Votre muse a raison Damy.
Le printemps arrive à grands pas, les petits chemin sauront accueillir les vôtres, et vos pensées, sous leur cape de verdure et sur leurs tapis de fleurs. Nul doute que votre muse cheminera à vos côtés en vous tenant la main.
Certains lourds traitement annihilent toutes formes d'émotions, s'installe alors une perception négative étouffant tout ressenti tels le plaisir, l'envie, la joie, la bonne humeur, l'amour, la créativité, etc...
Il faudra du temps, avec moins d'inhibiteurs chimiques, à celui qui souffre de cet état pour retrouver les émotions positives mais, comme un alpiniste qui se serait brisé les deux jambes, il faudra doucement réapprendre à se mettre debout, à marcher, et avant de vouloir escalader l'Himalaya, flâner tout simplement sur les petits sentiers de promenade. Vos sens s'éveilleront petit à petit Damy et l'Art des Hommes, la beauté de la nature, la magie des mots, seront pour vous pareils à l'éclosion du printemps.
Votre retour ici, après tant d'absence où tout vous était insurmontable, est bien encourageant.
Il vous faut donc passer par 1er degré avant de franchir le seuil du second. Avec votre courage démesuré, nul doute que vous gagnerez ce défi.
De nouvelles germinations sur des terres privées d'assolement depuis bien trop longtemps n’auront d’égal que la volonté farouche d’ensemencer des prairies débarrassées de la vermine avec des graines saines et vierges de toute contamination.
Quant aux chiens et moutons, qu’ils errent donc et s’ils ne se mangent pas entre eux, que la félicité assure leur pitance.
Cueillez cueillez les germes des bois morts, les barricades ne seront plus qu’ écorces et lichens dont le pourrissement fertilisera les sols de l’avenir.
Entre un cercle et une droite il n'y a qu'une ligne : soit on tourne à l'intérieur de celle qui se referme sur vous, soit on marche en faisant fi de son propre vertige sur celle qui s'ouvre vers l'infini.
Vive les âmes sauvages !
Lorsque le poète et le musicien osent prendre des libertés quant aux rigidités et du solfège, et de la prosodie, cela nous entraîne sur des sonorités inconnues mais ô combien agréables à l’oreille. Sortir des sentiers battus pour évoluer dans un espace aux solides fondations n’est à la portée que de ceux qui ont l’Art dans le sang et, sans doute, un sacré don...ou un don sacré.
Dans ce poème, s’expriment une certaine dualité :
- Les quatrains aux vers réguliers affichent leur classicisme et le désir de s’en affranchir : « destructurer ».
- Les quintils semblent exprimer un affranchissement par une certaine désorientation du rythme allant de l’hexasyllabe bien posé jusqu’aux vers libérés, irréguliers, sans rime : on oublie le bien-séant pour vagabonder sans chaîne.
La première voix porte la parole de la sagesse, de l’espérance, la seconde exprime la tristesse, la nostalgie.
Une dualité intéressante entre force et faiblesse livrant un combat intérieur. Deux voix asexuées et comme l’a si bien dit Jean-Baptiste : elles forment un tout « transgenre ».
Je ne parlerai pas musique car, si je sais l’apprécier, je n’ai pas l’aptitude nécessaire pour en discuter.
Merci Damy pour ce beau moment de partage d’autant plus appréciable grâce aux liens explicatifs et musicaux joints en bas de page.
Heureuse de votre retour Damy !
Je reconnais bien là le verbe de l’auteur abordant un fait réel qui valut au célèbre peintre les haros de la bien-pensance puritaine (et oui, à cette l’époque aussi, la liberté d'expression avait ses adeptes et ses détracteurs). Il se dit qu'en 1814, l'Inquisition décida de cacher la toile au public et engagea un procès contre Goya pour « obscénité ». La Maja vêtue et La Maja nue, appartenaient à un éminent propriétaire ; le premier tableau couvrait le second, à la discrétion des amateurs d’art qui venaient le visiter.
Mais ici, le poète va à contre courant de la pudibonderie ridicule, transcendant la réalité pour s’approprier ce voyage vers la beauté s’imaginant auprès de Maya, son regard la déshabillant avec cette sensualité poétique que seul Damy pouvait exprimer avec tant de délicatesse. Elle fut nue sous les pinceaux de Goya, Damy la choisie vêtue, elle fut vêtue par Goya, Damy l’a dévêtue...le peintre la regardait, le poète l'a touchée...souhaitons que nul n’osera plus ombrer du moindre voile la peau de ce corps sublimé par le peintre, et aujourd’hui honoré galamment par le poète.
Concernant la forme, j’ai lu en diérèse « in-qui-si-ti-on » selon Littré et le traité Sorgel qui le préconisent en cinq syllabes. L’auteur, au vers 2, l’utilise en synérèse, ce qui vaudrait le néo-classique lors d’un concours, ainsi que le hiatus « tu oses » ; un vers facile à reprendre, si l’auteur le souhaite, pour une catégorie dite classique (versification régulière).
Les rimes riches et/ou suffisantes présentent un bon choix dans la variété des genres : noms communs, noms propres, verbes, adjectifs…
Quelques facilités : femmes-flammes, visage-corsage, sachant que lorsque deux mots de même nature se présentent à la rime, il est préférable qu’ils n’aient pas le même nombre de syllabes, par exemple : visage-paysage (2 et 3 syllabes).
Mais, si la critique est facile, l’oeuvre poétique qui se présente à mes yeux est d’un charme et d’une qualité d’écriture incontestable.
Le choix des rimes alternées accentuent la fluidité de l'ensemble en parfaite harmonie avec la douceur des courbes de Maya. L'alexandrin n'a dégal que la classe du pinceau qui a peint ces tableaux et de l'élégance de la plume qui a caressé les toiles.
Merci Damy pour cette page délicieuse.
Et surtout, revenez vite nous enchanter de vos poèmes magnifiques.
Cristale
Je n'ai jamais compris comment les sociétés pouvaient vendre quoi que ce soit par l'intermédiaire des plateformes téléphoniques, je ne connais personne qui ait répondu favorablement à ce genre de démarches.
Ce que je sais, c'est que ma liste noire leur sert de purgatoire, surtout quand je suis dérangée pendant la sieste :)
Maman-Bidou a l'art et la manière de transposer la situation de bien drôle façon :)
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Votre muse a raison Damy.
Le printemps arrive à grands pas, les petits chemin sauront accueillir les vôtres, et vos pensées, sous leur cape de verdure et sur leurs tapis de fleurs. Nul doute que votre muse cheminera à vos côtés en vous tenant la main.
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Certains lourds traitement annihilent toutes formes d'émotions, s'installe alors une perception négative étouffant tout ressenti tels le plaisir, l'envie, la joie, la bonne humeur, l'amour, la créativité, etc...
Il faudra du temps, avec moins d'inhibiteurs chimiques, à celui qui souffre de cet état pour retrouver les émotions positives mais, comme un alpiniste qui se serait brisé les deux jambes, il faudra doucement réapprendre à se mettre debout, à marcher, et avant de vouloir escalader l'Himalaya, flâner tout simplement sur les petits sentiers de promenade. Vos sens s'éveilleront petit à petit Damy et l'Art des Hommes, la beauté de la nature, la magie des mots, seront pour vous pareils à l'éclosion du printemps.
Votre retour ici, après tant d'absence où tout vous était insurmontable, est bien encourageant.
Il vous faut donc passer par 1er degré avant de franchir le seuil du second. Avec votre courage démesuré, nul doute que vous gagnerez ce défi.
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De nouvelles germinations sur des terres privées d'assolement depuis bien trop longtemps n’auront d’égal que la volonté farouche d’ensemencer des prairies débarrassées de la vermine avec des graines saines et vierges de toute contamination.
Quant aux chiens et moutons, qu’ils errent donc et s’ils ne se mangent pas entre eux, que la félicité assure leur pitance.
Cueillez cueillez les germes des bois morts, les barricades ne seront plus qu’ écorces et lichens dont le pourrissement fertilisera les sols de l’avenir.
Entre un cercle et une droite il n'y a qu'une ligne : soit on tourne à l'intérieur de celle qui se referme sur vous, soit on marche en faisant fi de son propre vertige sur celle qui s'ouvre vers l'infini.
Vive les âmes sauvages !
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Lorsque le poète et le musicien osent prendre des libertés quant aux rigidités et du solfège, et de la prosodie, cela nous entraîne sur des sonorités inconnues mais ô combien agréables à l’oreille. Sortir des sentiers battus pour évoluer dans un espace aux solides fondations n’est à la portée que de ceux qui ont l’Art dans le sang et, sans doute, un sacré don...ou un don sacré.
Dans ce poème, s’expriment une certaine dualité :
- Les quatrains aux vers réguliers affichent leur classicisme et le désir de s’en affranchir : « destructurer ».
- Les quintils semblent exprimer un affranchissement par une certaine désorientation du rythme allant de l’hexasyllabe bien posé jusqu’aux vers libérés, irréguliers, sans rime : on oublie le bien-séant pour vagabonder sans chaîne.
La première voix porte la parole de la sagesse, de l’espérance, la seconde exprime la tristesse, la nostalgie.
Une dualité intéressante entre force et faiblesse livrant un combat intérieur. Deux voix asexuées et comme l’a si bien dit Jean-Baptiste : elles forment un tout « transgenre ».
Je ne parlerai pas musique car, si je sais l’apprécier, je n’ai pas l’aptitude nécessaire pour en discuter.
Merci Damy pour ce beau moment de partage d’autant plus appréciable grâce aux liens explicatifs et musicaux joints en bas de page.
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Heureuse de votre retour Damy !
Je reconnais bien là le verbe de l’auteur abordant un fait réel qui valut au célèbre peintre les haros de la bien-pensance puritaine (et oui, à cette l’époque aussi, la liberté d'expression avait ses adeptes et ses détracteurs). Il se dit qu'en 1814, l'Inquisition décida de cacher la toile au public et engagea un procès contre Goya pour « obscénité ». La Maja vêtue et La Maja nue, appartenaient à un éminent propriétaire ; le premier tableau couvrait le second, à la discrétion des amateurs d’art qui venaient le visiter.
Mais ici, le poète va à contre courant de la pudibonderie ridicule, transcendant la réalité pour s’approprier ce voyage vers la beauté s’imaginant auprès de Maya, son regard la déshabillant avec cette sensualité poétique que seul Damy pouvait exprimer avec tant de délicatesse. Elle fut nue sous les pinceaux de Goya, Damy la choisie vêtue, elle fut vêtue par Goya, Damy l’a dévêtue...le peintre la regardait, le poète l'a touchée...souhaitons que nul n’osera plus ombrer du moindre voile la peau de ce corps sublimé par le peintre, et aujourd’hui honoré galamment par le poète.
Concernant la forme, j’ai lu en diérèse « in-qui-si-ti-on » selon Littré et le traité Sorgel qui le préconisent en cinq syllabes. L’auteur, au vers 2, l’utilise en synérèse, ce qui vaudrait le néo-classique lors d’un concours, ainsi que le hiatus « tu oses » ; un vers facile à reprendre, si l’auteur le souhaite, pour une catégorie dite classique (versification régulière).
Les rimes riches et/ou suffisantes présentent un bon choix dans la variété des genres : noms communs, noms propres, verbes, adjectifs…
Quelques facilités : femmes-flammes, visage-corsage, sachant que lorsque deux mots de même nature se présentent à la rime, il est préférable qu’ils n’aient pas le même nombre de syllabes, par exemple : visage-paysage (2 et 3 syllabes).
Mais, si la critique est facile, l’oeuvre poétique qui se présente à mes yeux est d’un charme et d’une qualité d’écriture incontestable.
Le choix des rimes alternées accentuent la fluidité de l'ensemble en parfaite harmonie avec la douceur des courbes de Maya. L'alexandrin n'a dégal que la classe du pinceau qui a peint ces tableaux et de l'élégance de la plume qui a caressé les toiles.
Merci Damy pour cette page délicieuse.
Et surtout, revenez vite nous enchanter de vos poèmes magnifiques.
Cristale
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L'ennui n'est-il pas un espace de confinement privilégié où le regard s'ouvre sur le monde ?
Comme une douce méditation, la musicalité, la fluidité des vers, le poème est un voyage solitaire vers l'essentiel : la vie.
Photo et illustration en parfaite symbiose.
Merci Nemo.
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Pour ce merveilleux poème...et pour ce trimètre romantique final
et pour toi tout simplement :
https://www.youtube.com/watch?v=4yN1TiZ0Ehc
2 pages
"L'être est moins important que l'avoir"
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Je n'ai jamais compris comment les sociétés pouvaient vendre quoi que ce soit par l'intermédiaire des plateformes téléphoniques, je ne connais personne qui ait répondu favorablement à ce genre de démarches.
Ce que je sais, c'est que ma liste noire leur sert de purgatoire, surtout quand je suis dérangée pendant la sieste :)
Maman-Bidou a l'art et la manière de transposer la situation de bien drôle façon :)
P'tit cadeau : https://www.youtube.com/watch?v=jPWtjrUuOa0
Bisous bisous
de Cristale
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Un bon confinement vaut mieux qu'un mauvais empoisonnement
et puis c'est bien d'entendre les petits oiseaux plutôt que les avions.
Merci GE
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