Navigation : Lecture libre > Érotisme > Triptyque d'un soir
Triptyque d'un soir (Oeuvre réservée à un public adulte)
-
- Catégorie : Érotisme
- Date de publication originale : 2016
- Date de publication sur Atramenta : 27 août 2020 à 9h49
- Dernière modification : 27 août 2020 à 10h11
-
- Longueur : Environ 9 pages / 3 144 mots
- Lecteurs : 214 lectures + 52 téléchargements
Cette oeuvre est déclarée complète, relue et corrigée par son auteur.
Triptyque d'un soir (Oeuvre réservée à un public adulte)
Triptyque d’un soir – Chapitre 1 : Sauter ou pas ?
Les clébards gueulaient dans la rue et ça faisait une heure que j’étais à la fenêtre de ma chambre en me demandant si j’allais sauter. « Onze étages ! », me disais-je.
Allais-je me voir partir ?
J’étais trempée par cette chaleur moite de l’été. J’avais faim, plus rien à bouffer dans mon frigo. Seule une pomme flétrie y gisait en attendant de pourrir. Seule, comme moi dans ma vie froide. Dans le noir intense de la tristesse, elle crevait à petit feu.
Je n’arrivais pas à me décider quand le téléphone a sonné. C’était Luc qui prenait de mes nouvelles. Appel intéressé, je lui devais de l’argent. Quelques milliers d’euros que je lui remboursais en petites coupures ou parfois en nature. Une pipe par ci, un petit coup vite fait par là. Une sodomie à la va-vite en serrant les dents.
Je l’aimais bien Luc, il m’écoutait parler après avoir baisé. Il répétait autour de lui que j’étais sa petite amie. Ce qu’il croyait. Il était sincère. Mais il se trompait. Il me fourrait juste le cul.
Il vit tout de suite que j’avais comme une envie du grand saut. Ce n’était pas la première fois. J’en jouais un peu, c’était devenu comme une routine. Un bluff. Un jeu où j’allais perdre un jour, je le savais. Une excuse pour qu’on s’occupe de moi ?
Alors comme une salope j’ai pleuré en lui annonçant que j’allais me foutre en l’air. J’avais tout simplement besoin de compagnie ce soir-là. Je n’avais pas envie de sauter. Quoi que…
Le dernier train était déjà parti et Luc ne conduisait pas encore. Donc c’était râpé. D’habitude, il arrivait en courant dès que mon vagin le sifflait, puis le cul en l’air je l’attendais, pour une nuit, un instant, une levrette, une défonce de troufion, le string baissé.
Il réussit à convaincre son pote Dominique pour qu’ils viennent me chercher tous les deux. Quarante-cinq minutes de bagnole, c’était pas la mort quand même !
Avec ce plan fausse-déprime, j’avais interrompu une soirée entre copains à boire des bières et refaire le monde jusqu’à l’aube. Complicité avortée… comme toutes les grossesses qu’avait vomies mon corps… Je ne voulais pas d’enfant, et il avait cherché plusieurs fois à m’en imposer. Non, je ne me voyais pas avec un ventre énorme puis les seins pleins de lait et des vergetures sur mes belles cuisses tatouées. Je ne me voyais pas baiser à quatre pattes avec ce corps abîmé pour toujours.
Je n’avais jamais compris ce qui les liait tous les deux. Dominique avait trente ans et Luc dix de moins. Il m’attirait son pote, et dès que Luc me l’avait présenté, j’avais eu envie de lui. Je pensais à lui en baisant. Un truc physique sans aucune explication. Il n’avait jamais rien vu, je le croyais coincé avec les femmes et trop occupé avec la sienne et ses problèmes interminables. Il avait fini par la virer cette pauvre fille ! C’était tout frais…
J’étais à l’avant de la voiture et Luc somnolait derrière Dominique. Ma jupe très courte laissait mes cuisses libres et en conduisant, il pouvait jeter un œil quand la lumière des lampadaires d’autoroute s’y posait par intermittence comme des flashs vicieux qui me léchaient l’entrecuisse humide. Il était concentré sur son volant, mais je voyais son regard se poser sur mes jambes et me caresser la peau.
J’avais envie de jouer ! Encore plus envie quand j’avais constaté en me retournant que Luc était vraiment assoupi.
— J’ai besoin de baiser, lui dis-je.
— Tu déconnes Maude ?
— Non. Regarde…
Je levai alors ma jupe et attrapai ma culotte. Je la glissai le long de mes jambes en le regardant avec un air de salope.
J’entrouvris la fenêtre de la voiture et la minuscule pièce de dentelle s’envola sur l’autoroute déserte comme une colombe de l’amour. Abandonnée !
— T’es dingue ? lance-t-il en ralentissant pour sortir sur la bretelle mal éclairée.
— Non. Je vais te surprendre ! Je suis sûre que tu as envie de me baiser ! Je me sens chienne ce soir ! Très chienne.
Alors que je continuais mon jeu, Dominique essayait de suivre la route de campagne blanchie par ses pleins phares. Il aurait aimé les braquer sur mon sexe blond que je fouillais de ma main droite en gémissant et en écartant les cuisses. Je me paluchais sur le siège, rien que pour le perturber. Je prenais mon pied, il se rinçait l’œil. Ça m’excitait de me branler devant lui.
De temps en temps je regardais derrière. Luc avait la bouche ouverte. Moi aussi, mais de plaisir. J’aimais jouer la vicieuse.
Pour continuer ma provocation, je passais mes doigts mouillés sous le nez de Dominique qui sentait le parfum de ma chatte et goûtait mon suc. Il n’en pouvait plus et je l’imaginais me sodomiser, cambrée sur le capot chaud.
J’augmentai alors la cadence et un peu avant de jouir, je mis ma main sur sa braguette. J’en sortis sa queue et la saisis doucement. Juste quelques va-et-vient au creux de ma main douce. Elle était dure, longue et imposante. Un beau braquemart comme je les aimais !
Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes devant l’appartement de Dominique que je laissai la bite en l’air en riant. Il coupa le contact puis la rangea en urgence alors que Luc baillait bruyamment en s’éveillant. Le silence avait interrompu son somme.
Mon jeu continua dans l’ascenseur. J’enlaçai Luc pour l’embrasser tout en relevant ma jupe pour que Dominique ait bien mes fesses nues dans son champ de vision. Je le provoquai avec ce baiser au goût d’exhibition.
Une fois assise sur le canapé, je fis constater à Luc qu’entre mes cuisses, il y avait un lever de soleil. Un horizon jaune sans nuage de coton. Un ciel d’envie. Il en fut retourné et rejoignit Dominique près du frigo pour attraper les bières fraîches. Je sentais Luc mal à l’aise.
Je savais qu’après deux canettes je commençais à chanter et rire, qu’après trois je pissais et qu’à la quatrième je baisais !
Ce jour-là, je fis une exception à la règle. Je décidai de passer directement à la quatrième.
J’avais envie d’eux, alors en les provoquant, je sortis de nouveau le sexe de Dominique puis celui de Luc dans un geste lent qui les surprit.
Ils se regardèrent alors que je me mettais à genoux.
La bouche ouverte, je leur fis signe de s’approcher pour les réjouissances.
Table des matières
- Triptyque d’un soir – Chapitre 1 : Sauter ou pas ? Env. 4 pages / 1136 mots
- Triptyque d’un soir – Chapitre 2 : Sautée ou pas ? Env. 2 pages / 512 mots
- Triptyque d’un soir – Chapitre 3 : Sautée au pas, au galop aussi… Env. 2 pages / 436 mots
- Triptyque d’un soir – Chapitre 4 : Au saut du lit… Env. 2 pages / 487 mots
- Triptyque d’un soir – Chapitre 5 : Sautée et après… les lignes blanches Env. 2 pages / 573 mots
Rejoignez nos plus de 44 000 membres amoureux de lecture et d'écriture ! Inscrivez-vous gratuitement pour reprendre la lecture de cette œuvre au bon endroit à votre prochaine visite et pouvoir la commenter.
- Que pensez vous de cette oeuvre ?
- Annonces à propos de cette oeuvre Flux RSS
- L'avis des lecteurs
- 4 aiment
- Fond : 4.5 coeurs sur 5
-
Très bon : 1 lecteur
À lire absolument ! : 1 lecteur - Forme : 4.5 plumes sur 5
-
Fluide, agréable, sans fautes... : 1 lecteur
Exceptionnelle ! : 1 lecteur
- Télécharger cette oeuvre
- Partager cette oeuvre
- Raccourcis clavier :
-
- ← page précédente
- → page suivante
- L Lumière (fond noir)
- +/- taille du texte
- M Mise en forme
- P Police
- Lecture libre
-
- Littérature générale
- Fictions historiques
- Contes, légendes et fables
- Érotisme
- Action, aventure, polars
- SF et fantastique
- Littérature humoristique
- Littérature sentimentale
- Poésie
- Paroles de chansons
- Scénarios
- Théâtre
- B.D, Manga, Comics
- Jeunesse
- Jeu de rôle
- Savoir, culture et société
- Défis et jeux d'écriture
- Inclassables
- Librairie Atramenta
- Livres audios
- Atramenta Mobile
- Coup de coeur ?
-
- Inclassables
2 pages -
- Lire
- Telecharger l'ebook
- Oeuvre déclarée complète, relue et corrigée par son auteur.
- Chambre d'hôtel
- Marietta Raüschomm
- Inclassables