Réorganiser les souvenirs permet d'en faire des histoires. Au nombre de cinquante-six, celles-ci recomposent les paysages, les ambiances, les émotions, les sentiments et les évènements qui jalonnent une vie.

Voici l'avis de quelques lecteurs sur quatre de ces textes:

 « Ce que je retiens surtout c’est l’infinie sensibilité de ce petit texte. Il parvient à la fois à pénétrer les sentiments d’une femme et à élargir le propos au monde, grâce au titre, sans rien dévoiler. Et moi je dis que si ce n’est pas de la vraie littérature, il n’y a nulle part ailleurs où la trouver. »

Aldo Rossman à propos de La vibration lente du monde.

« Difficile de commenter cette brisure de l’enfance qui laisse des traces profondes des années plus tard. C’est tellement bien décrit qu’on voit et ressent profondément ce moment de la séparation avec les grands-parents. L’expression « les parents biologiques » et la réflexion du père dans la voiture montrent le fossé avec l’enfant, un fossé qui ne s’est apparemment jamais comblé. »

Claudine Lux à propos de Et le monde se brisa comme une assiette.

« Écrit sans une larme versée, mais il y en a tellement derrière les paupières. Si seulement, si seulement… et la vie passe, les jours les mois les années… et puis on est vieux et on n’a plus envie de rien. Terrible de justesse, ce joli texte ! »

Marietta Raüschomm à propos de La clef.

« Pour tout héritage, cette femme a reçu le poids d’une malédiction. Avec tous les dégâts que ça implique. Ce texte impressionnant en rend compte avec une rage à peine rentrée. »

Guy Bellinger à propos de Le sac à dos plein de cailloux.