Un dessin gribouillé, des mots brouillons, sous nos yeux exposés, sur notre cœur déposés.
Parfois la spontanéité et l'élan vital rejoignent l'harmonie et l'aboutissement. C'est le cas avec cette œuvre parvenant à capter l'insaisissable, à révéler l'indiscernable, une forme d'art brut et sophistiqué qui le place dans la famille d'un Prévert.
"Des mots de pollen, de fièvre, de plaine…" qui nous offrent un moment suspendu, dans l'horizon multicolore de la poésie encore réinventée.
Ce sonnet m'envoie un double ressenti paradoxal:
La noirceur apocalyptique d'abord, sublimée ensuite par une écriture si brillante qu'elle ferait presque oublier un motif insupportablement sombre.
L'Apocalypse, dernier livre biblique signifiant "Révélation", annonce la fin d'un monde et surtout l'avènement d'une Terre nouvelle, sans pleurs ni grincements de dents. Annonce réconfortante dans la perspective sans appel offerte par Jean-François.
Avec ce poème, nous sommes précipités, avec nos illusions et nos convictions, dans la gravité infinie du trou noir placé au centre de notre conscience et de notre Voie Lactée.
Depuis peu la science a découvert que, loin de tout aspirer définitivement, les trous noirs sont des pépinières d'étoiles, nécessaires aux galaxies. Une issue peu réjouissante, à notre aussi minuscule que paroxysmique échelle humaine.
Bravo pour cette écriture magnifique, que j'espère provocante et stimulante pour notre avenir, si hypothéqué par nos inconséquences climatiques et environnementales.
Dans un style d'une autre galaxie, j'aurais répondu, avec un amical sourire, avec mon poème "Climat".
Oui, il est juste de s'élever contre les faiseurs de guerres, et leur faux prétexte de vouloir la paix.
« Si tu veux la paix, prépare la guerre » est un antique paradigme duquel il faut sortir: "Préparer la paix, pour s'éloigner des guerres".
Les hommes sont des enfants, lorsqu'ils disposent de trop belles armes, il faut qu'ils les utilisent.
La non-violence est la véritable voie de résistance, la poésie en est une expression et ce poème d'Alain en est un magnifique exemple.
Une belle plume assurément.
Une plume d'ange des rues, de ceux que l'on ne voit pas passer mais qui inspirent ceux qui regardent la vie, et les vivants.
Oui Jérémie a raison, Prévert se serait amusé à lire ce verlan d'un passant "gabonais, né beau gars", et ces lignes qui racontent tant entre les lignes:
"Passe un vélo tout seul en équilibre.
Passe un représentant du monde libre."
Merci pour cette publication pétillante de vie, exubérante de créativité, généreuse par humanité et poétique par talent irrépressible.
J’arrive un peu tard avec ce commentaire, mais la connerie n’est-elle pas intemporelle? Ce poème l’est assurément, je le met dans ma boîte à outils utiles, à ressortir lorsque l’on n’a plus d’autres joues à tendre...
«...
Car votre bouche trop laide,
Peuplée de mots bourbeux,
»
Si juste, ce n’est pas ce que nous mettons dans notre bouche qui nous avilit, nous salit, nous rend impures, mais bien ce qui en sort.
De quel genre est-elle ?
Oui de quel genre est donc cette source inspirante, cette idée dont un confrère écrivait partout le nom, des nuages aux bouches des canons ?
Dans son improvisation jazzistique, Damy se désole de ne jouer d'aucun instrument, alors qu'il virevolte en vibrations poétiques, pour retrouver son thème de Chœur, et de la vie son motif.
Délivré des pesanteurs, ce poème tape du pied, pour s'envoler avec "Bird" et Miles, Coltrane et Eluard. Virtuose, Damy arrache au néant un texte à jouer. Dans un silence rompu d'harmonies, ébouriffantes et nécessaires.
À ce nouvel hiver, il fallait de nouveaux vers. Les vôtres tombent à pic, avec cette nuit tombée des nues, sur nos regrets perdus de vue.
Chaque quatrain livre son crépuscule, enveloppé de brume, animé de silhouettes, figé d'or et d'argent. Tout est dentelles, déshabillant le jour pour habiller cette nuit cosmique.
Merci de nous offrir cette vision nocturne, splendidement éclairée de
mots, assemblés par votre inspiration.
Sonnet ébouriffant de réalisme, avis de tempête sur un poème vécu, à s'y croire transporté… Et voilà, maintenant tout est trempé chez moi!
Je viens aussi d'un pays au climat rude, le Jura suisse, là-haut on dit qu'il n'y a que deux saisons, l'hiver passé et l'hiver prochain (un peu surfait car l'an dernier il y a eu un été, c'était un jeudi).
J'ai savouré ton "Weather Report", merci pour ce partage décoiffant, à la fin de ton poème j'ai scruté l'horizon au ponant, voici ce que j'ai vu de Manhattan:
La skyline découpe le ciel de ses tours
Sur downtown planent les vautours
Wall Street nous joue encore son tour
Pickpockets de nuit, banquiers de jour
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Un dessin gribouillé, des mots brouillons, sous nos yeux exposés, sur notre cœur déposés.
Parfois la spontanéité et l'élan vital rejoignent l'harmonie et l'aboutissement. C'est le cas avec cette œuvre parvenant à capter l'insaisissable, à révéler l'indiscernable, une forme d'art brut et sophistiqué qui le place dans la famille d'un Prévert.
"Des mots de pollen, de fièvre, de plaine…" qui nous offrent un moment suspendu, dans l'horizon multicolore de la poésie encore réinventée.
Merci, bien cordialement
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Ce sonnet m'envoie un double ressenti paradoxal:
La noirceur apocalyptique d'abord, sublimée ensuite par une écriture si brillante qu'elle ferait presque oublier un motif insupportablement sombre.
L'Apocalypse, dernier livre biblique signifiant "Révélation", annonce la fin d'un monde et surtout l'avènement d'une Terre nouvelle, sans pleurs ni grincements de dents. Annonce réconfortante dans la perspective sans appel offerte par Jean-François.
Avec ce poème, nous sommes précipités, avec nos illusions et nos convictions, dans la gravité infinie du trou noir placé au centre de notre conscience et de notre Voie Lactée.
Depuis peu la science a découvert que, loin de tout aspirer définitivement, les trous noirs sont des pépinières d'étoiles, nécessaires aux galaxies. Une issue peu réjouissante, à notre aussi minuscule que paroxysmique échelle humaine.
Bravo pour cette écriture magnifique, que j'espère provocante et stimulante pour notre avenir, si hypothéqué par nos inconséquences climatiques et environnementales.
Dans un style d'une autre galaxie, j'aurais répondu, avec un amical sourire, avec mon poème "Climat".
Bien cordialement
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Oui, il est juste de s'élever contre les faiseurs de guerres, et leur faux prétexte de vouloir la paix.
« Si tu veux la paix, prépare la guerre » est un antique paradigme duquel il faut sortir: "Préparer la paix, pour s'éloigner des guerres".
Les hommes sont des enfants, lorsqu'ils disposent de trop belles armes, il faut qu'ils les utilisent.
La non-violence est la véritable voie de résistance, la poésie en est une expression et ce poème d'Alain en est un magnifique exemple.
Merci de nous l'offrir ici,
bien cordialement
2 pages
Une belle plume assurément.
Une plume d'ange des rues, de ceux que l'on ne voit pas passer mais qui inspirent ceux qui regardent la vie, et les vivants.
Oui Jérémie a raison, Prévert se serait amusé à lire ce verlan d'un passant "gabonais, né beau gars", et ces lignes qui racontent tant entre les lignes:
"Passe un vélo tout seul en équilibre.
Passe un représentant du monde libre."
Merci pour cette publication pétillante de vie, exubérante de créativité, généreuse par humanité et poétique par talent irrépressible.
Bien cordialement
2 pages
Un écho qui sonne, fidèle à l'émotion première, magistrale volupté de tourments apaisés, du grand art...
Damy, d'un talent subtil, tisse des vers de soie et de soi:
"Absente, immaculée, ombre d’un ciel d’archange,
Tu dors quand je me traîne aux remords que j’essange"
Merci pour cette beauté, mise au monde
Bien cordialement
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J’arrive un peu tard avec ce commentaire, mais la connerie n’est-elle pas intemporelle? Ce poème l’est assurément, je le met dans ma boîte à outils utiles, à ressortir lorsque l’on n’a plus d’autres joues à tendre...
«...
Car votre bouche trop laide,
Peuplée de mots bourbeux,
»
Si juste, ce n’est pas ce que nous mettons dans notre bouche qui nous avilit, nous salit, nous rend impures, mais bien ce qui en sort.
Merci, bien cordialement
2 pages
De quel genre est-elle ?
Oui de quel genre est donc cette source inspirante, cette idée dont un confrère écrivait partout le nom, des nuages aux bouches des canons ?
Dans son improvisation jazzistique, Damy se désole de ne jouer d'aucun instrument, alors qu'il virevolte en vibrations poétiques, pour retrouver son thème de Chœur, et de la vie son motif.
Délivré des pesanteurs, ce poème tape du pied, pour s'envoler avec "Bird" et Miles, Coltrane et Eluard. Virtuose, Damy arrache au néant un texte à jouer. Dans un silence rompu d'harmonies, ébouriffantes et nécessaires.
Merci, bien cordialement
1 page
À ce nouvel hiver, il fallait de nouveaux vers. Les vôtres tombent à pic, avec cette nuit tombée des nues, sur nos regrets perdus de vue.
Chaque quatrain livre son crépuscule, enveloppé de brume, animé de silhouettes, figé d'or et d'argent. Tout est dentelles, déshabillant le jour pour habiller cette nuit cosmique.
Merci de nous offrir cette vision nocturne, splendidement éclairée de
mots, assemblés par votre inspiration.
Bien cordialement
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Sonnet ébouriffant de réalisme, avis de tempête sur un poème vécu, à s'y croire transporté… Et voilà, maintenant tout est trempé chez moi!
Je viens aussi d'un pays au climat rude, le Jura suisse, là-haut on dit qu'il n'y a que deux saisons, l'hiver passé et l'hiver prochain (un peu surfait car l'an dernier il y a eu un été, c'était un jeudi).
J'ai savouré ton "Weather Report", merci pour ce partage décoiffant, à la fin de ton poème j'ai scruté l'horizon au ponant, voici ce que j'ai vu de Manhattan:
La skyline découpe le ciel de ses tours
Sur downtown planent les vautours
Wall Street nous joue encore son tour
Pickpockets de nuit, banquiers de jour
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Habillés d’élégante pudeur ces vers en disent assez pour ressentir les épreuves passées et la joie ineffable d’être.
Merci à vous Brigitte qui percevez la valeur de l’instant, à vivre en plénitude, et nous le donnez à voir en beauté.
Bien cordialement
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