soudain, au détour du chemin, un cri déchirant qui nous réveille de notre marche somnambule.
Cà et là, quelques vérités d'une sagesse oubliée surnagent dans cette réflexion bouillonnante : "Nous aimons croire et surtout faire croire que nous nous démarquons du commun des mortels."
En définitive, il semble que cette prose souvent surprenante essaie de saisir dans sa quintessence le flux incessant du travail mental.