Il y a du vécu dans ce texte, ces choses-là ne s'inventent pas. Lorsqu'on fait le chemin dans un sens, il est toujours possible de le refaire dans l'autre sens. C'est très difficile, ça prend beaucoup de temps, mais il faut s'accrocher, ça en vaut la peine... lorsqu'on a touché le fond, la renaissance s'accompagne toujours d'une autre lucidité sur le monde et ses contingences. Merci pour ce récit.
Rien à dire sur la forme, que du bien. Le fond c'est autre chose. En lisant les commentaires, je suis sidéré de voir comment certains mélangent tout : La pollution, les ravages, les politiques consuméristes de nos sociétés, etc., avec le réchauffement climatique. Le dérèglement du climat n'a rien à voir avec nos pratiques et il est stupide de croire que nous y sommes pour quelque chose et infiniment prétentieux de songer pouvoir inverser le cours des cycles. Mais c'est un vaste sujet...
"elle reprend son train, gare Saint-Lazare, qui la dépose à Bécon-les-Bruyères. Elle marche, quelques dizaines de mètres : elle habite presque en face de l’ancien cinéma, le Bécon-Palace, transformé en supérette, après avoir servi de garage."
Ah, mon cher Arnauld, comme le monde est petit. J'ai connu le Bécon-Palace pour la simple raison que, moi aussi, j'habitais en face et ce pendant plus de quarante ans, dans cette avenue Galliéni, au 22. Il n'est ni devenu garage ni supérette, mais simplement un petit immeuble de trois étages. Tu dois confondre avec le Casino de Bécon qui, lui, se trouvait de l'autre côté de la gare... côté Asnières. Bref... un texte magnifique, esthétiquement parfait pour moi et d'une grande intelligence littéraire où se mélangent fantastique, dramaturgie et poésie. Mon coup de coeur du jour ! Merci.
Tout ça donne légèrement le tournis. J'aime assez l'idée des multivers, qu'il y aurait une "ma vie" parallèle à ma vie, une "ma mort" à ma mort et pourquoi pas des vies-morts incomparables où nos destins et nos choix auraient été différents. Un moi qui est déjà mort. Un autre pas encore né. Un toi qui n’a jamais rencontré moi, qui n’a jamais rencontré personne, qui a rencontré dix-huit milliards d’individus moi-pas-moi. Un toi-autre qui avait rencontré moi-autre. Le destin d’un être comme une arborescence, une feuille au bout d’une branche, une branche sur un arbre, un arbre dans une forêt. Des destinées ramifiées, multidirectionnelles, une prolifération des possibles autour des « un » originaux : un... deux... quatre... huit... seize... ou encore : un... deux... quatre... seize... deux cent cinquante-six... soixante cinq mille cinq cent trente-six...
Chaque vie comme une feuille temporelle mesurable dans la durée dépliée. Chaque feuille déployée porte en elle autant de destinées authentiques et diverses qu’il y a de choix concevables. Admettons… mais devant l'absurdité d'un seul cycle vie-mort, dans quel but ? That is the question.
Palissades, barricades... Non, non ! La mode est aux barrières. ;)
"Ils veulent des kapos pour fermer l’horizon"
Là d'accord, tu es dans l'air du temps voire un poil en retard. L'horizon est bel et bien fermé, même pour ceux qui ne voulaient pas.
Tu as toujours été fort pour les titres. ;)
Mais merde, quoi ! Tu aurais pu étendre un peu plus, il y a tellement à écrire sur ce thème. Et... l'âme sans tain, c'est balaise... bravo.
Quelques coquilles, mais rien de grave. Beaucoup de dialogues... certains font mouche, d'autres sur la réserve, trop réfléchis à mon goût. L'histoire est un peu compressée, rapide, à l'image des rapports entre les deux personnages, trois avec le chien. Il me semble que tout s'emboîte un peu facilement. J'ai eu l'impression que l'auteur (dans la nouvelle) ne pense qu'à satisfaire la fausse éditrice et que cette dernière a fantasmé grave sur le manuscrit en faisant fi de sa ménopause certaine. La situation est bizarre, presque surréaliste. C'est assez agréable à lire, mais la fin est brusque et m'a laissé penseur...
Et que ça brille ! Du sol au plafond. C'est très frais, très amusant... j'en connais comme ça qui bricole toute leur vie, ça ne s'arrête jamais. Tout le monde n'a pas la chance de connaître le nain fatigable nain rouge. :)
8 pages
Il y a du vécu dans ce texte, ces choses-là ne s'inventent pas. Lorsqu'on fait le chemin dans un sens, il est toujours possible de le refaire dans l'autre sens. C'est très difficile, ça prend beaucoup de temps, mais il faut s'accrocher, ça en vaut la peine... lorsqu'on a touché le fond, la renaissance s'accompagne toujours d'une autre lucidité sur le monde et ses contingences. Merci pour ce récit.
1 page
Rien à dire sur la forme, que du bien. Le fond c'est autre chose. En lisant les commentaires, je suis sidéré de voir comment certains mélangent tout : La pollution, les ravages, les politiques consuméristes de nos sociétés, etc., avec le réchauffement climatique. Le dérèglement du climat n'a rien à voir avec nos pratiques et il est stupide de croire que nous y sommes pour quelque chose et infiniment prétentieux de songer pouvoir inverser le cours des cycles. Mais c'est un vaste sujet...
10 pages
"elle reprend son train, gare Saint-Lazare, qui la dépose à Bécon-les-Bruyères. Elle marche, quelques dizaines de mètres : elle habite presque en face de l’ancien cinéma, le Bécon-Palace, transformé en supérette, après avoir servi de garage."
Ah, mon cher Arnauld, comme le monde est petit. J'ai connu le Bécon-Palace pour la simple raison que, moi aussi, j'habitais en face et ce pendant plus de quarante ans, dans cette avenue Galliéni, au 22. Il n'est ni devenu garage ni supérette, mais simplement un petit immeuble de trois étages. Tu dois confondre avec le Casino de Bécon qui, lui, se trouvait de l'autre côté de la gare... côté Asnières. Bref... un texte magnifique, esthétiquement parfait pour moi et d'une grande intelligence littéraire où se mélangent fantastique, dramaturgie et poésie. Mon coup de coeur du jour ! Merci.
22 pages
Tout ça donne légèrement le tournis. J'aime assez l'idée des multivers, qu'il y aurait une "ma vie" parallèle à ma vie, une "ma mort" à ma mort et pourquoi pas des vies-morts incomparables où nos destins et nos choix auraient été différents. Un moi qui est déjà mort. Un autre pas encore né. Un toi qui n’a jamais rencontré moi, qui n’a jamais rencontré personne, qui a rencontré dix-huit milliards d’individus moi-pas-moi. Un toi-autre qui avait rencontré moi-autre. Le destin d’un être comme une arborescence, une feuille au bout d’une branche, une branche sur un arbre, un arbre dans une forêt. Des destinées ramifiées, multidirectionnelles, une prolifération des possibles autour des « un » originaux : un... deux... quatre... huit... seize... ou encore : un... deux... quatre... seize... deux cent cinquante-six... soixante cinq mille cinq cent trente-six...
Chaque vie comme une feuille temporelle mesurable dans la durée dépliée. Chaque feuille déployée porte en elle autant de destinées authentiques et diverses qu’il y a de choix concevables. Admettons… mais devant l'absurdité d'un seul cycle vie-mort, dans quel but ? That is the question.
10 pages
Bien sympathique ce début. Le genre S.F de qualité manque sur Atra... Bienvenue Benoit !
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Palissades, barricades... Non, non ! La mode est aux barrières. ;)
"Ils veulent des kapos pour fermer l’horizon"
Là d'accord, tu es dans l'air du temps voire un poil en retard. L'horizon est bel et bien fermé, même pour ceux qui ne voulaient pas.
1 page
Tu as toujours été fort pour les titres. ;)
Mais merde, quoi ! Tu aurais pu étendre un peu plus, il y a tellement à écrire sur ce thème. Et... l'âme sans tain, c'est balaise... bravo.
51 pages
Quelques coquilles, mais rien de grave. Beaucoup de dialogues... certains font mouche, d'autres sur la réserve, trop réfléchis à mon goût. L'histoire est un peu compressée, rapide, à l'image des rapports entre les deux personnages, trois avec le chien. Il me semble que tout s'emboîte un peu facilement. J'ai eu l'impression que l'auteur (dans la nouvelle) ne pense qu'à satisfaire la fausse éditrice et que cette dernière a fantasmé grave sur le manuscrit en faisant fi de sa ménopause certaine. La situation est bizarre, presque surréaliste. C'est assez agréable à lire, mais la fin est brusque et m'a laissé penseur...
4 pages
Et que ça brille ! Du sol au plafond. C'est très frais, très amusant... j'en connais comme ça qui bricole toute leur vie, ça ne s'arrête jamais. Tout le monde n'a pas la chance de connaître le nain fatigable nain rouge. :)
1 page
Que te dire… Je suis fan, tu le sais. Lorsque j'écris, j'écoute toujours de la musique en sourdine et c'était le cas. La synchronicité était parfaite.
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