En acquérant le recueil de Den, je savais que je ne pouvais être déçu. Son écriture est une dentelle légère qui dit le profond. On trouve dans ce livre çà et là un peu d'humour, mais surtout elle dit la nostalgie ; que ce soit celle du vieillir, celle d'avoir laissé échapper l'amour ou que ce dernier se soit détourné. Certes, il y a bien quelques textes plus optimistes ; ils sont cependant rares. Den chante surtout le manque, les fulgurances de l'amour passé qui donnent à présent dans le regret. Même dans la joie - vue surtout sous l'angle du souvenir - la souffrance n'est jamais bien loin. Toutefois, la nostalgie verse rarement dans la mélancolie. Den dit la vie qui inexorablement sépare. Et c'est beau. Fragilité et grâce aussi des images de nature : un régal !

Den Hall possède le don de faire naître des images fortes, des émotions en peu de mots. Elle prouve au travers de ce recueil, son extraordinaire capacité à se réinventer sans cesse. A travers ce titre, elle nous apporte la preuve qu'en toutes choses, en chaque être, il ne faut rien ôter, tout est essentiel. Ici, chaque mot est choisi, pesé, avant d'être couché sur le papier. Et vivre!

Aussitôt reçu, aussitôt lu.
Un livre recueil qui restera près de moi car j'apprécie cette poésie simple et libre ! Celle qui coule dans mes veines...
Le recueil se veut déclencheur de souvenirs. C'est ce que j'ai ressenti.
Il y a des images, des sensations, des pampilles sur les mots qui brillent comme des diamants.
Oui, je confirme, chacun peut se retrouver piégé dans un texte, enlacé par les volutes de parfums d'antan, de la terre, ou tout simplement d'un beau jardin : la vie. Notre vie. Avec ses joies, ses tristesses et ses êtres perdus.
bref, un concentré d'émotions.
Merci Denise.