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Un monde pourri... et autres raisons de se lamenter
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- Catégorie : Littérature générale > Nouvelles
- Date de publication sur Atramenta : 15 mars 2013 à 18h48
- Dernière modification : 15 mars 2013 à 18h54
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- Longueur : Environ 373 pages / 93 272 mots
- Lecteurs : 444 lectures
Cette oeuvre est complète, mais a besoin de relecteurs.
Un monde pourri... et autres raisons de se lamenter (Oeuvre réservée à un public averti)
Emma et moi émois
Je récidive. Non, je ne vais pas vous raconter chaque fois que je mets le couvert pour une femme. Mais j’ai reçu quelques lettres suite à ma première publication sur InLicencioVoluptas. Il semblerait que ça plaise et il y a eu un max de télédéchargements. Une spécialiste m’a d’ailleurs écrit "Cher Pitbull, vous vous êtes lamentablement fourvoyé et les flammes de l’enf...". Non, je me trompe de mail. Voila le bon. "Pitbull, tu ne sais pas encore de quoi tu parles. D’ailleurs, ton choix inconscient de raconter une aventure avec une femme plus âgée que toi est bien la preuve que tu es vierge. Ton embarras était perceptible et tu as eu besoin de te cacher dans un lieu souterrain. Pourtant, tu as de l’imagination, mais si tu veux écrire du X, il va falloir que tu t’enhardisses".
Bon, je confirme, je suis vierge, à savoir que je suis né début septembre. Ce qui paraît-il n’est pas compatible avec l’imagination. Comme quoi l’astrologie, c’est du vent. Et pour m’"enhardir", que dois-je comprendre ? Écrire plus "osé" ? D’ailleurs, ça tombe bien. Il m’en est arrivée une bien bonne...et bien jolie.
S’il y a bien quelque chose que je n’aime pas, c’est aller chez le docteur, même quand je vais bien. Mais la visite médicale d’aptitude est obligatoire, et dans mon métier de vigile, je dois être déclaré en bonne (et due ?) forme.
C’est donc en survêt et décontracté que je me présente au cabinet du Dr Werber, un vieux schnocque qui expédie l’affaire en deux temps trois mouvements. Il est docteur de quand tout va bien, car si on a un problème, il ne faut pas aller voir un docteur de la médecine du travail, mais un vrai qui fait payer ses consultations. Après une bonne demi-heure d’attente, une jeune blonde en blouse blanche m’invite à entrer dans le local de consultation.
J’essaie avec un sourire de faire la meilleure figure possible, mais c’est assez désespéré comme tentative dans mon cas. Néanmoins, elle y répond ce qui est la marque d’une bonne éducation.
— Asseyez-vous donc tandis que je consulte votre dossier.
— Le docteur Werber...
— ...vient de prendre une retraite bien méritée.
— Et vous...
— J’en suis encore bien loin. Docteur Thom Emma, diplômée depuis peu de l’Académie de Bordeaux.
Elle me montre du regard son beau diplôme accroché au mur.
Le docteur est une femme. Et gironde en plus. Elle va savoir pour... J’en rougis, j’en suis très gêné, et le simple fait d’y penser me met dans un état priapique. Il y a le bureau entre nous et elle ne peut voir, tant que je suis assis, le chapiteau dressé entre mes jambes. j’essaie de penser à autre chose. La misère dans le monde, la momie de Toutankhamon, le Nasdaq, la reine d’Angleterre, sa voix jeune et rieuse me demandant si depuis l’an dernier, je n’ai pas eu d’opération chirurgicale, de problèmes de santé, ou d’accident de ski me ramène à son doux visage et à son buste avantageux.
— Vous pratiquez du sport intensif...
— De la course à pied, du sport en salle et de l’aïkido.
— Je vais prendre votre tension...
Je me courbe en avant, essayant vainement d’écraser avec le bras droit la mâture qui tend le survêt. Je lui présente de profil mon bras gauche. Elle m’installe son tensiomètre, commence à pomper.
— Redressez-vous, fait-elle.
Elle ne croit pas si bien dire, car lorsque je plaque mon dos au dossier, et que mon bras droit retombe le long de mon corps tandis que sa poitrine est à trente centimètres de mes yeux, je l’entends pousser un petit cri de surprise.
— Ne vous inquiétez pas, plaisante-t-elle, ce sont des choses qui peuvent arriver, et il vaut mieux ça que le contraire non ?
Je déglutis et articule un "oui" de premier communiant.
— J’ai d’ailleurs une solution toute trouvée.
Elle revient avec une bombe d’éther. Me la tend en souriant, et l’air de rien les yeux fixés sur ce qu’elle ne saurait voir. Je vaporise... en vain.
— Faites-le directement.
Je soulève donc mon pantalon et l’objet du déni se déploie totalement. L’insolent gazé et rafraîchi n’en baisse pas la tête pour autant. Tout au plus oscille-t-il pour mieux reprendre crânement la verticale. J’ai la gorge un peu serrée et le bras aussi.
— Je vais prendre votre pouls. Incroyable, vous êtes à peine à quatre-vingt-dix. Vous avez un cœur de sportif.
— Pourtant, il lui arrive de battre plus vite.
— Ça vous arrive souvent, ce genre de choses ?
— Je travaille de nuit. Je ne croise pas de femme dans le cadre de mon travail. Cela n’arrive d’habitude que dans les circonstances qui l’autorisent.
— Je dois reconnaître qu’aujourd’hui les circonstances a priori ne s’y prêtaient pas.
— Je ne voudrais pas que vous puissiez vous en sentir offensée.
— Oh, je pense qu’une femme ne peut qu’y voir des hommages. Mais je n’ai pas l’intention de poursuivre cette visite tant que ce problème ne sera pas réglé.
Je commence à appréhender fortement. Vais-je avoir droit à une injection de bromure, un coup du marteau à genou, un garrot ? Elle enfile une paire de gants chirurgicaux avec des claquements secs, puis revient vers moi. Elle vide la moitié d’un tube de vaseline dans sa paume et commence à me ... oui, me secouer.
Je la regarde dans les yeux, incrédule, mais son visage refermé semble me dire qu’il faut ce qu’il faut, que la fin veut les moyens etc. etc. Ce n’est pas vraiment excitant, et cela ne me calme pas non plus. Bref, stoïque, j’attends moi-aussi que le traitement fasse son effet. Je dois lui reconnaître une certaine dextérité, une souplesse dans le poignet ainsi qu’un certain savoir-faire qu’une simple leçon d’anatomie fonctionnelle n’a pas pu dispenser.
Elle s’est maintenant placée devant moi et ses yeux semblent me jauger tandis qu’elle utilise aussi la peau de l’intérieur de son bras pour caresser la mienne. Au bout d’une dizaine de minutes, je commence à trouver le temps long. J’en ai la gorge serrée, et si je suis au paroxysme de l’érection, je ne ressens aucun prémice d’un plaisir libérateur. Je grimace même, car le caoutchouc commence à m’irriter.
— Laissez-vous aller, fait-elle.
— Vous pourriez remettre un peu de vaseline ?
— Oh, désolée.
Elle stoppe son geste, et je peux constater qu’elle a son bras qui se fatigue plus vite que le mien. Elle retourne à ses instruments, revient avec un truc pour regarder les tympans et me le plante dans chaque oreille.
— Je croyais que c’était une légende, dis-je.
— Oh non, je faisais juste un test d’hygiène corporelle.
— J’ai pris une douche, je me suis lavé les dents et débouché les oreilles avant de venir, comme avant toute consultation médicale.
— Si vous saviez le nombre de gens qui n’ont pas ce genre d’attention pour leur docteur. Je vais donc pouvoir aux grands maux appliquer les grands remèdes.
Joignant le geste à la parole, ou plutôt le premier succédant à la seconde, puisque elle-aussi est bien élevée, elle m’offre une petite gâterie bien loin de la confiserie d’origine qu’on pouvait espérer quand petit, on avait été bien sage pendant la prise de sang. Je penche la tête en arrière dans un premier temps, sous l’effet du plaisir comme de l’incrédulité. Elle en profite pour s’installer confortablement sur ses genoux, face à moi. Je me tais moi-aussi pour ne pas lui donner la tentation de répondre. Une mouche sortie de nulle part commence à virevolter dans la pièce. Finalement, on n’est jamais tranquille.
Je prépare toutefois une réponse à une question qui ne saurait tarder, car une seule de ses mains est occupée à me tenir en place tandis que sa bouche déploie un éventail très large de caresses diversifiées, inventives et sophistiquées, dont la succession compose une véritable ode au bonheur des sens, que Beethoven, autre odeïste reconnu, n’aurait pu qu’apprécier à sa juste valeur.
L’autre main se balade dans le secteur du périnée.
— Un éclat de sous-munition américaine larguée par les Israéliens sur laquelle mon camarade a marché au Liban en 1984 lors d’une patrouille. Il a perdu sa jambe et l’autre a bien été abîmée aussi. J’étais à dix mètres derrière lui. Je me dis que finalement, j’ai eu de la chance, anciencombattante-je stoïquement.
Elle hoche légèrement la tête d’acquiescement, ce qui brise le rythme de la partition initiale sans pour autant en altérer la qualité. Malgré moi, je lui caresse la base du cou et les épaules pour la soutenir dans son dévouement altruiste qui fait honneur à sa profession. Néanmoins, je reste de thermopyle, de marbre chaud plus précisément. Vous ai-je dit qu’elle porte sa blouse par-dessus une petite robe d’été à fleurs très seyante qui lui va jusqu’à mi-cuisse, soit juste dix centimètres en dessous des pans de la blouse ? Il est vrai que tant qu’elle était derrière son bureau et que je matai l’étage supérieur, cela n’avait aucune importance. Mais maintenant qu’elle se présente à moi, en me tournant le dos, manifestant l’intention de me chevaucher, je dois faire un énorme effort sur moi-même pour poser mes mains sur chacune de ses fesses et l’écarter de moi.
— Docteur, vous oubliez les précautions élémentaires de prophylaxie.
— Vous avez raison.
J’ai toujours le nécessaire dans mon portefeuille, car j’ai ma marque et mon modèle préféré à la taille XXL. Je pense qu’il est inutile de lui demander son parfum préféré à ce stade et je choisis le modèle blanc (un peu douteux quand même) pour rester dans le contexte. Elle insiste pour le mettre en place elle-même. Elle est tellement douée que j’ai l’impression qu’elle vient de me mettre un gant de soie. Grand moment de suspense. Dans ces cas-là, j’essaie de deviner jusqu’où ma partenaire parviendra à me faire disparaître en elle. C’est intéressant ensuite de comparer entre au début, et à la fin, où elles gagnent toujours un peu de terrain. Je reste aussi immobile afin de ne pas nuire à sa concentration et ressentir sa première impression. Son seuil engageant ne me fait pas languir et si le couloir semble étroit, il sait aussi être accueillant et permettre le passage en douceur sans se cogner. Elle s’appuie sur ses genoux et entame la première descente. Son corps ondule d’avant en arrière, hésitant entre se pencher en avant ou se cambrer. Elle gère son recul avec ses talons, ses appuis et son équilibre pour ne pas risquer retomber un peu vite. Ces hésitations de débutante m’émeuvent toujours, car des femmes aguerries pourtant face à l’inhabituel redeviennent des innocentes pleines de bonne volonté et à la recherche du plaisir. Tant de types se plaignent de l’habitude. Moi, je suis toujours sensible au caractère unique dont mes partenaires à chaque fois me gratifient. C’est malheureusement quand satisfaites, elle me regardent en face que la magie s’évanouit. On n’en est pas encore là.
Ses fesses blanches au galbe encore lisse ne parviennent pas jusqu’à mes cuisses, et j’ai l’impression qu’elle est un ange en sustentation qui est juste posé au dessus de moi. La belle dans un souffle chaud atteint sa première limite. Elle en joue par quelques allers-retours très courts de repérage, puis elle entame un va-et-vient plus ample qui met en action son corps entier dans une danse lascive dont je suis le pivot. Je me courbe un peu sur le siège pour pouvoir mieux poser ma tête et moi-aussi me laisser aller au plaisir montant que la caresse de son écrin me procure.
— Dites, vous pourriez y mettre un peu du vôtre au lieu de vous endormir.
Joignant le geste à la parole, elle se détache et se pose sur le bureau, face à moi, pour me forcer à me lever.
— Pardonnez-moi. Je ne voulais pas vous interrompre dans votre traitement.
— Il faut que le malade désire guérir si on veut qu’il soit efficace.
— J’apprécie votre sollicitude.
— Dépêchez-vous, j’ai une autre consultation dans un quart d’heure.
Une fausse note, là encore. La planification du temps par les femmes m’échappe totalement. Quand on leur donne rendez-vous, elles sont toujours en retard. Mais quand il s’agit d’amour, elles sont toujours pressées, alors qu’elles se plaignent dans le même temps du peu de temps que leur partenaire leur consacre. Elle est dans le futur, et non dans le présent.
Cette course doit lui donner l’orgasme, qui lui permettra d’avoir une bonne journée, journée pleine d’obligations quotidiennes. Je m’approche d’elle, et plus je me rapproche, plus ses jambes tremblotent. Quand je pose mes mains sur le bureau, de part et d’autre de son assise, je peux voir dans ses yeux tout l’effet que je lui fais. Pour ne pas gâcher son plaisir par la vue de mon visage ingrat, je cache celui-ci dans son corsage bien rempli, bisant sa douce peau blanche avec délectation avant de trouver, avec le même instinct qu’autrefois, de quoi mordiller tendrement. Je la libère de l’entrave de ses sous-vêtements devenus inutiles pour le soutien et qui trop petits l’empêchent de respirer bien que son besoin d’oxygène ne semble pas satisfait. J’avise une bombe d’icelui posée là et lui en administre un coup. Elle rit, mais d’une drôle de voix m’enjoint de ne pas recommencer. Elle s’allonge totalement sur le bureau, remontant ses jambes à mon cou. J’en profite pour lui ôter ses chaussures et embrasser les pieds de reine qu’elles contenaient.
Quelques minutes plus tard, je m’écarte et elle se lève. Tel un danseur de rock, je lui fais faire demi-tour et la penche en avant. Même si son sort peut homonymement s’apparenter à celui d’un gant, d’une chaussette ou d’un pull-over, je la traite comme une perle, à l’indienne, caressant le bas du dos et l’arrière de ses cuisses comme un pygmalion aveugle modelant une déesse. J’écarte sa blouse sur un côté tout en remontant sa robe, afin d’admirer son dauphin tatoué à hauteur de la dernière dorsale. Comme lui, je plonge et replonge dans le doux ressac de ses hanches.
La houle qui roule amasse écume et la demoiselle haut perchée sur la pointe des pieds se soulève à bout de bras, remonte ses jambes contre mes cuisses et doucement se pose sur son bureau. Je l’attrape par ses genoux et ses pieds viennent frotter le long de mes coudes. Elle pose un coté de sa tête sur ses bras croisés me présente un profil radieux et charmant. Je n’aurais maintenant aucune difficulté à me laisser aller, surtout qu’elle tremble de partout et gémit doucement sous moi, mais elle mérite mieux.
Je la quitte donc, puis la ramène à moi. J’ai l’impression de tenir un oiseau entre mes bras tellement elle tremble et que son cœur bat fort. Ses yeux sont flous. Elle est une marionnette. Je ne résiste pas au plaisir de la prendre entre mes bras pour la porter sur la table d’auscultation. Elle couchée, les jambes semi-pliées, moi au-dessus d’elle avec les pieds au sol, ses bras en collier autour de mon cou, les miens le long de son buste, les mains contre ses omoplates, les doigts la bloquant par les épaules ...
C’est ainsi qu’Emma aima et moi j’aimai. Elle me griffa un peu, rajoutant à mes cicatrices la marque de son plaisir. Mais bien sûr, mon problème n’est pas encore résolu. Je n’ai pas tous les jours la chance de croiser si belle aubaine. Alors je fais durer maintenant, pour profiter de chaque seconde. Emma récupère vite. Sa main estime la fermeté du bonhomme. Elle veut parvenir à ses fins. Son sens du devoir n’est pas satisfait. Cela devient de l’acharnement thérapeutique, soit, mais son honneur de femme est en jeu maintenant qu’elle s’est départie de sa froideur professionnelle.
— Viens à ma place. Ça va être ton tour.
Elle déroule le tapis de papier et je m’installe.
— Tu es fort, insiste t-elle dans la familiarité, mais il me reste encore quelques ressources.
Elle m’embrasse, avec le baiser de l’araignée qui va dévorer le mâle. Puis, elle monte, me monte, se démonte. On dirait une gymnaste sur sa poutre. Elle se couche sur moi et ses pieds remonte sur le haut de mes cuisses tandis que son visage et ses cheveux frôlent le mien. Son buste ferme à peine déformé me réchauffe le cœur Quelques va-et-vient assassins puis elle se redresse, tressaute perpendiculairement, jambes traîtreusement serrées posées sur mon estomac. Elle écarte les jambes, s’incline en arrière, pose ses mains sur mes tibias, ses pieds me caressant les oreilles, le haut des épaules, les pectoraux tandis qu’elle ondule en me serrant en elle. Ensuite, la coquine pose ses talons sur la table, ses bouts de pied me rentrent dans les flancs et elle se soulève, ne dissimulant rien à mon regard. Je suis sûr que ce genre de procédé honteux pour briser la résistance d’un homme respectable est interdit par la convention de Genève. Pas la peine de vous décrire ce que vous devriez tous connaître Et pourtant, j’en rougis jusqu’aux oreilles car son regard se moque de moi, maintenant qu’elle sait qu’elle va gagner.
Et hop ! À nouveau au dessus de moi, rotation et elle s’allonge tout en remontant ses pieds au plus haut de mon entrecuisse en me caressant avec ses talons. Sa tête se pose contre la mienne et je respire ses cheveux, son cou, sa joue...
Elle s’aide des mains posées à plat et de ses jambes pour soulever son centre de gravité, puis se laisser retomber. Je sens venir la débâcle et la demoiselle n’en augure certainement pas des conséquences. En une seconde, du bras droit, je lui attrape les deux jambes et la soulève assez haut pour me libérer, de la main gauche, je détourne mon membre qui l’avait en ligne de mire.
Le préservatif est expulsé par la pression et retombe floquement à terre. Une mouche qui attendait un peu de silence pour se faire entendre se fait engluer par surprise. Une troisième fusée, dans sa trajectoire funeste, percute un cadre en verre contre le mur. Son attache avait-elle été fragilisée par les ondes sismiques précédentes ou Hippocrate hypocrite vit-il là l’occasion de manifester sa désapprobation ? En tous cas, le diplôme de médecine de la belle tombe au sol dans un fracas de verre brisé.
— Merci, bredouille-t-elle malgré tout reconnaissante et encore surprise des conséquences de son imprudence.
— Tout le monde n’apprécie pas et je n’aurais pas voulu laisser un mauvais souvenir.
— Vous êtes décidément un cas.
C’est fini. Elle a retrouvé sa culotte et son sérieux, même si elle garde son sourire. Le vouvoiement redevient de rigueur. Je n’existe plus. Elle se rassied derrière son bureau, retrouve son carnet, un stylo et du geste m’invite à m’asseoir en face.
— Bon, vous êtes apte. Pas besoin de procéder à d’autres tests d’efforts, ni de préjuger de votre état psychologique. Néanmoins, votre énergie, bien que canalisée, doit pouvoir en cas de forte tension, être traitée comme il convient. Je vous prescris donc un peu d’homéopathie, afin de vous détendre au réveil. Si malgré tout, vous n’étiez pas en état de pouvoir travailler, j’y ai rajouté le numéro d’une infirmière libérale très compétente. Elle saura sans aucun doute vous administrer le bon remède. Vous n’avez qu’à lui donner mon nom et elle viendra en priorité chez vous.
— Merci de votre compréhension docteur.
— C’est aussi une bonne amie à moi. Et j’espère bien vous revoir en aussi bonne forme l’année prochaine.
Table des matières
- Préface Env. 3 pages / 708 mots
- ... Env. / 0 mots
- Un Monde Pourri Env. / 0 mots
- Les routiers sont sympas Env. 5 pages / 1437 mots
- Le cœur d’Hélène Env. 9 pages / 2917 mots
- Impitoyable sélection Env. 11 pages / 3259 mots
- Pause café Env. 5 pages / 1630 mots
- Concurrence déloyale Env. 12 pages / 2501 mots
- Mensonges : Entrée en matière Env. 11 pages / 2733 mots
- Mensonges : Le tableau de sévices Env. 14 pages / 3537 mots
- Mensonges : Point de rupture Env. 15 pages / 3637 mots
- Actualités du repas de dimanche Env. 23 pages / 4988 mots
- Bleu comme un horizon bouché Env. 9 pages / 1806 mots
- Clochemerle en campagne Env. 8 pages / 1782 mots
- Un homme en colère Env. 7 pages / 1631 mots
- Les autres raisons de se lamenter Env. / 0 mots
- Représentation publique Env. 6 pages / 1322 mots
- Fuck Env. 8 pages / 1653 mots
- Jusqu’aux limites Env. 7 pages / 1570 mots
- Explosion Env. 5 pages / 1201 mots
- Contrôle permanent Env. 32 pages / 7336 mots
- Les vautours Env. 12 pages / 2687 mots
- Les trains de l’aube Env. 5 pages / 1034 mots
- La Lumière Env. 7 pages / 1597 mots
- Révisons nos classiques Env. 1 page / 11 mots
- L’auberge montagnarde entre la station de skis et Lyon Env. 3 pages / 523 mots
- Vivre ou laisser mourir Env. 3 pages / 673 mots
- Le multiplexe à Lyon Env. 4 pages / 778 mots
- Mauvais sang à se faire Env. 3 pages / 655 mots
- L’invention de la mort qui tue Env. 4 pages / 901 mots
- Encore un accroc Env. 3 pages / 770 mots
- De pire en vamp pire Env. 4 pages / 751 mots
- Adieu pyro-vamp Env. 3 pages / 808 mots
- À feu et à sang Env. 3 pages / 569 mots
- Sangtiments Env. 3 pages / 555 mots
- Un père attendrissang Env. 4 pages / 853 mots
- Bleu noir rouge Env. 3 pages / 783 mots
- Sang arrêt en gare Env. 5 pages / 1067 mots
- Un jour sang Env. 2 pages / 514 mots
- Sang pitié Env. 4 pages / 878 mots
- Décryptage et exorcisme. Env. 5 pages / 1075 mots
- Les cahiers du Pitbull Env. / 0 mots
- Prologue Env. 2 pages / 286 mots
- Mélodie en sous-sol Env. 14 pages / 3618 mots
- Emma et moi émois Env. 14 pages / 3416 mots
- Nuit d ’Aurore Env. 9 pages / 2162 mots
- Prudence sur la route Env. 18 pages / 4602 mots
- Dans le mille d’Émilie Env. 14 pages / 3216 mots
- Le mariage de Marie-Ange Env. 22 pages / 5243 mots
- Les bonus Env. 1 page / 0 mots
- L’ordre en Dorémi Env. 3 pages / 432 mots
- Le pendu Env. 1 page / 171 mots
- A.A.A.A.: Administration Automatisée Autoritarisée d’Autocrates Env. 10 pages / 2181 mots
- Portefeuilles froids, campagnes chaudes Env. 7 pages / 1518 mots
- Libres et Insoumis Env. 15 pages / 3297 mots
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