C’est là un essai venant relater l’histoire d’un vieil analyste qui a passé une large partie de sa vie sur les traces de Jung, Freud et Lacan. Il raconte comment sous les lumières des mystiques s’ouvrit pour lui la rencontre de la Spiritualité dans le refus des Savoirs ,Religions et doctrines institués, de leur Dieu unique.

     Ceci l'autorisait à relever et s'engager dans une ouverture aux préoccupations sociales et politiques par la mise en cause et en question des exigences, contraintes et obligations d’« un Moi fort et tyrannique » (S. Freud).

     S’agirait-il là, encore,, d’une balade théorique à la « recherche de l’âme humaine »…?Certainement ... mais pas de l’« objet-croyance dogmatico-religieux », qui est affaire de clercs. Nous nous y interrogerons sur la dimension d’un Être marqué d’être porteur du langage, cet instrument de la rencontre quand il ne se perd pas dans la défiance envers l'autre humain ... jusqu'à être réduit, sinistrement comme aujourd'hui, au rôle et fonction d'instrument belliqueux et ségrégatif. C'est !à l'"idiomatisme de souche" qui a pour but, fonction et conséquence d'entrainer et déclencher l'inhumain. Non pas le bestial, mais "l'inhumain humain qui, dans la défiance, peut se montrer  porteur d'une violence inouïe ...

       Ce livre est témoignage d'une vie consacrée à la pratique de la cliniqe analytique, de ses exigences mais aussi des obligations humaines, éthiques et politiques qui en découlent ...