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Navigation : Lecture libre > Littérature générale > Nouvelles > Un monde pourri... et autres raisons ...

Un monde pourri... et autres raisons de se lamenter

Couverture de l'oeuvre
  • Catégorie : Littérature générale > Nouvelles
  • Date de publication sur Atramenta : 15 mars 2013 à 18h48
  • Dernière modification : 15 mars 2013 à 18h54
  • Longueur : Environ 373 pages / 93 272 mots
  • Lecteurs : 370 lectures
Par Fredleborgne
Fredleborgne
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Oeuvre publiée sous licence Licence Art Libre (LAL 1.3)

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Un monde pourri... et autres raisons de se lamenter (Oeuvre réservée à un public averti)

Le cœur d’Hélène

    « Mais enfin monsieur vous n’y pensez pas !

    — Pourquoi pas ? Je ne les ai achetées qu’il y a une heure !

    — Et puis il y en a une qui est cassée.

    — C’est presque rien. Elle l’a abîmée en repoussant le bouquet. Je l’enlève, voilà. On ne voit plus rien. Comme neuf.

    — Oui mais maintenant il y en a une en moins.

    — Vous ne voulez pas les reprendre ?

    — Non.

    — Pauvres fleurs dont personne ne veut. Elles sont jolies pourtant.

    — Très jolies Monsieur. Vous avez bon goût.

    — Mais plus de copine.

    — J’en suis désolée. Ce n’est pas de notre faute j’espère.

    — Pourquoi ? Vous me la remplaceriez ?

    — Monsieur !

    — Je plaisantais Madame.

    — Mademoiselle.

    — Désolé. Je... Vous accepteriez ces quelques fleurs ?

    — Monsieur je vous ai déjà dit...

    — Mademoiselle, ces fleurs, pour vous... vous me suivez.

    — Vous plaisantez !

    — Vous avez dit qu’elles étaient jolies. Moi, si je passe la soirée avec elles seul dans mon appartement, elles seront sur mon cercueil demain matin. Vous savez, les nuits sont froides au cimetière. Là, il est marqué qu’elles peuvent se conserver dix jours dans un vase si on y verse le contenu de ce petit sachet.

    — Je ne sais pas si...

    S’adressant à sa voisine.

    — Mademoiselle ?

    — Madame.

    — Votre collègue n’a pas le droit d’accepter des fleurs ?

    — Je n’ai rien vu de tel dans le règlement.

     Se retournant vers sa première interlocutrice

    — Vous voyez donc...

    — Vous me gênez...

    — Il ne faut pas rougir pour si peu. Faites moi plaisir Dites oui !

    — D’accord, un soupir, Merci monsieur.

    — De rien mademoiselle. Je vois que ces fleurs seront bien traitées. Bonne journée Mesdames.

     Olivier repart vers la sortie. La porte vitrée s’ouvre automatiquement devant lui. Il s’arrête, fait demi-tour.

    — Mademoiselle ?

    — Quoi encore Monsieur !

    — Vous faites quoi ce soir ?

    — Je rentre chez moi. J’ai charge d’âmes.

    — Désolé. J’ai pensé que si vous étiez libre, éventuellement, j’aurais pu vous emmener au restaurant.

    — La douleur vous égare. Laissez-moi tranquille ou j’appelle la sécurité.

    — Oh non mademoiselle. Je ne voulais pas vous offenser. Vous savez, ce n’est pas mon habitude de draguer au supermarché. Mais... je sais pas... votre uniforme d’hôtesse d’accueil peut-être. Vous le portez si bien. Ce petit côté strict et impeccable associé à la douceur de votre visage...

    — C’est hors de question, dit Hélène en griffonnant sur un post-it. Au fait, vous aviez oublié votre ticket de caisse.

     Elle lui tend le ticket et le post-it. Olivier prend le tout avec le sourire. « Au revoir Mademoiselle »

    * *

     Il est parti depuis au moins une heure. Hélène n’en revient pas. Jamais elle a imaginé pareille situation. Jamais elle n’a pensé qu’elle pourrait ainsi oser. Sur le post-it, elle a mis « 18 h » et son numéro de portable. Chance, elle n’est pas de soirée.

    Elle ne tient pas en place. Et cela fait déjà deux fois qu’elle est allée aux toilettes, pour se rafraîchir un peu.

    Oh, ce n’est pas spécialement qu’Olivier soit beau garçon. C’est surtout qu’elle a quarante deux ans et que ses rapports avec les hommes ont été quasi-inexistants jusqu’à maintenant.

    À seize ans, c’était déjà un boudin. Un petit boudin. Qu’est ce qu’elle pouvait détester cette chanson. Alors, quand un garçon l’abordait, soit elle présumait que c’était pour la sauter, soit il était trop moche pour elle. Elle n’était déjà pas jolie. Elle ne voulait pas en plus assumer la laideur d’un compagnon.

    Avec l’âge, la méfiance devint rancœur et timidité. De plus, elle pouvait lire « vieille fille » dans tous les regards qu’elle croisait. Ses amies déjà peu nombreuses se casaient au fil des années et leurs rencontres se raréfiaient avec le temps.

    Au boulot, la compétition entre caissières l’avait enfin emmenée à la caisse centrale. Mais les copines étaient maintenant des subordonnées. Elle visait aujourd’hui le poste de responsable de l’accueil. Ce n’était qu’une question de jours. Elle était numéro un sur la liste des candidatures potentielles, sauf si cette responsable venait d’une autre grande surface de l’enseigne. Elle était donc seule, très seule et aujourd’hui, il y avait eu cet inconnu, qui lui offrait des fleurs et lui proposait un rendez-vous.

    Elle songe aller s’acheter un ensemble sexy pour ce soir au rayon lingerie du magasin où elle bénéficie d’une réduction. Puis elle pense que les collègues pourraient jaser. Alors il faudra qu’elle passe d’abord dans une boutique du centre-ville. Mon dieu, il y a bien longtemps qu’elle n’a rien acheté pour plaire. Il y a quelques années, elle avait essayé les agences matrimoniales. Mais elle n’avait croisé que des salauds plus intéressés par le contenu de son corsage que le cœur qui battait juste en dessous.

    Mais ce soir, tant pis si ce type est un salaud. Elle n’en a plus rien à faire. Elle veut se faire sauter. Elle va se faire sauter. Elle va lui sauter dessus. Elle en trépigne d’excitation. Un peu d’eau froide, un petit sourire à la glace et elle retourne à son carré.

    Sa collègue la voit revenir le rose aux joues.

    — Tu vas bien ? Tu sembles nerveuse.

    — Oui. Oui bien sûr (Mais de quoi elle se mêle, celle-là). Bonjour Monsieur, que puis-je pour vous ?

    * *

    Il est dix-huit heures. Olivier n’appelle pas. Pas tout de suite. Pour ferrer un poisson, il faut l’avoir quand il ne s’y attend pas. C’est dingue comme la plupart des femmes ne résistent pas aux fleurs et à un homme un peu blessé. Le côté nunuche et maternel certainement. Pour les fleurs, il pensait que c’était un argument de fleuriste et le côté établi. Quant au côté maternel, son machisme un temps le lui avait déconseillé. Une femme veut un homme fort, qui la protège... etc. etc.

     Lorsqu’un jour, il se tordit la cheville, assez sérieusement du reste. Son docteur avait été inflexible. La cheville allait gonfler et pour pouvoir rapidement récupérer sans séquelle, il devrait absolument ne pas poser le pied par terre. À la sortie de la pharmacie, avec ses béquilles neuves, il se rappela l’anniversaire de Cléo, la copine de l’époque. Il n’avait pas pu acheter de cadeau et il n’avait plus le temps d’en trouver un. Il opta donc pour des fleurs et un dîner romantique en ville. Alors qu’il regagnait péniblement sa voiture avec un bouquet conséquent dans une main, en plus des béquilles, une automobiliste charmante avait stoppé, lui proposant de l’emmener. Il n’avait pas accepté, surpris de cette sollicitude. Même scénario dans le quartier de Cléo, entre le parking un peu éloigné et le hall d’entrée de l’immeuble.

    Depuis il avait un peu perfectionné la technique pour ne pas toujours avoir besoin d’une paire de béquilles pour attendrir la gent féminine.

    * *

    18 h 15

    Hélène voulait du noir. La vendeuse lui déconseille. Il est des ensembles en rouge et noir beaucoup plus accrocheurs et assez fins pour autant. Elle découvre des articles qu’elle n’aurait jamais osé demander mais la vendeuse a flairé la bonne cliente. Elle dit non à la combinette qui montrerait trop ses jambes, pas vraiment à son avantage. Mais un kimono long en satin microfibre vert foncé brillant à rebords noirs presque habillé et assez vaporeux lui permettra de dissimuler au dernier moment le collant jarretière, le string et le soutien gorge balconnet ampliforme plongeant spécial avec lesquels elle va passer la soirée tout en vampant son visiteur venu pour le dernier verre.

    La note est salée et la vendeuse lui promet 20% de remise à sa prochaine visite, sachant que la semaine suivante, elle reçoit des chemises de nuit très glamour. Son portable vibre alors que sa carte est en train de fondre dans la fente du clavier à fil et écran panoramique prévu pour douze chiffres que lui a tendu la sympathique vendeuse métamorphosée en caissière vampirique.

    Elle prend rendez-vous avec Olivier à un grand café en centre-ville vers vingt heures. Il faut qu’il assume un peu lui-aussi et elle lui donne le ton. Cendrillon veut son tour de piste avant l’hiver.

    Olivier reçoit le message cinq sur cinq. C’est le problème du dragueur qui parle trop bien. À faire rêver les caissières avec un langage digne de l’Académie Française, celles-ci veulent d’emblée les dorures et la vaisselle d’argent. Tant pis, qui veut la fin veut les moyens. Il décommande le petit restaurant « régional » et choisit un trois étoiles pour la générale, euh plutôt la première.

    Mais il l’emmènera avec sa golf. Tous les quadras célibataires n’ont pas de BMW. Cette fois, c’est elle qui le fait attendre. Il a pris un whisky. Pas question de l’effaroucher avec un Ricard ou une bière. On the rocks. Ça lui permet de jouer avec la course des glaçons en l’attendant. Quand elle arrive, il a un pincement au cœur. La belle s’est habillée trop classe pour un soir de semaine. Elle se fait donc remarquer à son entrée et comme pour une mariée, chacun sait où va se terminer la soirée rien qu’à sa tenue.

    Son visage relativement ingrat brille tout de même d’une lumière attendrissante d’inexpérience et de bravitude. Son regard brûle derrière ses lunettes d’écaille qu’elle a bien fait de garder. Olivier cache sa honte derrière son sourire. Après tout, il les emmerde tous, ces inconnus qui ricanent dans leur coin. Il se jure tout de même qu’on l’y reprendra plus mais il reçoit Hélène comme une reine, en se levant et en tirant la chaise pour qu’elle puisse s’y asseoir Gagné. Et certains rieurs accompagnés doivent maintenant subir le regard accusateur de leur moitié qui semble leur dire « Moi, tu ne m’as jamais fait ça ».

    — Bonsoir Hélène. Vous êtes... surprenante.

    — Merci.

    Elle se tortille sur la chaise un peu gênée, serrant son petit sac contre elle.

    — Je... vous... Que puis-je vous offrir à boire ?

    — Oh. Pas d’alcool, minaude t-elle, un jus d’orange.

    Un garçon arrive et il commande un autre whisky, ou plutôt un baby et une orange pressée. Hélène sent ses oreilles chauffer dans cette atmosphère tranquille malgré la fréquentation importante. Les gens sont bien habillés ici. Olivier aussi, bien que plus style sportwear que costume. Les conversations se tiennent à voix basse et il n’y a pas d’importuns agités. Elle se sent paralysée, toute petite, face à Olivier qui la dévisage. Il constate les narines pincées, les petits sourires involontaires, sa nervosité...

    — J’ai eu peur que vous ne veniez pas. J’ai été tellement... ce matin.

    — J’avoue avoir été surprise.

    — Et puis je me sens rassuré maintenant. 

    — Je ne regrette pas d’être venue non plus...

    Il est minuit passé et Olivier la raccompagne. Ils ont beaucoup parlé d’eux ce soir. Ils se sont beaucoup menti... par omission. Hélène prend peur. Elle hésite, au pied du mur. Déjà, elle lui a donné une adresse à deux pâtés de maison, pour qu’elle puisse descendre sans qu’il sache où elle habite. Il gare la voiture puis tourne la tête vers elle.

    — Et bien, vous voilà chez vous.

    — Olivier, j’ai passé une excellente soirée.

     "Elle peut" pense Olivier. Son budget loisirs a été passablement écorné pour ce mois-ci. Pourvu que ce ne soit pas en pure perte.

    — Moi aussi. J’aurais voulu qu’elle n’ait pas de fin.

    "Et voilà, la balle est dans son camp."

    — Je travaille à neuf heures demain.

    — Ce sont de longues journées jusqu’à dix-huit heures.

    — Eh oui ! Mais c’est plus souvent vingt heures et ce n’est même pas un plein temps, mais un 32 heures par semaine. J’ai une interruption de 13 h à 17 h sauf en cas de besoin. En période d’affluence, je peux travailler jusqu’à dix heures dans la journée, que je rattraperai en période creuse. C’est ça le crédit temps. On bosse... à la carte des patrons.

    — Je suis désolé de vous avoir rappelé des choses désagréables.

    — Non, vous avez raison, il vaut mieux savoir profiter du temps qu’on a. Vous êtes tenté par un dernier verre ?

    — Un petit alors. Il y a des ballons moins sympathiques que ceux des bistrots.

    — Alors prenez au feu à droite, puis la rue Helme à gauche. J’habite au 12.

    — Petite futée. Vous avez peur des sadiques ?

    — On ne sait jamais à qui on a affaire.

    — C’est vrai, mais en ce moment, je considère plus que ce sont les femmes qui font souffrir. Comme d’autres peuvent soigner.

    — Il faut oublier, oublier ces moments-là...

    — À droite au feu ? C’est parti.

     * *

    "Quelle nuit" songe Olivier.

     Heureusement qu’il a encore la santé et l’endurance. Et il n’est que huit heures. Elle dort encore.

    La chambre est un champ de bataille. Quelques bibelots happés par le maelström ont été bousculés sur les étagères. Il faut dire que tout s’est passé de nuit mais volets ouverts. Alors leurs ombres sur les murs ont pu fusionner en statues improbables à huit membres et deux têtes, parfois curieusement placées. Lorsque la bûche glacée du début a commencé à fondre, ce fut le début du délice. Mais ensuite, des cratères en fusion se sont ouverts sur son corps, au creux de douces doudounes qui ont caressé chaque parcelle de sa peau, qui ont plongé ses sens dans d’effroyables voluptés. Sons et odeurs n’ont pas été en reste. Hélène a vite appris à répondre à ses envies, n’a reculé devant rien, est allée au devant comme un brave petit soldat.

    Il fait jour dans la chambre. Il en profite pour écarter la couette. Elle est nue, hormis le collant jarretière qui l’a électrisé. Il la voit de dos : ses bourrelets sur sa peau blanc-jaune, ses cheveux filasses, ses fesses larges et tombantes cotonnées de cellulite... Il est tout de même ému par ses petits pieds et ses mollets potelés. Quand elle se retourne, mal réveillée, ses seins ballottent lourdement, elle a un début de goitre, les creux de ses commissures lui donnent l’air sévère. Ses yeux doux et vaporeux ne brillent plus, mais restent attendrissants. Elle lui sourit un peu marquée par la fatigue et il lui écarte sa mèche qui lui cache ce qu’il veut voir.

    Il l’embrasse sur la bouche, les joues le cou et elle se colle à lui pour une étreinte matinale déjà nostalgique des illusions nocturnes.

    Par moment, Olivier joue avec le corps d’Hélène car il n’a pas l’habitude de faire l’amour avec des femmes en sur-poids même peu important. De plus, Hélène s’offre avec générosité et il ne peut y être insensible. Un moment, il se demande s’il pourrait un peu prolonger cette relation car elle a des bons côtés, mais il sait que le feu de paille s’éteint rapidement, qu’il ne supportera pas de se promener au bras d’un boudin, qu’il n’aura pas vraiment de discussions approfondies avec elle, que leurs vies ne sont pas compatibles. Il répond tout de même à sa passion charnelle avec de tendres baisers déposés au hasard sur son corps. Elle, tout aussi réaliste, préfère s’abandonner à son plaisir même si elle a senti les hésitations et l’enthousiasme émoussé d’Olivier. Elle comprend, et elle savait à l’avance, que l’attrait de la nouveauté serait passé au réveil et que l’homme à ses côtés pense déjà à d’autres conquêtes. Au moins, ce n’est pas un éjaculateur précoce ou un débutant maladroit qui lui aura gâché sa première nuit d’amour. En fait elle ne peut savoir le vrai rôle d’Olivier.

    Elle ne le saura jamais. Parce qu’il ne cherchera pas à la revoir, parce que jamais elle ne fera le lien entre cette occasion qui s’est présentée à elle et la sanction qu’elle a subie à son retour au boulot, seulement l’après-midi.

    Sa collègue a été choisie pour le poste à sa place et pendant son absence.

    Sur le moment Hélène est restée interloquée. Mais comme elle avait déjà pleuré après le départ d’Olivier, ses yeux sont restés secs.

     Le prétexte de son manque de sérieux, de ce retard non justifié était prémédité et cousu de fil blanc. Sa collègue couchait avec le directeur du supermarché et voulait le poste de responsable. Pour éliminer Hélène, elle a fait appel à un ami dragueur qui ne pouvait rien lui refuser, et surtout lui devait quelques centaines d’euros.

    Mais déjà Hélène mentalement rebondissait. Son pourri de patron n’était finalement qu’une sous-merde de l’enseigne. Régulièrement passaient des responsables régionaux, en particulier un bon vivant qui profitait de ses déplacements en province pour faire la fête et qui l’avait un peu cherchée la dernière fois alors qu’elle avait fait sa tête des mauvais jours pour le dissuader d’insister. Et lui, ce n’était pas un poste de responsabilité de quinze caissières qu’il pouvait lui offrir, mais peut-être bien de quarante ou cinquante.

    Elle avait, elle en était sûre maintenant, toute la compétence, la motivation et le savoir-faire nécessaires pour obtenir et tenir un poste de ce genre...

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Table des matières

  1. Préface Env. 3 pages / 708 mots
  2. ... Env. / 0 mots
  3. Un Monde Pourri Env. / 0 mots
  4. Les routiers sont sympas Env. 5 pages / 1437 mots
  5. Le cœur d’Hélène Env. 9 pages / 2917 mots
  6. Impitoyable sélection Env. 11 pages / 3259 mots
  7. Pause café Env. 5 pages / 1630 mots
  8. Concurrence déloyale Env. 12 pages / 2501 mots
  9. Mensonges ‬: Entrée en matière Env. 11 pages / 2733 mots
  10. Mensonges : Le tableau de sévices Env. 14 pages / 3537 mots
  11. Mensonges :‭ ‬Point de rupture Env. 15 pages / 3637 mots
  12. Actualités du repas de dimanche Env. 23 pages / 4988 mots
  13. Bleu comme un horizon bouché Env. 9 pages / 1806 mots
  14. Clochemerle en campagne Env. 8 pages / 1782 mots
  15. Un homme en colère Env. 7 pages / 1631 mots
  16. Les autres raisons de se lamenter Env. / 0 mots
  17. Représentation publique Env. 6 pages / 1322 mots
  18. Fuck Env. 8 pages / 1653 mots
  19. Jusqu’aux limites Env. 7 pages / 1570 mots
  20. Explosion Env. 5 pages / 1201 mots
  21. Contrôle permanent Env. 32 pages / 7336 mots
  22. Les vautours Env. 12 pages / 2687 mots
  23. Les trains de l’aube Env. 5 pages / 1034 mots
  24. La Lumière Env. 7 pages / 1597 mots
  25. Révisons nos classiques Env. 1 page / 11 mots
  26. L’auberge montagnarde entre la station de skis et Lyon Env. 3 pages / 523 mots
  27. Vivre ou laisser mourir Env. 3 pages / 673 mots
  28. Le multiplexe à Lyon Env. 4 pages / 778 mots
  29. Mauvais sang à se faire Env. 3 pages / 655 mots
  30. L’invention de la mort qui tue Env. 4 pages / 901 mots
  31. Encore un accroc Env. 3 pages / 770 mots
  32. De pire en vamp pire Env. 4 pages / 751 mots
  33. Adieu pyro-vamp Env. 3 pages / 808 mots
  34. À feu et à sang Env. 3 pages / 569 mots
  35. Sangtiments Env. 3 pages / 555 mots
  36. Un père attendrissang Env. 4 pages / 853 mots
  37. Bleu noir rouge Env. 3 pages / 783 mots
  38. Sang arrêt en gare Env. 5 pages / 1067 mots
  39. Un jour sang Env. 2 pages / 514 mots
  40. Sang pitié Env. 4 pages / 878 mots
  41. Décryptage et exorcisme. Env. 5 pages / 1075 mots
  42. Les cahiers du Pitbull Env. / 0 mots
  43. Prologue Env. 2 pages / 286 mots
  44. Mélodie en sous-sol Env. 14 pages / 3618 mots
  45. Emma et moi émois Env. 14 pages / 3416 mots
  46. Nuit d ’Aurore Env. 9 pages / 2162 mots
  47. Prudence sur la route Env. 18 pages / 4602 mots
  48. Dans le mille d’Émilie Env. 14 pages / 3216 mots
  49. Le mariage de Marie-Ange Env. 22 pages / 5243 mots
  50. Les bonus Env. 1 page / 0 mots
  51. L’ordre en Dorémi Env. 3 pages / 432 mots
  52. Le pendu Env. 1 page / 171 mots
  53. A.A.A.A.:‭ ‬Administration Automatisée Autoritarisée d’Autocrates Env. 10 pages / 2181 mots
  54. Portefeuilles froids,‭ ‬campagnes chaudes Env. 7 pages / 1518 mots
  55. Libres et Insoumis Env. 15 pages / 3297 mots
/ du chapitre 5 sur 55
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