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Parfum de la sanction (Oeuvre réservée à un public adulte)
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- Catégorie : Érotisme > Littérature érotique
- Date de publication sur Atramenta : 2 janvier 2019 à 6h55
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- Longueur : Environ 4 pages / 1 119 mots
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Parfum de la sanction (Oeuvre réservée à un public adulte)
Parfum de la sanction
J’ai un boulot de merde. Je suis comptable dans une boite de comm’, autant dire qu’un rat mort s’emmerde moins que moi. Il doit sûrement se faire bouffer par une chatte et hop dans la litière, retour à la nature et renaissance selon le karma hindou. Personnellement, je ne sais pas ce que j’ai fait dans mes vies antérieures, mais je devais être un sacré connard pour finir dans une telle situation.
– Travaille dans l’économie, tu brasseras des millions ! m’avait dit mon grand-père, à l’époque.
Oui, c’est vrai, il avait raison. À ceci près que les millions ne sont pas à moi, et qu’au lieu de brasser, je rame, dans un quotidien trop fade. Alors je passe le plus clair de mon temps devant la machine à café, à écouter les collègues bavasser en prenant un latte macchiato « parce que ça fait chic ».
– Eh, Bruno, tu connais la blague des deux putes dans…
– Ouais, y’en a une qu’a roté, tu me l’as encore faite hier…
– T’es trop blasé, ou coincé, je sais pas. Ça te dirait d’aller en boite boire un coup ? On niquerait sur la banquette arrière de ma bagnole à tour de rôle, on se prêtera les clés.
– Non, ça me dit trop rien, ton affaire…
– T’es vraiment déprimant, tu sais ? Y’a un moment dans l’année où tu t’éclates ?
– Ouais, une fois, neuf mois avant ta naissance.
– What ? Qu’est-ce tu racontes ? Je te parle de l’année en cours, tu lâches prise quand ? À Noël, au nouvel an ? C’est quand ton anniversaire ?
– Facile, t’es né quand ?
– Le 9 avril, pourquoi ?
– Ben moi, c’est… le 9 juillet, quelle coïncidence…
– Mais t’arrêtes de dire des conneries !? Allez, juste une fois, un coup au bar ! Lâche tes dossiers de compta’
– Bah, si tu me lâches tout de suite, c’est d’accord.
– Okey, ça roule, ce soir en sortant du boulot.
Un peu plus tard, un mec de la direction, Robert je-ne-sais-plus-depuis-des-années, vient me voir et me dit qu’on veut me voir en haut-lieu.
Je me dirige vers l’ascenseur, assez perplexe sans que je n’ai rien à me reprocher, puis appuie sur le bouton de l’ascenseur. Quelques secondes, les portes s’ouvrent.
– Bonjour, madame la Directrice, dis-je timidement.
– Bonjour, Bruno, justement je voulais vous voir.
Pour voir, il faut être là. Les marques de son soutien-gorge pastel s’alignent presque parallèlement aux lignes étroites de son tailleur et son léger décolleté commence à me faire chauffer les oreilles.
– Qu’est-ce que vous regardez ?
– Moi, euh… rien. Vous… vous allez au septième aussi ?
– Ben oui, nigaud. Je sors d’une réu’ avec le CA pour m’entretenir avec vous et…
Alors qu’elle continue de parler, je recommence à baisser les yeux. Je ne sais pas si c’est sa paire de seins ou son autorité qui fait peser la gravité, mais je n’arrive plus à lever la tête. C’est comme si mon visage était figé, plongé dans le silence.
– Oh ! Vous m’écoutez ? s’exclame-t-elle.
– Oui, oui, pardon.
– Je vais finir par vous bander les yeux !
– Bander quoi ?
– Les yeux ! Non, mais vous êtes sourd, ou con ?
– Con… euh c’était quoi la question ?
– Je disais qu’on m’a rapporté que vous passiez votre temps de travail en pause.
Je souffle une seconde, prends mon classeur de cahier des charges et bloque les portes de l’ascenseur.
– J’ai… j’ai envie de vous.
– Pardon ?
Je glisse ma main sur sa nuque, dans ses cheveux noués et sens sa peau moite. Elle se laisse faire. Mon autre main tire sur le pli de sa jupe et remonte jusqu’à l’une de ses fesses. Elle se laisse faire. Alors je continue et l’embrasse à pleine bouche. Son haleine mentholée se perd dans mes fragrances caféinées.
– Non… dit-elle. Ce… Oh…
Puis elle me saute dessus. Je perds l’équilibre, elle me plaque contre l’une des parois de l’ascenseur. Je suis presque assis sur la barre de maintien.
Elle enlève la tige empêtrée dans ses cheveux et lâche sa crinière sauvage. On s’embrasse fougueusement, j’en trouve une respiration rauque et haletante. Elle sert ses cuisses contre mon bassin. Elle est légère, je la porte avec aisance. Il faut dire que des années à porter des dossiers lourds comme un arbre m’ont donné une ample robustesse.
Elle tire sur sa jupe et libère sa culotte. J’enlève la main dans ses cheveux, elle me tient par le cou et j’ouvre ma braguette. J’en extirpe une queue impatiente et l’enfourne avec passion dans la Direction. Dans la directrice en tout cas.
Elle sautille sur moi comme une folle, j’essaie de me concentrer sur son parfum, sur son collier de perles qui frappe avec saccades sur mes joues.
– C’est… hm… C’est quoi ton parfum ? HMMM !
– Ta gueule et baise-moi ! Oh pu-tain !
Sa vulve tire sur mon membre comme un aspirateur Dyson sur un Lego géant, plus gros que le tube. C’est à ça que je pense du moins à ce moment. J’essaie de retarder ma jouissance. Je ne souhaite pas à ce moment de débandade patronale.
Elle gueule, je crois que tout l’immeuble nous entend. Mais peu importe, elle sautille, elle crie, elle sautille, elle crie… puis s’arrête et demande à descendre. Elle se plaque, ventre contre la paroi d’en face et me signifie qu’on change simplement de position. Qu’elle est bonne. Je soulève sa jupe et tâte un peu sa chatte. Elle frappe.
– Baise-moi, chien !
D’une main habile, je glisse ma queue trépidante légèrement en hauteur et fais comme des pompes verticales. Elle bouge son postérieur en cadence et lance des petits cris. Soudain, c’est l’assaut, le bouquet final ! Je me plaque contre elle et l’écrase contre l’ascenseur. Nous hurlons ensemble et je jouis en elle.
Essoufflée, elle me tient à peu près ce langage :
– T’es un bon baiseur, en fait. Rah ça fait du bien.
– Tu voulais me voir pour quoi au fait ?
– Bah, je ne sais plus… Ah, oui, je devais te virer parce que tu passes ton temps au café… Mais c’est plus la peine, c’est pardonné, je crois…
Puis elle m’embrasse doucement.
– En tout cas, il pue, ton parfum.
Après le boulot, je rejoins mon « pote » au bistrot d’en face. Il est déjà avec deux filles, mais j’ai pas trop le goût à ça.
– Qu’est-ce t’as encore ?
– Ben, j’suis viré, à cause du parfum de ta mère.
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