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Sur les pas d'un martyr - Monseigneur Épalle, 1809-1845
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- Catégorie : Savoir, culture et société > Biographies et témoignages
- Date de publication sur Atramenta : 7 janvier 2016 à 21h36
- Dernière modification : 23 juin 2019 à 14h13
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- Longueur : Environ 197 pages / 63 928 mots
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Sur les pas d'un martyr - Monseigneur Épalle, 1809-1845
De Lyon à la Nouvelle-Zélande
Une semaine plus tard.
— Tu m’emmènes où, aujourd’hui, pour suivre les pas de Monseigneur Épalle ?
Je jette un œil à la fenêtre.
— On reste à la maison. Il pleut.
— Oh… Alors je n’aurai pas droit à la suite de l’histoire aujourd’hui ?
— Si, au contraire ! Parce que notre voyage sera virtuel, et pour un bon bout de temps. Tu comprends bien que la Nouvelle-Zélande, ce n’est pas la porte à côté.
— La Nouvelle-Zélande ? Super ! Ça commence à devenir fascinant…
— Mais je vais te faire travailler. Tu vas dessiner le parcours de son voyage sur la carte du monde que voici. D’accord ?
— Oui !
[7]Le 8 août 1838, Père Jean-Baptiste Chanut prit la diligence pour Bordeaux afin de prendre ses fonctions à Verdelais. Maxime Petit et Jean-Baptiste Épalle voyagèrent avec lui. Ils arrivèrent le samedi 11 et furent reçus par Père Cambis au grand séminaire. Le dimanche, Cambis les accompagna sur le bateau à vapeur jusqu’à Garonelle, un quai d’amarrage sur la Garonne à partir duquel les pèlerins marchèrent jusqu’à Verdelais. Ils restèrent avec le prêtre de la paroisse. Petit et Épalle retournèrent à Bordeaux pour rencontrer Baty.
[8]C’est au mois de septembre 1838 que le Père Jean-Baptiste Épalle, encore simple prêtre, partit pour l’Océanie. Il était accompagné de deux confrères : le P. Claude-André Baty, du diocèse de Belley, [… et] le P. Maxime Petit, du diocèse d’Arras, âgé de quarante et un ans.
[9]Le second groupe de maristes partit de Bordeaux sur le Basque le 9 septembre 1838. Il était composé de trois prêtres, les Pères Baty, Épalle et Petit, et de trois frères, Élie-Régis, Marie-Augustin et Florentin.
[Lettre du Frère Élie-Régis au Père Champagnat :]
Nous atteignîmes la pleine mer le 11 septembre. Nous eûmes des vents favorables les premiers jours. Le 20, nous passions Madère, si réputée pour ses vins. Jusque-là, nous n’avions pas vu de gros poissons, mais là, nous vîmes des marsouins. Ces poissons ont un museau comme les porcs. Ils en attrapèrent un qui devait peser 150 livres. Ils nous expliquèrent que certains pouvaient atteindre 300 à 500 livres. Ils ne donnent pas de la bonne chair. Les marins la mettent dans la même catégorie que la viande de chien ou de loup. Nous n’avons mangé que la cervelle. Elle était délicieuse. Nous en avons vu souvent durant notre voyage, parfois tous de la même couleur, d’autres fois noirs et blancs.
Nous croisâmes l’équateur le 18 octobre. Ici, les marins se réjouissent, parce qu’il est de coutume que tout passager passant la ligne pour la première fois doive subir un baptême. Comme nous ne voulions pas être baptisés une seconde fois, nous demandâmes d’en être exemptés. Notre requête fut acceptée en contrepartie d’un peu d’argent. La cérémonie se déroule ainsi. La veille au soir, un soi-disant vieil homme de l’équateur annonce sa présence du haut du grand mât par un mégaphone. Il tire deux coups de pistolets, demande s’il y a des passagers à bord et quel est le nom du capitaine. Ensuite, il verse des haricots sur la tête des passagers. Tout ceci pour avertir de son arrivé le jour suivant. Nous ne vîmes pas ce qui se passa le lendemain matin puisque nous restâmes dans nos cabines. Mais le but de la manœuvre consiste à provoquer un bain forcé. Le candidat au baptême est assis sur une planche placée au-dessus d’une cuvette d’eau. La planche est ensuite gentiment retirée et le baptisé se retrouve dans la cuvette, au grand amusement des spectateurs.
À l’équateur, le soleil se lève à six heures et se couche à la même heure. Notre bateau fut figé ici pour un certain temps par manque de vent. Puis, un peu plus loin au sud, nous rendions à la mer un bébé de six mois environ. Nous avions déjà perdu un marin après une semaine de navigation. Il déployait les voiles quand le vent le souffla dans la mer.
Le 2 novembre, nous faillîmes périr dans les flammes. Ensuite il y eut une tempête qui dura jusqu’au 5. Le 6, nous contournions le Cap Horn qui est réputé pour son climat glacial et ses tempêtes. Nous étions chanceux, le temps était calme et il ne faisait pas froid. Nous pûmes voir les montagnes du Cap. Nous fûmes assez chanceux pour pouvoir célébrer la messe sainte sans que le temps ne nous perturbe. On pourrait croire qu’il n’y a pas de nuit dans cette région, ou du moins très courte. Une nuit entière comporte moins de deux heures de crépuscule. Une fois, je restai sur le pont jusqu’à minuit. Le jour commençait à apparaître, or il me semblait qu’il avait disparu seulement quelque instant avant.
Si nous n’avions pas subi de tempête au Cap Horn, ce n’était que partie remise. En plein Pacifique, nous eûmes deux jours effroyables de tempête, du 3 au 5 décembre. Des montagnes d’eau, d’une hauteur extrême, nous entouraient. Occasionnellement, elles se cassaient sur le bateau et parfois le recouvraient complètement. Une vint avec une telle force qu’elle emmena une des barques et remplit la cabine d’eau. Le bateau s’agitait tellement que vous ne pouviez pas tenir sur le pont sans support ou sans s’accrocher à une corde. De tels moments sont effrayants, mais quand vous avez placé votre confiance entre les mains du Tout-Puissant, vous n’avez peur de rien, puisque votre seul désir est que le sien soit exaucé. Bien sûr, de tels moments sont craints par ceux dont la perspective est seulement humaine. Ils n’attendent rien d’une autre vie, donc celle-ci leur est très chère.
Non loin d’ici, nous rencontrâmes un baleinier et le capitaine nous rendit visite. Le même jour, nous vîmes un groupe de trois baleines qui passa tout proche de notre bateau et de celui du pêcheur de baleine. Je pensai qu’ils tenteraient de les attraper mais n’en firent rien. Elles n’étaient pas de la bonne espèce. Toujours est-il, elles étaient remarquables par leurs grandes tailles.
Le 12 décembre, nous atteignîmes Valparaiso. Les frères Picpus entendirent parler de notre arrivée et vinrent à notre rencontre. Ils nous ramenèrent à leur maison et nous restâmes là. Ils nous traitèrent comme si nous étions membres de leur congrégation. Je ne parlerai pas trop de Valparaiso, seulement qu’on était en plein été, à la saison des fruits. Le maïs avait été récolté depuis longtemps. Ces frères sont très religieux. Ils se tiennent à leur discipline. Je les entendis une fois réciter le « Miserere », et ils l’appliquaient.
Nous espérons partir dans une quinzaine sur la goélette de Monseigneur Rouchouze qui vient des Îles Sandwich à Valparaiso pour récupérer le Père Maigret. Il part avec nous et un autre prêtre de leur congrégation.
[10][Lettre de Jean-Baptiste Épalle au Père Colin :]
Nous approchons de notre chère Océanie, l’objet de tous nos vœux ! Je ne serai heureux qu’avec mes insulaires. Qui que ce soit qui m’approche, mon cœur reste froid : ce n’est pas un de ceux que Dieu m’a donnés et qui m’attendent. Aussi le détour que nous sommes obligés de faire, en passant par les Gambier, m’attriste. Ce qui me donne patience, c’est que j’emploie le temps à apprendre la langue, et que j’ai ainsi l’espérance de pouvoir, aussitôt débarqué, parler de la divine Mère à nos chers Mélanésiens.
Jusqu’ici, point d’angoisse ni de souffrance. Et cependant, que ce serait bon de pouvoir tremper nos lèvres au calice du sauveur ! Les saints en ont été si avides ! Mais Dieu me sait faible, et il me traite en enfant : suis-je hélas ! autre chose ? Nous avons eu bien des nuits d’orage, mais je n’en ai pas été réveillé. On m’appelle « le dormeur ». Pendant le jour, on a aussi quelquefois vu la mer furieuse, et alors je ne dormais pas. Mais je ne me suis pas senti épouvanté. Je pensais que Dieu veillait sur moi, et ce n’était pas sans délices. Lui est-il plus difficile de garder sur les flots que sur la terre ? Si ambulavero in medio umbrae mortis, non timebo mala, quoniam tu mecum es ! [Même si je marche au milieu des ombres de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi !] C’est donc la terre qui me réserve mes épreuves !
[11]Maigret quitta Valparaiso le dimanche 27 janvier 1839 vers 6 h 30, avec les six maristes à bord et voyagea avec eux jusqu’aux îles Gambier, où ils arrivèrent le 15 mars. C’est ici, à Mangareva, que les transactions [à propos de l’achat du bateau Reine de Paix] entre Maigret et Baty furent signées et scellées. Le 2 avril, les maristes partirent, mais le bateau devait revenir aux îles Gambier immédiatement après les avoir amenés en Nouvelle-Zélande.
[…]
Les maristes arrivèrent à Tahiti en avril 1839 et reçurent de Moerenbout, servant à cette époque de consul français, une lettre de Pompallier datant de septembre, dans laquelle il exprimait des soucis à propos des missionnaires abandonnés à Wallis et Futuna. Reine de Paix navigua donc pour Wallis.
[12]Le 2 mai 1839, plusieurs missionnaires maristes débarquaient à Wallis : c’étaient les RR. PP. Épalle, Baty, Petit (Maxime), et les FF. Élie, Augustin et Florentin. Tous se rendaient à la Nouvelle-Zélande, mais ayant appris que le P. Bataillon était persécuté par les Wallisiens, ils s’étaient détournés de leur route, pour lui faire une visite. Ils furent heureusement détrompés. Il est vrai, la bienveillance du roi s’était refroidie à l’égard du missionnaire, mais elle fut bientôt rendue, grâce à l’intermédiaire des nouveaux arrivés.
« Sa Majesté vint à moi, dit le P. Bataillon, et me pria, dans les termes les plus affectueux, de me servir de la goélette de mes confrères, la Reine de Paix, pour aller à Futuna, afin de ramener une quinzaine de ses sujets qui s’étaient enfuis sur une pirogue. Je ne pouvais, dans l’intérêt de ma mission, lui refuser un service qui ne retardait que de huit à dix jours l’arrivée de mes confrères à la Nouvelle-Zélande. Du reste, c’était pour eux et pour moi une bien douce consolation de revoir le P. Chanel. Nous mîmes donc à la voile, et, le 8 mai, nous jetions l’ancre devant Futuna. »
[13]Foutouna […], c’est l’île que le protomartyr de l’Océanie devait bientôt immortaliser par l’effusion de son sang. Or, celui à qui a été solennellement décerné le nom de Bienheureux, le Père P.M.L. Chanel, avait le titre de provicaire apostolique. Faire halte auprès de lui, était un acte de sage intérêt et de juste déférence : le Père Chanel était un supérieur dont les conseils et l’expérience déjà acquise avaient grâce d’état pour éclairer et pour réconforter, et dont la bénédiction serait un gage de celle de Dieu. Il pouvait d’ailleurs avoir besoin d’un aide, et il avait pouvoir de le choisir parmi les trois et de le garder auprès de lui.
[14]Six ans plus tard, le R. P. Épalle, sacré évêque de Sion in partibus infulelium, nous écrivait les lignes suivantes :
(Extrait d’une lettre datée de Londres, le 30 janvier 1845)
II me souviendra toujours de notre entrevue avec le premier apôtre de Futuna. Il y avait, je crois, près de deux ans qu’il travaillait seul avec un jeune catéchiste à la conversion de cette île païenne et anthropophage. Je vis cet ange de paix et de charité que je croyais avoir embrassé pour la dernière fois, à son départ de France. Quelle agréable surprise pour son cœur, et quelles délices pour le mien ! Que je fus édifié de son aimable simplicité ! Son sourire, sa modestie et sa douce gaieté, tout peignait à mes yeux la paix et la joie de son âme.
Lorsque nous approchions de son humble habitation, averti par ceux du village qui nous avaient aperçus les premiers, il accourut aussitôt à notre rencontre. Nous entrâmes dans son asile. Ce n’était point la maison de Nazareth. Bien que pauvre, cette maison sainte offrait encore à la vue quelques meubles modestes, quelques ustensiles de ménage. Ce n’était point la chambre du prophète Élisée, car on voyait dans la chambre du prophète un petit lit, une chaise, une table, un chandelier. Dans celle de l’apôtre de Futuna, rien qu’un petit autel portatif en bois brut. Des cailloux, recueillis sur le rivage de la mer, formaient le parquet. Un tronc d’arbre, jeté en travers, servait d’oreiller pendant la nuit, et une tape, c’est-à-dire une espèce de papyrus, dont on se couvrait pendant le sommeil pour se défendre d’une myriade de moustiques, ses vêtements tombant en lambeaux, ses ornements sacerdotaux et les autres choses strictement requises pour la célébration des divins mystères, ses instruments d’agriculture, la hache qui fut l’instrument de son martyre, voilà tout le contenu de son domicile. Quant à la matière et à la forme de ce pauvre réduit, ce sont des bambous plantés à la suite les uns des autres, formant un carré, et recouverts du chaume des marais. Ces bambous, à cause de la multiplicité de leurs nœuds, ne pouvant se joindre parfaitement, rendaient toute fenêtre inutile. Aussi cette humble chaumière n’en avait pas. Que vous dirai-je de sa dimension ? Tout ce que je sais, c’est que, la nuit arrivant, les neuf missionnaires, qui se trouvaient réunis, s’accroupissaient, et, après avoir prolongé dans la nuit leur entretien fraternel, laissaient tomber l’un après l’autre leur tête sur le tronc d’arbre qui servait d’oreiller, et s’endormaient tête contre tête. L’intérieur alors ne présentait plus aucun vide.
L’habitation de notre saint confrère était située au milieu d’une vallée, à quelques pas de la mer, et dans un petit jardin planté de quelques orangers et de quelques pieds de vigne, trop jeunes encore pour donner des fruits. J’admirais néanmoins, dans ce jardin, des bananiers qui étaient en plein rapport…
Sans cuisine et sans provision de bouche, on pouvait ignorer l’heure du repas. Je ne manquais cependant pas d’appétit, et je ne pus m’empêcher de manifester ce besoin qui devenait impérieux. Notre hôte bien-aimé répondit en souriant que le festin, vu le nombre et le choix des convives, serait vraiment royal, mais que l’heure dépendait de l’appétit même de Sa Majesté. Ces paroles renfermaient pour nous un petit mystère, lorsque tout à coup un cri se fit entendre. C’était, en effet, l’appel que nous faisait le monarque de l’île. Nous nous rendîmes donc au palais royal, c’est-à-dire dans la hutte enfumée du souverain qui, plus tard, fulmina l’arrêt de mort de notre saint confrère. La table fut servie de racines de taras et d’ignames. La fadeur et le peu de substance nutritive de ces aliments ne firent que calmer ma faim sans la satisfaire. C’était cependant la nourriture ordinaire du R. P. Chanel.
Je ne vous dis rien des travaux apostoliques du saint missionnaire. Animé d’un zèle infatigable, doué de cette justesse d’esprit qui conçoit les choses sous leur véritable point de vue, de cette force d’âme qui ne recule devant aucun sacrifice, de cette douceur et de cette patience que rien n’altère, de cette charité qui ne respire que la gloire de Dieu et le salut des âmes, s’il n’a pas fait, de son vivant, tout le bien qu’il désirait, je puis, en parlant de lui, répéter ces paroles de saint Léon, pape : Nunquam materia deficit laudisr quia nunquam sufficit copia laudatoris.
Tout le temps que nous passâmes en la compagnie de notre vénéré confrère, nous fûmes comme à une école de piété, de douceur, de résignation et de bon conseil. Ni la longueur des courses, ni les difficultés des chemins, ni les habitudes sauvages des insulaires, ni les guerres fréquentes qui divisaient la population, ne pouvaient ralentir l’ardeur de son zèle.
Au moment de notre séparation, nous pensâmes qu’en sa qualité de provicaire apostolique, il retiendrait pour auxiliaire quelqu’un d’entre nous, et s’aiderait, du moins un peu, des ressources pécuniaires qui ne nous chargeaient pas trop, il est vrai, mais que nous aurions volontiers partagées avec lui. Nous nous mîmes à sa disposition. « Le bon Dieu, nous répondit-il, m’est venu en aide jusqu’à ce jour. J’espère que son secours ne me fera point défaut. Il saura bien, quand il lui plaira, me donner un compagnon dévoué. Allez remplir, mes amis, la mission qu’il vous a donnée, et ne m’oubliez pas dans vos prières. » Nous l’engageâmes à accepter au moins quelque secours d’argent. « Mes bons amis, reprit-il, je vous remercie de vos offres obligeantes. La divine Providence est une trésorière en qui j’ai mis confiance, et dont les bontés envers moi n’ont jamais été plus sensibles qu’à Futuna. » Le saint missionnaire renvoya au vicaire apostolique, qu’il envisageait, à son égard, comme l’interprète de la volonté divine, le soin de lui procurer un prêtre et les autres secours que le prélat jugerait convenables.
Nous nous donnâmes le baiser d’adieu avec la pensée que l’un de nous reviendrait bientôt à Futuna. Mais le ciel avait d’autres desseins. Notre vénéré confrère continua longtemps à rester seul dans l’exercice de son apostolat.
[15]Après les derniers embrassements à Foutouna, le P. Épalle et ses compagnons continuèrent leur route […], auprès de Mgr Pompallier qui les y attendait.
[16]La goélette la Reine de Paix partit directement pour la Nouvelle-Zélande. […] Ce départ eut lieu le 29 mai 1839.
[17]Quand les Pères Baty, Petit, Épalle et les Frères Augustin, Florentin et Élie-Régis visitèrent Wallis et Futuna en mai 1839, ils espéraient et promirent que la Reine de Paix reviendrait dans les six mois. En octobre ou novembre, Pompallier l’avait vendu…
— Pour conclure ce chapitre, je te propose un peu de math. Sachant que Jean-Baptiste Épalle est parti en août, rappelle-toi, et qu’il arrivera en Nouvelle-Zélande au mois de juin, combien de mois aura-t-il mis pour faire le demi-tour du globe ?
Élodie se met à compter les mois sur ses doigts.
— Alors, août, septembre octobre… Heu… huit, neuf… dix mois ?
— Exact. Un peu plus que dix mois. Dire qu’aujourd’hui, il suffit de moins de vingt-quatre heures pour se rendre en Nouvelle-Zélande…
Table des matières
- De Marlhes à Lyon Env. 13 pages / 4169 mots
- De Lyon à la Nouvelle-Zélande Env. 11 pages / 3362 mots
- En Nouvelle-Zélande Env. 42 pages / 13448 mots
- De la Nouvelle-Zélande à la France Env. 3 pages / 1023 mots
- À Rome Env. 56 pages / 17451 mots
- De l’Europe à l’Australie Env. 15 pages / 4855 mots
- À Sydney Env. 17 pages / 5388 mots
- De Sydney aux îles Salomon Env. 7 pages / 1864 mots
- Aux îles Salomon Env. 27 pages / 8738 mots
- Des Salomon à la postérité Env. 9 pages / 2589 mots
- Conclusion Env. 2 pages / 571 mots
- Remerciements Env. 1 page / 174 mots
- Bibliographie Env. 2 pages / 296 mots
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