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Un monde pourri... et autres raisons de se lamenter
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- Catégorie : Littérature générale > Nouvelles
- Date de publication sur Atramenta : 15 mars 2013 à 18h48
- Dernière modification : 15 mars 2013 à 18h54
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- Longueur : Environ 373 pages / 93 272 mots
- Lecteurs : 444 lectures
Cette oeuvre est complète, mais a besoin de relecteurs.
Un monde pourri... et autres raisons de se lamenter (Oeuvre réservée à un public averti)
Mélodie en sous-sol
C’est là qu’elle m’avait donné rendez-vous. Un parking souterrain. Je ne connaissais d’elle qu’un prénom (Mélodie) et qu’une plaque d’immatriculation. Je l’avais levée sur le net, et j’étais averti, ce n’était pas une première main.
Pour celles que ça intéresse, mon pseudo, c’est « Le Pitbull ». Quand je tiens, je ne lâche pas. Et je sais ce que je veux. Avec ce pseudo, les filles ne s’étonnent pas de mon faciès peu engageant. Mais ma fiche remplie par mes précédentes coquettes parle pour moi. « Du marteau piqueur de velours » au « démonte-pneu qui te déjante en moins de deux », il y avait le « trombone qui coulisse », « le concombre masqué », « le perchoir aux alouettes » et tout un tas d’autres appellations contrôlées qui témoignaient d’un sexe de bonne taille, infatigable et prévenant. Et oui, il ne faut pas non plus effrayer les donzelles, et aucune n’avait fait mention de points de suture ou de longues périodes de convalescence après m’avoir rencontré.
Il faut dire que j’avais été bien instruit la première fois, quand j’appris, de la bouche même d’une copine de ma grande sœur que mes dimensions largement au dessus de la moyenne ne seraient appréciées que si je savais doser mon effort et laisser le temps à ma partenaire de s’adapter. Je ne vous raconterai pas cette première fois, toute en nuances, qui après quelques déconvenues honteuses pour moi, s’acheva en une apothéose qui me fit croire au coup de foudre. Mais non, j’étais de ceux qu’on se tape sur les bons conseils d’une amie, mais pas de ceux qu’on montre à son bras et qu’on présente à sa mère. Mais les gars, la prochaine fois que vous vous demanderez ce que cette sale gueule a que vous n’avez pas pour lever celle que vous matiez depuis le début de la soirée en cinq minutes, osez penser là où vous n’osez pas regarder, dans les toilettes publiques, quand alignés face à un mur, vous êtes plusieurs à vous soulager.
Nos anges nous prétendent que cela ne fait pas tout, mais elles aiment bien s’en assurer, et les occasions ne sont pas si fréquentes. Alors, quand je ne me prends pas un râteau ou même parfois une gifle, j’ai droit à un regard qui ne croise pas le mien. Vous aimeriez bien savoir ce qu’elles disent dans ces cas-là. C’est un autre de mes petits secrets. Mais j’aime ces étincelles qu’elles ont ensuite dans leurs yeux, dans l’attente d’atteindre enfin le lieu tranquille où elles vont pouvoir en avoir le cœur net.
Comme je le disais, la plupart une fois satisfaites, ne veulent plus être vues avec moi au grand jour, surtout quand elles craignent qu’on connaisse ma réputation et qu’elles risquent alors être cataloguées par le reste de la société. Après tout, cette hypocrisie m’arrange. je suis célibataire, et je n’ai pas ensuite à payer le prix pour avoir vu l’intimité de la dame. Ce qui est formidable, c’est que je n’ai rien à demander ou proposer, elle veulent tout essayer quand elles sont avec moi.
Avec l’âge, je me suis fait une raison. Je me suis forgé un caractère. Je me suis créé un personnage. Alors, j’ai réponse à tout quand elles font mine de s’intéresser à autre chose que mon engin. Je suis un aventurier. J’ai voyagé durant ma brève carrière militaire. J’ai mon lot d’expériences tragiques. Ma gueule dans mon emploi de vigile est un CV à elle toute seule. Et bien croyez-moi, aucune ne m’en demande plus. Celles que je préfère sont celles qui prennent le temps de remettre le couvert après le petit déjeuner avant de quitter ma vie.
Au moins, je sais qu’elles ont aimé notre brève rencontre, et qu’elles savent assumer tout le sel de la vie, puisque après m’avoir vu au réveil, elles ont quand même demandé le rappel à l’artiste.
Malheureux en amour, mais heureux d’offrir du plaisir. Souvenez-vous mesdames : « Le pitbull ». Je me déplace sur une centaine de bornes à la ronde. Au-delà, vous faites un petit effort vous aussi. J’ai deux à trois jours de délai pour honorer une demande. Mais il m’arrive qu’on me fasse faux bond. Et le vendredi soir, je sors seul pour rentrer à deux. Oui, je n’ai plus vingt ans. Les samedi, elles sont trop jeunes et les lolitas ont fini de me démoraliser.
Mélodie est une tricheuse. Elle a déclaré quarante-trois ans, mais elle doit en avoir dix de plus. Et elle m’inquiète un peu. Des cheveux teintés en roux et courts. Un tailleur strict, une jupe serrée, des bas, des talons pointus. C’est une carnassière. Elle est sèche comme un coup de trique et ses seins doivent être faux. Trop gros et trop bien équilibrés pour être vrais : tout un investissement pour attirer le regard des hommes. Tout à fait l’archétype de la bourge, cadre dynamique, qui doit écraser du bonhomme à longueur de journée. J’ai d’abord un mouvement de recul. Ce n’est pas aujourd’hui que je pourrai être doux et attentionné. Il va y avoir du rapport de force.
C’est long. Comment ça c’est long ? Dans le X, il faut de l’action dès les premières lignes, le reste, c’est du verbiage, de la perte de temps, du gaspillage de salive. Et puis, la fille doit être jeune, jolie, excitée et excitante. Dites, j’ai prévenu. Je ne fais pas ça pour les éjaculateurs précoces qui tels les pandas, ont besoin d’une stimulation pour réveiller leur asticot. Le sexe, c’est une histoire d’homme qui sait être à la hauteur en toutes circonstances. Mélodie, j’ai bien l’intention de lui apprendre à se mettre sur le dos. Car manifestement, elle serait du genre à s’asseoir sur les convenances, enfourcher une monture, ou rester debout, en s’appuyant contre un mur, en levant la jambe, mais rien à voir avec les manières d’un pitbull que vous laissez terminer contenant votre rage contre la roue de votre auto.
La vie, statistiquement c’est une belle fille pour quatre-vingt-dix neuf…non, pas moches, moins belles, c’est tout. Et c’est avec celles-là qu’on passe nos meilleurs moments. On est plus malheureux avec une jolie qui dit non qu’une moche qui dit oui. Et il ne faut pas croire... la moche, et bien, elle veut elle aussi une érection vigoureuse. Un vrai mec ne se laisse pas intimider, ni par une beauté troublante, ni par des seins qui tombent. Je vous rassure mesdames, les petits seins et les fessiers larges n’ont pas d’effets négatifs sur le moral des hommes. quoi qu’on puisse en dire dans notre société du "Soit belle ou cache-toi". Vous gardez ainsi des poitrines d’adolescentes et vous offrez de vastes étendues à nos mains caressantes.
Je me rapproche de Mélodie. J’ai choisi un style sportwear, avec une chemise assez ouverte. Elle m’arrête avec sa main, en profitant pour tester la fermeté de mes pectoraux. Elle sourit. Je grimace en essayant d’avoir l’air gentil. Le contact bref de ses petits doigts fins m’a fait frémir et mon cortex ayant réalisé la présence d’une femme consentante à moins de trente centimètres commence déjà à envoyer tout azimut des messages d’alerte. « Costaud » fait-elle. Mes séances quotidiennes de musculation y sont pour quelque chose mais je préfère lui parler de mon programme d’entraînement de plongée. C’est un sport à risque qui demande du contrôle de soi comme une excellente condition physique. Sans pour autant le côté ruisselant de sueur nauséabonde qui peut briser l’ambiance. Ses deux mains s’emparent de ma chemise à la base du cou pour m’attirer et elle m’embrasse, s’invitant sans vergogne de sa langue agile. En voilà une qui diplomatiquement ferait l’unanimité entre peuples. Ses quarante-cinq kilos sur un mètre soixante se collent à moi pour une mêlée assez fusionnelle.
Je ne mets plus de cravate depuis qu’une fille m’avait attiré à elle en tirant dessus et s’était vantée d’avoir tenu le pitbull en laisse. Après une apnée assez mayolesque, elle a pris certaines couleurs qui lui vont bien. Quant à moi, je commence à me sentir gêné malgré la coupe du pantalon prévue pour qu’on puisse se sentir à l’aise. Son regard amusé en détecte la cause. « Slip ou caleçon ? » « Boxer ». Je ne lui explique pas pourquoi. Les femmes ne peuvent pas comprendre.
— Nous devions passer la soirée ensemble, dit Mélodie, mais au dernier moment, mes amies ont décidé de sortir ce soir.
Tiens, je vais être associé à une sortie entre filles.
— Nous avons donc peu de temps, dépêchons-nous !
— Là ?
— Oui, à l’angle du mur derrière le quatre-quatre vert. On ne nous verra pas.
A priori, dans un quart d’heure, la soirée est finie pour moi. Ma gentillesse d’homme du monde se lézarde. Après tout, elle va avoir ce qu’elle veut. Avec le petit plus du pitbull.
Elle s’engage la première entre le mur et la bagnole. Il y a soixante centimètres à peine et je suis obligé de passer de profil. Heureusement, au niveau du capot je peux lui faire face tandis que pour elle seule la tête dépasse, quand elle est debout. Elle défait deux boutons de ma chemise et me respire. Je reste les bras ballants. Si je les pose sur ses épaules, je l’écrase. Elle se baisse un peu et me déboutonne le pantalon, baisse la braguette, touche à travers le tissu. Aucun doute pour elle. Elle baisse le haut du boxer et mon sexe plaqué en travers contre la cuisse se détache de celle-ci et se redresse en se balançant deux trois fois avant de rester en position haute.
Elle n’a pas l’air étonnée comme elles le sont d’habitude. Juste satisfaite car son regard s’illumine. Il est à sa hauteur et elle l’incline un peu pour l’embrasser sur le front. Il faut qu’elle se fasse une idée car dans la semi pénombre, elle ne le voit pas bien. Elle plante sa main à la base. Et en pince l’autre bout avec l’intérieur du coude.
— Mais, fait-elle surprise. Il t’en manque une.
Ça, vous n’étiez pas sensés le savoir. Mais comme toutes les femmes, faut qu’elle parle trop. Bon, et puis d’abord, celle qui reste est deux fois plus grosse que les misérables noix dont sont affublés quatre-vingt-quinze pour cent de la population masculine. Ensuite, c’est déjà assez encombré dans le coin. Je me demande comment je marcherais avec le service complet.
— Une mésaventure au Koweït en 1991. Avec les copains, nous devions garder une superbe villa d’un cheikh local. Il avait fui avec une dizaine de ses femmes six mois avant mais en avait oublié une petite douzaine au bercail. Durant quinze jours, ça a été une orgie sans nom. Mais quand il a rappliqué, j’étais dans le harem et mes potes n’avaient pu me prévenir à temps. Ils se sont mis à dix pour me maîtriser et l’autre enturbanné me hurlait dessus. Deux hommes ont baissé mon pantalon. L’autre a fermé sa gueule un moment. Puis il a donné un ordre. Avant même que deux de ses sbires n’approchent, j’ai su que j’allais déguster car les autres m’ont tenu bien plus fermement. Un des affreux avait un truc bizarre dans la main. C’était une boîte à castrer comme je l’ai appris quelques minutes plus tard. Il m’a fait grâce pour la deuxième, certainement par respect et estimant son honneur suffisamment lavé avec une seule.
— Il a quand même répudié ses femmes en bloc.
— Vous n’avez pas porté plainte ?
— C’est eux la loi là-bas.
— Et cette cicatrice ? Un chirurgien maladroit ?
— Une baïonnette en Yougo, mais je préfère ne pas en parler.
Bien sûr, ces deux histoires, c’est du flan, mais avec un peu d’exotisme et de pudeur de combattant, elles préfèrent. Tout d’un coup, ce n’est plus « le pitbull » qui la fait reluire, mais Lawrence d’Arabie mâtiné de Rambo.
— Tu sais, on a bien qu’un seul cerveau et tout le monde s’accorde à dire que ça suffit.
Elle a déjà décroché. La gourmande a bien pris les mesures, avec ses mains pour la base, sa bouche pour l’extrémité, et sa langue qui a fait plusieurs fois l’aller et le retour.
— Je t’attends, qu’elle chuchote en me léchant l’oreille.
Elle me tourne le dos, s’appuie au mur. Je peux me redresser, ce qui me permet de constater qu’aucun intrus ne rode pour l’instant. Si je reste droit, ses fesses m’arrivent à mi-cuisse. Que croit-elle ? Que je vais garder les jambes pliées. Je me casse en deux au dessus d’elle, plie les jambes pour être juste en dessous et commence à remonter doucement. Au fur et a mesure, je la sens se cambrer pour me laisser passer. Je suis étonné de son espace disponible immédiat. Manifestement, Mélodie doit utiliser des accessoires de bonne taille régulièrement. Nous s’en sommes qu’à la moitié, mais je dois m’arrêter un instant. Juste le temps de la saisir en dessous des cuisses par mes bras, de la soulever, de me redresser et de laisser la gravité de moins en moins compensée faire son œuvre.
Elle a heureusement plaqué ses bras sur le mur ce qui a pu éviter qu’elle aille embrasser mes genoux. Je me rapproche un peu plus du mur et elle se redresse. Sa bouche reste ouverte et silencieuse. Elle ne sait encore si elle doit crier ou respirer. Deux trois soubresauts, elle est plaquée au mur et empalée. Je sens ses jambes qui en tremblent d’excitation mais elle reste muette. Il faut dire que dans un parking, ça résonne et la miss préfère rester discrète.
Je lui glisse un gentil « Tu aimes ? » à l’oreille
— Ça me rappelle mes dernières vacances en côte-d’ivoire., répond-elle. Finalement, il était inutile d’aller si loin pour connaître ça.
Je vous l’avais dit que ce n’était pas une première main. Imaginez-vous à ma place. Pour le coup, vous penseriez être un peu court. Mais là cette fois, il va falloir redorer le blason de l’homme blanc auprès de Mélodie.
Je passe mon bras droit par dessus son épaule afin qu’elle puisse s’appuyer dessus et ma main lui caresse le nombril tandis que de l’autre, en passant mon avant-bras en dessous de ses cuisses afin qu’elle puisse s’asseoir, je la soulève un peu et je peux commencer un petit va-et-vient qu’elle semble apprécier. Au bout de quatre minutes, elle commence à devenir plus lourde que ma fonte habituelle et je décide de changer de position. Je la soulève totalement et la pose sur le capot du quatre quatre. Celui-ci indifférent ne proteste pas. C’est un robuste Nissan Patrol ancien modèle, et croyez moi, ne faites pas ça sur un capot de citadine moderne, car le constat sera gênant à remplir.
Je lui relève les jambes et regarde sous son capot, pardon sa jupe. Tout petit déjà, j’aimai bien contempler l’origine du monde. Elle est adepte du ticket chic et ses jambes sont fines et musclées. C’est une femme qui s’entretient. Je la fais glisser sur le dos afin de la remettre dans mon axe et de pousser la porte à nouveau. Sans tirer la chevillette, elle cherre de bon cœur. Je m’appuie avec un pied posé sur le push bar, me penche sur elle et mon archet lui joue « t’as de beaux yeux tu sais, on dirait deux œufs durs ». En effet, elle me griffe les bras, se cambre, ouvre sa bouche toujours silencieuse et regarde derrière elle, enfin essaie. J’aime bien comme ça, mais ses petits pieds à mes épaules sont toujours dans leurs chaussures et les boucles comme le coté de la semelle commencent à m’échauffer des oreilles, que non, je n’ai pas décollées. J’ai de très belles oreilles, et pas du tout disproportionnées comme le reste. D’ailleurs, c’est le seul compliment qu’une chouette fille avait su me faire en me regardant dans les yeux. Je les lui ôte donc et en profite pour lui caresser les pieds à travers la soie de ses bas. Elle semble aimer énormément cette attention. Il faut dire que mes paluches-battoir peuvent être très douces et mes doigts lui décrispent sa voûte plantaire, lui massent ses chevilles tandis que ma cadence souple rythme ses premiers soupirs. Un bruit de voiture qui descend, des pneus qui crissent. Je la saisis lestement, la colle contre mon buste et je saute de trente centimètres de haut pour atterrir en fléchissant les jambes. Sous le choc, elle s’empale à nouveau au plus profond ce qui lui arrache un gémissement et une grimace.
— Ça va ?
— Oui, ne t’inquiète pas.
La douleur passée, c’est à nouveau une vague de tremblements qui l’agite. Je reste accroupi et elle pose ses pieds au sol. C’est elle qui choisit la dose qui lui convient ainsi que le rythme. Elle me griffe les épaules en m’embrassant les pectoraux. Elle joue avec ma petite moquette. Pas question de m’épiler comme certains narcissiques de la muscu. Le côté éphèbe, très peu pour moi.
Elle se dégage, et s’assoit comme si elle essayait une autre voie. Mais la coquine n’y compte pas. Elle est sensible recto verso mais se garde manifestement une voie plus étroite pour les tailles normales. Rassurés, les gars ? Avec Mélodie, vous aurez droit à l’itinéraire bis. Je suis d’accord avec elle. Les autoroutes devraient être réservées aux grosses cylindrées.
Sans passer par la case péage, j’assume de bonnes accélérations entrecoupées de pauses. La mécanique de Mélodie est toujours bien lubrifiée, mais elle commence à connaître des ratés côté régime. Elle laisse aussi échapper quelques petits cris mal étouffés. « Je vais jouir » m’informe-t’elle. Mais pas toi. Ton tour vient après. Je la laisse donc décoller dans une plainte de louve qui monte monte qui va se libérer et elle me mord violemment un sein pour ne pas crier. Je ne suis pas un violent, mais je la tire en arrière par les cheveux de la base de la nuque pour la faire lâcher prise. Je lui colle aussi ma main sur la bouche. Car si elle crie, on va croire que je la viole. Cela n’arrête pas sa chevauchée qui la laisse pantelante. Elle se détache de moi.
— Désolé mon chou. Je vais te faire oublier ça.
Elle me lèche un peu le sang qu’une dent a su trouver pour me calmer la douleur qui s’estompe déjà, et libère mon sexe de son préservatif.
Vous ne m’avez pas vu le mettre ? Dites, faut pas tout vous dire quand même ? Tant qu’on n’a pas de partenaire stable, le préservatif est obligatoire. C’est une simple mesure de bon sens. Primo, il y a toutes les maladies qu’il vaut mieux éviter, mais rappelez-vous qu’il s’agit aussi du plus évident des contraceptifs. Si vous n’avez pas envie de payer une pension pour un gosse que vous ne verrez jamais, pensez-y .
Cette fois, c’est moi qui ai de bonnes vibrations. Mélodie connaît la partition du bonheur au masculin et l’interprète au saxophone comme à la flûte traversière. Et je suis sûr que si tous les instruments étaient en place, elle aurait aussi utilisé les cymbales.
Au moment clé, elle s’arrange pour ne rien laisser perdre. Elle manque un peu de s’étouffer, mais parvient à survivre sans tousser, ni se tâcher.
Je reste quelques instants le regard vague, puis le nez en l’air. Mélodie m’embrasse une dernière fois et m’assure qu’elle me mettra une bonne note et un bon commentaire. J’en suis ravi. Je fais moi-même quelques efforts galants et courtois pour récompenser les dames tout en ménageant leur pudeur. Elle retourne à sa voiture et quitte ma vie. Je me dirige vers une porte marquée « accès interdit à toute personne non autorisée ». Je vais convaincre un responsable de la sécurité d’effacer l’enregistrement de la caméra du sous-sol 2A . Je n’ai pas envie que tout soit sur internet.
Bon, c’est vrai, ce fut un peu bref ce soir, et je ne me suis pas lancé dans d’érotiques descriptions du personnage féminin. Mais dès que je croise une coquine carrossée commak, je vous en fait profiter. Je débute moi, dans le descriptif. Et puis, dans l’action, on n’analyse pas tout et on garde plutôt une bonne ou une mauvaise impression et quelques images chocs. Je ne vais pas vous inventer des acrobaties comme si elle avait été danseuse ou contorsionniste de cirque. La semaine prochaine, je fais Paris-Bordeaux en train de nuit, un vendredi soir. C’est le train des étudiantes qui redescendent le week-end à peu de frais. Toutefois, je n’appellerai pas le second chapitre « Micheline, la reine des wagons-lits ». Ce serait un peu ringard non ?
Table des matières
- Préface Env. 3 pages / 708 mots
- ... Env. / 0 mots
- Un Monde Pourri Env. / 0 mots
- Les routiers sont sympas Env. 5 pages / 1437 mots
- Le cœur d’Hélène Env. 9 pages / 2917 mots
- Impitoyable sélection Env. 11 pages / 3259 mots
- Pause café Env. 5 pages / 1630 mots
- Concurrence déloyale Env. 12 pages / 2501 mots
- Mensonges : Entrée en matière Env. 11 pages / 2733 mots
- Mensonges : Le tableau de sévices Env. 14 pages / 3537 mots
- Mensonges : Point de rupture Env. 15 pages / 3637 mots
- Actualités du repas de dimanche Env. 23 pages / 4988 mots
- Bleu comme un horizon bouché Env. 9 pages / 1806 mots
- Clochemerle en campagne Env. 8 pages / 1782 mots
- Un homme en colère Env. 7 pages / 1631 mots
- Les autres raisons de se lamenter Env. / 0 mots
- Représentation publique Env. 6 pages / 1322 mots
- Fuck Env. 8 pages / 1653 mots
- Jusqu’aux limites Env. 7 pages / 1570 mots
- Explosion Env. 5 pages / 1201 mots
- Contrôle permanent Env. 32 pages / 7336 mots
- Les vautours Env. 12 pages / 2687 mots
- Les trains de l’aube Env. 5 pages / 1034 mots
- La Lumière Env. 7 pages / 1597 mots
- Révisons nos classiques Env. 1 page / 11 mots
- L’auberge montagnarde entre la station de skis et Lyon Env. 3 pages / 523 mots
- Vivre ou laisser mourir Env. 3 pages / 673 mots
- Le multiplexe à Lyon Env. 4 pages / 778 mots
- Mauvais sang à se faire Env. 3 pages / 655 mots
- L’invention de la mort qui tue Env. 4 pages / 901 mots
- Encore un accroc Env. 3 pages / 770 mots
- De pire en vamp pire Env. 4 pages / 751 mots
- Adieu pyro-vamp Env. 3 pages / 808 mots
- À feu et à sang Env. 3 pages / 569 mots
- Sangtiments Env. 3 pages / 555 mots
- Un père attendrissang Env. 4 pages / 853 mots
- Bleu noir rouge Env. 3 pages / 783 mots
- Sang arrêt en gare Env. 5 pages / 1067 mots
- Un jour sang Env. 2 pages / 514 mots
- Sang pitié Env. 4 pages / 878 mots
- Décryptage et exorcisme. Env. 5 pages / 1075 mots
- Les cahiers du Pitbull Env. / 0 mots
- Prologue Env. 2 pages / 286 mots
- Mélodie en sous-sol Env. 14 pages / 3618 mots
- Emma et moi émois Env. 14 pages / 3416 mots
- Nuit d ’Aurore Env. 9 pages / 2162 mots
- Prudence sur la route Env. 18 pages / 4602 mots
- Dans le mille d’Émilie Env. 14 pages / 3216 mots
- Le mariage de Marie-Ange Env. 22 pages / 5243 mots
- Les bonus Env. 1 page / 0 mots
- L’ordre en Dorémi Env. 3 pages / 432 mots
- Le pendu Env. 1 page / 171 mots
- A.A.A.A.: Administration Automatisée Autoritarisée d’Autocrates Env. 10 pages / 2181 mots
- Portefeuilles froids, campagnes chaudes Env. 7 pages / 1518 mots
- Libres et Insoumis Env. 15 pages / 3297 mots
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