Navigation : Lecture libre > Littérature générale > Romans > Trois femmes - Sarah
Trois femmes - Sarah
-
- Catégorie : Littérature générale > Romans
- Date de publication sur Atramenta : 8 juin 2017 à 10h15
- Dernière modification : 23 mars 2018 à 11h52
-
- Longueur : Environ 67 pages / 23 062 mots
- Lecteurs : 59 lectures + 38 téléchargements
Cette oeuvre est incomplète et en cours d'écriture.
Trois femmes - Sarah
Chapitre 20
Jean-Luc se réveilla sur le canapé du salon de la maison d’Henri et de Nathalie en ce samedi matin. Il était arrivé la veille au soir. Il prenait une semaine pour se reposer avant de commencer à travailler avec Henri. Semaine qui serait occupée par la recherche d’un appartement le temps qu’il se retourne. Le mois de novembre tirait ses sombres nuages dans le ciel. Cela faisait maintenant près de deux semaines qu’il était revenu en France. Il avait logé à l’hôtel durant quelques jours le temps qu’Henri puisse le recevoir.
Misaki lui manquait vraiment. Cela ne faisait que deux semaines qu’ils s’étaient séparés presque en larmes à l’aéroport d’Hiroshima-Nishi. La nuit qui avait précédé le départ de Jean-Luc, Misaki l’avait serré contre elle, cherchant sa chaleur et sa présence. « Je te promets que notre séparation sera courte. Je te le promets ma chérie. On sera de nouveau ensemble.
— Je sais. Mais te voir partir, ça me brise le cœur.
— À moi aussi. Mais je te promets que ce sera de courte durée. Je t’écrirai dès que ma situation sera stabilisée. Nous passerons les fêtes de fin d’année ensemble. Je t’en fais la promesse.
— Tu as intérêt à tenir ta promesse ! Sinon…
— Sinon quoi ?
— Sinon je prends l’avion pour la France… Et ça ira mal pour toi ! »
Jean-Luc avait éclaté de rire puis avait embrassé Misaki.
« Misaki, mon japonais est très mauvais pour te le demander, donc je vais utiliser une langue que nous maîtrisons à peu près.
— Qu’as-tu à me demander ?
— Pas grand-chose. »
Jean-Luc desserra l’étreinte de sa compagne, se dirigea vers sa veste posée sur le montant de la chaise et en sortie une petite boite. Misaki se redressa, son cœur battant à tout rompre. Elle se doutait ce qu’allait lui demander Jean-Luc, mais elle attendait une confirmation de son intuition.
« Misaki, tu dois te douter du contenu de cette boite…
— Oui, un peu.
— Donc, inutile de m’agenouiller pour te le demander… Veux-tu m’épouser ? »
La seule réponse qu’eut Jean-Luc fut de voir Misaki lui sauter au cou et l’étouffer avec ses bras.
« Bien sûr que je le veux. »
Misaki prit la bague et la serra dans sa main. Ils passèrent le reste de la nuit blottis l’un contre l’autre. Quand Misaki rentra chez elle après avoir ramené Jean-Luc à l’aéroport, elle s’enferma dans sa chambre, prit l’oreiller de Jean-Luc et le serra longuement contre elle. « Je dois rester forte et attendre sa lettre. »
Jean-Luc se leva et vit une frimousse qui lui était familière. Sarah qui était de retour pour le week-end se précipita dans les bras de son parrain. Elle l’embrassa sur les deux joues et l’invita à prendre le petit-déjeuner avec elle.
Alors que le pain était en train de griller laissant s’échapper une odeur appétissante, Jean-Luc se versa un bol de café. Sarah était si heureuse de la présence de son parrain qu’elle ne pouvait plus s’arrêter de sourire.
« Alors comment va le bourreau des cœurs ?
— De quoi tu parles ?
— Je te parle de ta conquête japonaise…
— Si tu parles de Misaki, tu avais raison. C’était plus qu’une amie. D’ailleurs, si je suis revenu c’est en partie à cause d’elle.
— Vraiment ?
— Tu ne le savais pas ? Je vais travailler avec ton père. J’ai fini par accepter sa proposition. Dès que possible, Misaki va me rejoindre et nous allons nous marier. »
Sarah qui était en train de boire une gorgée de café faillit s’étouffer en entendant cette nouvelle. Elle toussa pour reprendre sa respiration.
« Quoi ? Te marier ? Tu crois que tu ne vas pas un peu vite ?
— Non. Au contraire.
— C’est le démon de midi qui t’attaque ou quoi ? »
Jean-Luc décida d’ignorer la remarque de sa filleule. Le regard de Sarah se fit plus coquin et tandis qu’elle prenait une tranche de pain fraîchement grillée.
« Ça cache quelque chose…
— Rien du tout. Il n’y a rien de caché. Je veux juste vivre avec Misaki. L’épouser est le meilleur moyen de fortifier notre relation.
— Je te crois. Simplement, ça me fait tout drôle de penser que tu vas rester en France maintenant.
— Je te dois énormément, Sarah. Tu m’as permis deux fois de remonter la pente. La première fois quand tu es née.
— Et la deuxième ?
— Quand tu as écrit à Misaki pour lui dire de tenter sa chance.
— Quoi ?
— Misaki me l’a dit quand nous étions à l’aéroport. Tu as eu parfaitement raison d’agir ainsi. »
Sarah se sentit rougir jusqu’aux oreilles. Elle ne pensait pas que son influence puisse être aussi importante.
« Ainsi ma fille est une marieuse, maintenant ? »
Nathalie entra dans la cuisine tout en jetant un regard amusé à Jean-Luc et Sarah. Cette dernière baissa la tête. Son cerveau cherchait un moyen d’échapper à cette situation plus qu’ennuyeuse. Mais son esprit tournait à vide.
« Tu sais, Nathalie, elle se débrouille pas trop mal. Si elle ne réussit pas sa médecine, elle pourra toujours monter une agence matrimoniale ! »
Jean-Luc et Nathalie explosèrent de rire. Le visage de Sarah qui était rouge tourna au cramoisi. Elle avait voulu bien faire et maintenant, la voila qui était réduite à un rôle qui la mettait plutôt mal à l’aise.
« Maman, Jean-Luc, si on parlait d’autre chose, s’il vous plaît ! »
Jean-Luc se leva et alla embrasser sa filleule sur la joue avant de déposer son bol vide dans l’évier de la cuisine.
Table des matières
- Prologue Env. 1 page / 168 mots
- Chapitre premier Env. 4 pages / 1100 mots
- Chapitre 2 Env. 4 pages / 1066 mots
- Chapitre 3 Env. 4 pages / 1098 mots
- Chapitre 4 Env. 4 pages / 1057 mots
- Chapitre 5 Env. 4 pages / 1064 mots
- Chapitre 6 Env. 4 pages / 1158 mots
- Chapitre 7 Env. 4 pages / 1103 mots
- Chapitre 8 Env. 4 pages / 1056 mots
- Chapitre 9 Env. 3 pages / 1043 mots
- Chapitre 10 Env. 4 pages / 1152 mots
- Chapitre 11 Env. 4 pages / 1050 mots
- Chapitre 12 Env. 4 pages / 1066 mots
- Chapitre 13 Env. 4 pages / 1078 mots
- Chapitre 14 Env. 3 pages / 1018 mots
- Chapitre 15 Env. 3 pages / 979 mots
- Chapitre 16 Env. 3 pages / 1056 mots
- Chapitre 17 Env. 3 pages / 1012 mots
- Chapitre 18 Env. 3 pages / 1002 mots
- Chapitre 19 Env. 3 pages / 1015 mots
- Chapitre 20 Env. 3 pages / 942 mots
- Chapitre 21 Env. 4 pages / 1133 mots
- Épilogue Env. 2 pages / 487 mots
- Postface Env. 1 page / 159 mots
Rejoignez nos plus de 44 000 membres amoureux de lecture et d'écriture ! Inscrivez-vous gratuitement pour reprendre la lecture de cette œuvre au bon endroit à votre prochaine visite et pouvoir la commenter.
- Que pensez vous de cette oeuvre ?
- Annonces à propos de cette oeuvre Flux RSS
- L'avis des lecteurs
- Fond : Aucun avis
- Forme : Aucun avis
- Télécharger cette oeuvre
- Partager cette oeuvre
- Raccourcis clavier :
-
- ← page précédente
- → page suivante
- L Lumière (fond noir)
- +/- taille du texte
- M Mise en forme
- P Police
- Lecture libre
-
- Littérature générale
- Fictions historiques
- Contes, légendes et fables
- Érotisme
- Action, aventure, polars
- SF et fantastique
- Littérature humoristique
- Littérature sentimentale
- Poésie
- Paroles de chansons
- Scénarios
- Théâtre
- B.D, Manga, Comics
- Jeunesse
- Jeu de rôle
- Savoir, culture et société
- Défis et jeux d'écriture
- Inclassables
- Librairie Atramenta
- Livres audios
- Atramenta Mobile
- Coup de coeur ?
-
- Nouvelles
6 pages -
- Lire
- Telecharger l'ebook
- Oeuvre déclarée complète, relue et corrigée par son auteur.
- Un merveilleux malheur
- Elsa Saint Hilaire
- Nouvelles