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Sexe à mort (Oeuvre réservée à un public adulte)
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- Catégorie : Érotisme > Littérature érotique
- Date de publication sur Atramenta : 26 décembre 2018 à 10h33
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- Longueur : Environ 3 pages / 785 mots
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Sexe à mort (Oeuvre réservée à un public adulte)
Sexe à mort
Nous étions sur notre large canapé, aux abords de minuit. À la télévision, un reportage sur les fantasmes des ouvriers agricoles de Seine-et-Marne. Ma chérie fermait peu ses jolis yeux noisette avec une allure brillante, cette étincelle de gentillesse qui fait la richesse de son regard.
Elle avait la tête sur l’accoudoir, une main contre sa joue, l’autre dans les miennes, posées au chaud entre ses cuisses à demi pliées. Une mèche de ses cheveux tombait régulièrement sur son tendre visage, une mèche qu’elle rejetait d’un souffle avec la lèvre inférieure relevée.
Son pull en fine laine rouge laissait entrevoir une partie de sa gorge fluette et m’inspirait les plus profonds désirs.
J’ignore si c’était la télévision ou sa posture qui me mettait dans cette sorte de transe, mais j’étais dans une légère agitation, presque au-delà du réel.
Elle se releva soudainement, me lâcha brusquement les mains et me dit que si nous étions fermiers, elle espérait que je ne serais pas rustre comme un bouseux qu’on peut voir dans les films de mauvais goût.
– Tu sais, chérie, le fait de donner des épluchures de pommes à des cochons ne fait pas de nous des porcs…
– Et si j’étais un peu cochonne ? dit-elle en s’approchant plus avant, sa main lâchée sur mon torse.
– Je… euh… ça ne change pas grand-chose, mon cœur, je n’suis peut-être pas distingué comme un bourgeois, ça ne fait pas de moi un pécore.
Elle descendit sa main le long de mes abdominaux et s’arrêta au niveau de mon nombril, dans un creux de mon T-shirt.
– J’ai envie… dit-elle.
En voyant la bosse qui jalonnait la fermeture éclair de mon pantalon, elle comprenait que moi aussi.
Toujours la main sur mon nombril, elle déboutonna mon jeans de l’autre et glissa sa main à l’intérieur.
Je bouillonnais. J’entendais mon sang pulser jusque dans mes tempes.
Elle quitta son pull presque « à l’arrachée », commença une longue mise en bouche, puis s’appropria ma main gauche pour la laisser filer dans son soutien-gorge en dentelle. Ses tétons durs roulaient sous mes doigts, ces doigts sanguins d’ouvrier de souche italienne, ces doigts dont je retenais la force à chaque tressaillement de mon corps.
Je quittai alors ses seins, et m’allongeai en sens inverse d’elle, pour prolonger le plaisir entre ses cuisses charnues.
Son jeans à elle, un slim, devait être glissé le long de ses jambes pour la libérer et l’offrir à toutes mes convoitises. Enfin, le long d’un string déjà humide, j’apercevais l’envie dont elle parlait. Je serrai le bout de tissu entre les dents, et le tira dans la continuité du pantalon.
Enfin s’offrait à moi son jardin secret et son bouton de rose rougeoyant de passion. J’usais de ma langue, la bouche un peu sèche, pour la faire tressaillir à son tour, suintant sans cesse sa sève claire et brillante dans une danse envoûtante qui ne peut que me plaire.
Une fois, deux fois, trois fois elle me mit sans vraiment le vouloir de léger coup de cuisse au visage, sur mes joues. Alors, j’avais dans l’idée qu’elle me serrerait contre elle, la tête coincée en plein bonheur, dans un moment de jouissance pure. J’usais de ma main sur l’accoudoir du canapé comme un moule sur de l’argile chaude. J’écrasai le cuir d’un sentiment de toute-puissance tactile.
Quelques minutes plus tard, nous étions corps contre corps, dans le même sens, moi en elle. Nous, avec des ailes. Une chenille dans un cocon donnant un papillon merveilleux.
J’avançais lentement, je reculais de même, en contractant mon fessier qu’elle tenait ardemment, ses jambes sur mon dos.
Elle était loin d’être inexpugnable, elle se tortillait en mordant ses lèvres, un souffle profond et long, ses yeux dans les miens.
Elle était mienne. J’étais sien. Nous n’existions plus que pour nous-mêmes.
J’accélérai le mouvement, de plus en plus ample. Je gardai une main sur sa bouche, pour retenir ses cris foudroyants. Enfin, nous nous libérâmes dans une symbiose charnelle.
Dans un battement de cil, elle me sourit.
– Je t’aime, lui dis-je.
Après un grouinement digne d’un cochon, elle me répondit qu’elle aussi.
Je lui dis alors ce qui me rendit à ma situation actuelle :
– Ah, ça y est, je sais pourquoi je t’ai trompée.
Quelques minutes plus tard, je me retrouvai cul nu, courant jusqu’en bas de l’immeuble, elle à mes trousses, un couteau de cuisine en main en criant : « Sexe à mort ! Gros porc ! Sexe à mort ! ».
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