Me revient en mémoire un aphorisme terrible de Nietzsch : "La bêtise d'une chose n'est pas une raison contre son existence. Elle est même contagieuse elle aussi ! Elle se réplique en variants multiples. Mon père, qui n'était pas philosophe, mais observateur, me disait que les rats se régulent par la bêtise. Ils ont leurs sages et leurs abrutis. Les hommes aussi !
La technique du sonnet est bien maîtrisée. Mais ce n'est pas l'essentiel : l'imagination n'est en rien empêchée par les contraintes du genre. Je voudrais surtout faire remarquer que le titre a deux sens : le premier renvoie bien sûr au fil d'étendage, il est l'entrée du poème, le deuxième est le synonyme prosaïque de "in extremis" et il est la sortie du poème. En effet, in extremis, le poète découvre un' "grand-voile" pour voguer vers un autre imaginaire.
Des histoires de sacs, il y en a beaucoup ! Ainsi je connais une jeune fille qui a dépensé son premier salaire pour un Longchamp ! Triste imaginaire ! Mais peut-être était-elle heureuse après tout ?
J'ai mis cinq coeurs au fond, parce qu'au fond la fin, c'est la seule chose qui compte, mais peut-être est-ce aussi un "leurre". Pour la forme, j'ai beaucoup utilisé l'hexasyllabe pour apprécier le mouvement à la fois rapide et solennel, car deux vers font la longueur d'un alexandrin. Le passage du passé composé au passé simple est audacieux. Perso, j'aurais repris l'idée à chaque début de strophe.
J'ai aimé l'audace des mots composés nouveaux, en une langue précieuse, qui m'a rappelé notre seizième. Le thème de la ronde des temps est traité avec délicatesse, sans pathos.
Le tiraillement entre le terrestre et le céleste est la condition humaine même. La souffrance est inépuisable, car on se souhaite, on se désire, on s'aime toujours ailleurs. La bonne nouvelle, c'est que les infinis sont multiples. Je préconise de naviguer intuitivement vers l'un, pour bientôt relarguer les amarres vers un autre. Il y a bien des îles Marquises ! Le voyage infini est notre solution humaine. Pour ma part, mes îles sont très littéraires, l'une se nomme Andrée Duchesneau.
Je me suis régalé. L'écriture est maîtrisée, sans fioriture inutile. Je me suis dit aussi qu'une série sur les chambres d'hôtel d'une vie serait intéressante. J'ai le souvenir d'une nuit à Venise, dans la poésie effrénée des moustiques. Une autre à Rome, avec ma Messaline ! Une autre encore à Le creusot, dans le gouffre d'un très mauvais lit, et bien seul !
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Me revient en mémoire un aphorisme terrible de Nietzsch : "La bêtise d'une chose n'est pas une raison contre son existence. Elle est même contagieuse elle aussi ! Elle se réplique en variants multiples. Mon père, qui n'était pas philosophe, mais observateur, me disait que les rats se régulent par la bêtise. Ils ont leurs sages et leurs abrutis. Les hommes aussi !
Alexis Garcia le 4 mars 2021 à 12h46
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La technique du sonnet est bien maîtrisée. Mais ce n'est pas l'essentiel : l'imagination n'est en rien empêchée par les contraintes du genre. Je voudrais surtout faire remarquer que le titre a deux sens : le premier renvoie bien sûr au fil d'étendage, il est l'entrée du poème, le deuxième est le synonyme prosaïque de "in extremis" et il est la sortie du poème. En effet, in extremis, le poète découvre un' "grand-voile" pour voguer vers un autre imaginaire.
Alexis Garcia le 3 mars 2021 à 16h23
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Une forme de littérature engagée très rafraîchissante !
Alexis Garcia le 2 mars 2021 à 8h52
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Une écriture entre la poésie et le théâtre ! Tout à coup, j'ai pensé à Tchekhov. J'aime ce monologue, cette parenthèse qui se refuse telle.
Alexis Garcia le 1 mars 2021 à 22h34
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Des histoires de sacs, il y en a beaucoup ! Ainsi je connais une jeune fille qui a dépensé son premier salaire pour un Longchamp ! Triste imaginaire ! Mais peut-être était-elle heureuse après tout ?
Alexis Garcia le 28 février 2021 à 11h50
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J'ai mis cinq coeurs au fond, parce qu'au fond la fin, c'est la seule chose qui compte, mais peut-être est-ce aussi un "leurre". Pour la forme, j'ai beaucoup utilisé l'hexasyllabe pour apprécier le mouvement à la fois rapide et solennel, car deux vers font la longueur d'un alexandrin. Le passage du passé composé au passé simple est audacieux. Perso, j'aurais repris l'idée à chaque début de strophe.
Alexis Garcia le 27 février 2021 à 15h25
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Bonjour,
J'ai aimé l'audace des mots composés nouveaux, en une langue précieuse, qui m'a rappelé notre seizième. Le thème de la ronde des temps est traité avec délicatesse, sans pathos.
Cordialement.
Alexis Garcia
Alexis Garcia le 9 février 2021 à 16h08
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Une enfance et une adolescence moins lourde que celle de Poil de carotte, mais le talent de Jules Renard pour raconter. Un vrai plaisir littéraire !
Alexis Garcia le 6 février 2021 à 20h16
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Le tiraillement entre le terrestre et le céleste est la condition humaine même. La souffrance est inépuisable, car on se souhaite, on se désire, on s'aime toujours ailleurs. La bonne nouvelle, c'est que les infinis sont multiples. Je préconise de naviguer intuitivement vers l'un, pour bientôt relarguer les amarres vers un autre. Il y a bien des îles Marquises ! Le voyage infini est notre solution humaine. Pour ma part, mes îles sont très littéraires, l'une se nomme Andrée Duchesneau.
Alexis
Alexis Garcia le 26 janvier 2021 à 19h04
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Je me suis régalé. L'écriture est maîtrisée, sans fioriture inutile. Je me suis dit aussi qu'une série sur les chambres d'hôtel d'une vie serait intéressante. J'ai le souvenir d'une nuit à Venise, dans la poésie effrénée des moustiques. Une autre à Rome, avec ma Messaline ! Une autre encore à Le creusot, dans le gouffre d'un très mauvais lit, et bien seul !
Alexis Garcia le 20 janvier 2021 à 18h27
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