De très beaux passages dans ce poème ingénu.
J’ai particulièrement aimé la poésie qui se dégage de celui-ci dans son intégralité :
« Il attend l’enfant
Et sa voix de pain d’épice
L’enfant qui saura redonner
La douceur d’un chant à ses mots
La couleur d’un ciel à son ombre
Dans une farandole de nuages
Dans un nouveau rêve de voyage »
Ce passage du tutoiement au vouvoiement, s’il déroute, laisse une émotion d’une grande délicatesse.
Dans le futur incertain :
« Vois comme la lumière
Berce tout ce qui fut. »
est une incitation au voyage.
On n’arrête pas de saccager ce qui paraît inutile alors qu’il peut encore faire œuvre de mémoire… Au moins que le clocher reste intact qui offre une vue panoramique dans l’élévation :-)
J’ai beaucoup aimé la description inspirée du tableau d’Elizabeth et Marie enceintes alors que je les aurais crues vierges.
Merci, Marietta, pour cette chapelle qui appelle à la méditation.
Un poème dramatique quand ni le pays ni la ville ni la maison où l’on habite ne sont plus lieux hospitaliers. J’y vois bien sûr l’effet du Covid dévastateur.
L’anaphore des « objets perdus » à la fin de chaque quatrain renforce émotionnellement le désespoir. Et puis, soudain, ce dernier vers inattendu (que j’aurais personnellement séparé des autres pour illustrer sa puissance) offre le salut dans la dernière lumière. Oui, il faut croire.
Merci, Mary, d’avoir si bien su trouver les mots que partage un grand nombre et de donner espoir.
Et merci pour la chanson de Gilles Vignault qui, lui, n’était pas touché par le corona virus mais par une profonde mélancolie dont, après tout, on peut qualifier ton poème si l’on oblitère la pandémie.
Un texte plein de sagesse.
Je constate aussi que dans la promenade côtière au bord de la mer près de laquelle j'habite, les WE ensoleillés attirent la grande foule qui ne prend aucune précaution. C'est irresponsable !
[i]"le plus grand ennemi de l’humanité nichera toujours au siège de sa propre bêtise."[/i]
Comme c'est bien dit !
Merci beaucoup, Andrée, de tenter de nous ramener aux vertus de l'Homo sapiens.
Un poème très fort, empreint d'une sublime empathie envers la personne qui souffre.
J'ai été sensible au travail sur la forme et aux rimes embrassées comme on embrasse un être aimé. Les 2 dernières strophes sont un profond message de résilience sous la forme simple et délicate de tercets.
J'ai beaucoup aimé la sobriété de l'ensemble qui rend le poème prégnant. Il ne s'attarde pas en fioritures.
Oui, il se prête parfaitement à une chanson. En écrirez-vous la musique ?
Merci, Pasacal, pour cette lecture qui m'a beaucoup touchée.
Un texte très fort, Jérémie où le feu est une âme vivante et sa musique est sublime:
[i]"rassurant(e), comme un chant séculaire, grégorien, un air anormalement familier, un refrain millénaire, une ballade universelle [...]le feu est aussi musique : loin de n’être que visuel, il possède également un côté mélodique méconnu et une cadence propre, capable de nous envoûter, un peu comme les tambours d’Afrique qui transcendent l’âme."[/i].
Cette sensibilité musicale me ravit et m'émeut beaucoup.
On [i]"a soudain l’impression d’être projeté au beau milieu d’un requiem insensé, indécent, porté par les infra-basses du monde qui l’élèvent jusqu’aux cieux effervescents où pétillent les étoiles comme des éclats de cristal en d’aigus cliquetis."[/i]. J'aime cette méditation spirituelle à laquelle nous invite la musique du feu
Bien sûr nous partirons en fumée et ne seront plus que cendres ou sépulture dans le bois d'un cercueil. Le feu de bois ou ses planches auront raison de nous Qu'importe ! Ton texte fabuleux m'aura nourri et si j'étais membre premium il aurait eu mon coup de coeur.
Bien cordialement à toi et à te lire encore avec délectation.
Merci beaucoup, Angélique, pour cette promenade dans l'Hérault et dans l'Aubrac aux sensibles beautés.
[i]"Retrouver la saveur des heures cristallines
Ces morceaux de Temps qui deviennent des romances"[/i]
Et dans les fleurs des aubépines
Leur douce saveur de leurs stances.
Toujours aussi bien écrit. Un vrai plaisir de lecture. La fin à la Juliette Gréco (je crois) est admirablement bien trouvée.
Il aura suffit d'un accident pour que les apparences deviennent immortelles et pleines de promesses. Mais, derrière son air figé, je suis sûr, comme elle en est sûre, qu'il l'aimait. Combien de couples d'un certain âge ne pensent plus à de touchantes attentions comme un simple bouquet de fleurs (malgré le pistil du lys :)) ?
Et si, dans son rêve étrange, "les autres" avaient survécu ? Elle aurait préféré le timide, le discret, le "taiseux". Un homme de tout repos en quelque sorte même s'il faut un peu sacrifier les plaisirs de la chair. Qui sait ? Il en aura peut-être retrouvé le goût.
Merci, Marie-C, pour cet agréable moment de lecture apaisante.
1 page
Marcher à travers la nature dans les nuances emplies de poésie, voilà qui m'en redonnerait l'envie dans ma vie sédentaire.
Merci, Angélique.
1 page
De très beaux passages dans ce poème ingénu.
J’ai particulièrement aimé la poésie qui se dégage de celui-ci dans son intégralité :
« Il attend l’enfant
Et sa voix de pain d’épice
L’enfant qui saura redonner
La douceur d’un chant à ses mots
La couleur d’un ciel à son ombre
Dans une farandole de nuages
Dans un nouveau rêve de voyage »
La fin ne m’a pas laissé insensible.
Merci, Agnès.
1 page
Paroles de chanson sur la mélodie d’une valse.
Ce passage du tutoiement au vouvoiement, s’il déroute, laisse une émotion d’une grande délicatesse.
Dans le futur incertain :
« Vois comme la lumière
Berce tout ce qui fut. »
est une incitation au voyage.
Merci, Jérémie.
4 pages
On n’arrête pas de saccager ce qui paraît inutile alors qu’il peut encore faire œuvre de mémoire… Au moins que le clocher reste intact qui offre une vue panoramique dans l’élévation :-)
J’ai beaucoup aimé la description inspirée du tableau d’Elizabeth et Marie enceintes alors que je les aurais crues vierges.
Merci, Marietta, pour cette chapelle qui appelle à la méditation.
1 page
Un poème dramatique quand ni le pays ni la ville ni la maison où l’on habite ne sont plus lieux hospitaliers. J’y vois bien sûr l’effet du Covid dévastateur.
L’anaphore des « objets perdus » à la fin de chaque quatrain renforce émotionnellement le désespoir. Et puis, soudain, ce dernier vers inattendu (que j’aurais personnellement séparé des autres pour illustrer sa puissance) offre le salut dans la dernière lumière. Oui, il faut croire.
Merci, Mary, d’avoir si bien su trouver les mots que partage un grand nombre et de donner espoir.
Et merci pour la chanson de Gilles Vignault qui, lui, n’était pas touché par le corona virus mais par une profonde mélancolie dont, après tout, on peut qualifier ton poème si l’on oblitère la pandémie.
2 pages
Un texte plein de sagesse.
Je constate aussi que dans la promenade côtière au bord de la mer près de laquelle j'habite, les WE ensoleillés attirent la grande foule qui ne prend aucune précaution. C'est irresponsable !
[i]"le plus grand ennemi de l’humanité nichera toujours au siège de sa propre bêtise."[/i]
Comme c'est bien dit !
Merci beaucoup, Andrée, de tenter de nous ramener aux vertus de l'Homo sapiens.
1 page
Un poème très fort, empreint d'une sublime empathie envers la personne qui souffre.
J'ai été sensible au travail sur la forme et aux rimes embrassées comme on embrasse un être aimé. Les 2 dernières strophes sont un profond message de résilience sous la forme simple et délicate de tercets.
J'ai beaucoup aimé la sobriété de l'ensemble qui rend le poème prégnant. Il ne s'attarde pas en fioritures.
Oui, il se prête parfaitement à une chanson. En écrirez-vous la musique ?
Merci, Pasacal, pour cette lecture qui m'a beaucoup touchée.
2 pages
Un texte très fort, Jérémie où le feu est une âme vivante et sa musique est sublime:
[i]"rassurant(e), comme un chant séculaire, grégorien, un air anormalement familier, un refrain millénaire, une ballade universelle [...]le feu est aussi musique : loin de n’être que visuel, il possède également un côté mélodique méconnu et une cadence propre, capable de nous envoûter, un peu comme les tambours d’Afrique qui transcendent l’âme."[/i].
Cette sensibilité musicale me ravit et m'émeut beaucoup.
On [i]"a soudain l’impression d’être projeté au beau milieu d’un requiem insensé, indécent, porté par les infra-basses du monde qui l’élèvent jusqu’aux cieux effervescents où pétillent les étoiles comme des éclats de cristal en d’aigus cliquetis."[/i]. J'aime cette méditation spirituelle à laquelle nous invite la musique du feu
Bien sûr nous partirons en fumée et ne seront plus que cendres ou sépulture dans le bois d'un cercueil. Le feu de bois ou ses planches auront raison de nous Qu'importe ! Ton texte fabuleux m'aura nourri et si j'étais membre premium il aurait eu mon coup de coeur.
Bien cordialement à toi et à te lire encore avec délectation.
1 page
Merci beaucoup, Angélique, pour cette promenade dans l'Hérault et dans l'Aubrac aux sensibles beautés.
[i]"Retrouver la saveur des heures cristallines
Ces morceaux de Temps qui deviennent des romances"[/i]
Et dans les fleurs des aubépines
Leur douce saveur de leurs stances.
Bien à vous
5 pages
Toujours aussi bien écrit. Un vrai plaisir de lecture. La fin à la Juliette Gréco (je crois) est admirablement bien trouvée.
Il aura suffit d'un accident pour que les apparences deviennent immortelles et pleines de promesses. Mais, derrière son air figé, je suis sûr, comme elle en est sûre, qu'il l'aimait. Combien de couples d'un certain âge ne pensent plus à de touchantes attentions comme un simple bouquet de fleurs (malgré le pistil du lys :)) ?
Et si, dans son rêve étrange, "les autres" avaient survécu ? Elle aurait préféré le timide, le discret, le "taiseux". Un homme de tout repos en quelque sorte même s'il faut un peu sacrifier les plaisirs de la chair. Qui sait ? Il en aura peut-être retrouvé le goût.
Merci, Marie-C, pour cet agréable moment de lecture apaisante.
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