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Moi, terroriste ?
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- Catégorie : Littérature générale > Nouvelles
- Date de publication sur Atramenta : 13 avril 2014 à 20h57
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- Longueur : Environ 11 pages / 3 320 mots
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- Mots clés : Mad maxime
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Moi, terroriste ? (Oeuvre réservée à un public averti)
Moi, terroriste ?
Cette journée d’été avait si bien commencé : un soleil magnifique et pour moi du temps pour rouler. La FJR1300 nationale, dérobée la veille, enrobée canari dans la nuit, vibrait d’une nouvelle émotion sous la houlette de son ravisseur ravi. J’étais maintenant à arme égale avec mes principaux soucis, bien que, de leur point de vue, le souci, c’était moi.
Anonyme et insaisissable, je pouvais sévir sur quatre départements dans la même nuit. Grâce à internet, je repérais les radars à exploser et via google maps, j’élaborai des itinéraires variés pour ne pas me faire prendre et en traiter le maximum. A quarante-huit mille euros pièce, je comptai bien décourager notre ministère dans sa course aux PV. Mais avec huit-cent millions de recettes annuelles, je n’y arriverai pas tout seul. Dégommer les moins rentables leur rendait finalement service, car le nouvel appareil était parfois installé ailleurs sans que les concitoyens ne puissent s’alarmer d’une augmentation du nombre global de pièges à cons. J’évitai les plus lucratifs, trop surveillés, comme les nouveaux radars embarqués, bien mieux protégés que les montures de nos pandores.
Avec le temps, j’avais amélioré ma technique jusqu’à en faire une routine : perçage du blindage à la perceuse portative, mèche en coton imbibée partiellement d’essence, et arrosage de l’intérieur avec seulement quinze centilitres de ce précieux liquide additionnés de cinq centilitres d’huile de vidange (recyclage). Grâce aux deux premiers centimètres de mèche non imbibée, je disposais de deux minutes pour filer, le temps de rejoindre la moto qui m’attendait dans les cinq cents mètres sur une autre route ou chemin. Ainsi, pas de témoin pour relier cette action à un motard.
La liste des suspects pour chaque radar devait être bien longue, mais il est vrai que le modus operandi, maintenant bien connu, signait chacune de mes exactions. Quelles mesures prendre alors pour éviter la perte de l’engin comme celle de son exploitation sur une durée toujours trop longue au goût des autorités ? Toutes les actions d’une nuit semblaient partir d’un centre sur cent kilomètre de rayon. Mais en fait, ma position réelle n’était pas repérable par triangulation.
Prudent le max. Je n’utilisais aussi que des motos volées assez rapides pour échapper à un contrôle, moto que j’abandonnais alors à la première occasion hors des vues. Je planquais ensuite mon équipement de motard un peu plus loin afin de le récupérer les jours suivants. Ensuite, je faisais un peu de stop, très efficace et permettant même un détour de quelques kilomètres quand il est motivé par un petit billet. Le billet de vingt encourage un bon samaritain, et à partir de cinquante, on peut trouver déjà une petite tranche de mercenaire à la vue basse et à la mémoire défaillante. Les temps sont durs, il faut savoir les adoucir pour son prochain.
Les blés étaient prêts à se faire soyeusement faucher. Les tournesols et les maïs asséchaient à leur tour les « bassines » locales aux frais du contribuable. Les cours favorables profiteraient à qui de droit divin tandis que d’autres se feraient radier cet été pour avoir osé profiter d’un soleil radieux alors que nul travail ne les auraient réclamés. Les fonctionnaires coincés dans leurs locaux morbides n’avaient guère le choix. La courbe, sans pour autant s’inverser, devait être contenue au maximum, sous peine de se redresser brusquement et s’envoler vers des cieux qu’elle ne pourrait plus quitter.
J’avais enfin un bon job exploitant mes compétences : « go fast facteur » pour le transport rapide de marchandises coûteuses dans la limite de vingt kilos pour des commanditaires discrets. Cela me permettait de bénéficier d’un service de peinture rapide et gratuit, et parfois d’un petit dépannage quand je n’avais pas trouvé de bécane à emprunter. Par ailleurs, je conservais toujours ma Ducat légale et mon permis à points, même si parfois me traîner devenait une torture.
Je rentrais donc d’une virée nocturne en région parisienne et redescendais tranquillement vers ma province via l’autoroute. Le jour, je pouvais faire le plein de ma bécane, en liquide pour ne pas me faire repérer informatiquement, quoique une enquête poussée m’aurait détecté sur les bandes vidéos. La nuit, par peur des braquages, les stations n’acceptaient plus les paiements en liquide, et hors de question d’utiliser ma carte bleue. J’avais donc des rencards tous les deux cents kilomètres avec des ravitailleurs sur des zones de repos. Après avoir rempli mon réservoir et aimablement réglé l’addition à la boutique malgré le caractère prohibitif du prix au litre, je rmarquai un camion citerne en train de remplir les cuves. Curieux, je décidai de consacrer quelques moments à une petite leçon d’observation.
Tout d’abord, les conditions de sécurité s’avéraient drastiques, par peur d’inflammation des gaz durant le transfert citerne-cuves. Mais je remarquai aussi que le meilleur angle d’attaque des différents compartiments du camion citerne se situaient aux robinets eux-mêmes. Un peu d’explosif devait suffire à les briser et provoquer de sacrés dégâts. Ensuite, toute la citerne exploserait-elle ou y aurait-il seulement du carburant répandu qui pourrait s’enflammer ? Il fallait tester, grandeur nature, pour répondre à cette très intéressante question.
Je passais donc une semaine à planifier mon coup, ce qui sauva quelques boîtes de sardines trop éclatantes. C’est bien sûr grâce à internet que je parvins à fabriquer de l’explosif maison avec des produits de consommation courante. Chez Cash Express, le vendeur me fourgua avec le sourire ses deux portables les plus pourris. En vain. Impossible d’acheter des cartes sims anonymement. Je ne voulais pas solliciter mon réseau pour m’en procurer, ce genre d’activité pouvant nuire aux siennes. Je préférais aussi éviter de laisser traîner des traces compromettantes en les volant moi-même. Je fabriquais donc un système basé sur deux horloges électroniques miniatures. Je n’avais pas confiance dans les télécommandes et je ne désirais pas trop me rapprocher pour déclencher l’explosion.
Je choisis donc le week-end long du 14 juillet pour donner un maximum d’effet à mon acte révolutionnaire. La cause des automobilistes et motards valait bien ça.
Ce samedi 12 juillet, à huit heures pétantes, je prends donc l’autoroute dans le sens Paris-Province. Bizarrement, ce jour ne fait pas partie des jours d’interdiction de circulation pour les plus de sept tonnes cinq, peut-être pour permettre aux camions militaires de rejoindre les Champs Élysées. J’ai rangé la bombe dans ma sacoche de réservoir. Si elle explose, là, on ne retrouvera pas mes couilles avec le reste du corps. Il me faut trouver une citerne à l’arrêt, si possible à l’abri des regards.
Mais cela s’avère plus difficile que prévu. Au bout de deux-cents kilomètres, dix aires de stationnement et trois heures de trajet au sein d’une circulation dense, je décide de changer de méthode. Ma sacoche tient au réservoir grâce à des aimants. Il me suffit de trouver une citerne sur la route, d’attendre un fort ralentissement, de me porter à sa hauteur via la bande d’arrêt d’urgence, car les sorties sont à droite, et que le camion l’est aussi le plus souvent. Cela me permettra aussi de ne pas être bien vu par les automobilistes de derrière. Et puis, je jette la sacoche contre le carter métallique, situé à l’avant de la semi, après les trois rangées de roues. En présentant les aimants bien à plat, elle devrait s’y agripper et résister à la vitesse. Ne reste plus qu’à repérer sur route cette fois un camion citerne.
Ce n’est pas un hasard si deux heures plus tard j’en trouve un d’une très grande enseigne. Il faut bien alimenter les stations sollicitées par des milliers d’automobilistes depuis cette nuit, et le repas de midi a été propice à des arrêts pour des approvisionnements divers. Et puis, j’ai largement dépassé Tours. L’autoroute n’est plus qu’en deux voies et la vitesse est fonction de sa position dans les effets d’accordéons de la circulation. Elle dépasse néanmoins pas souvent le 90, ce qui rend les radars mobiles inutiles et n’évitera pas les accidents dus à la chaleur, la fatigue, les distances de sécurité réduites et les inconscients trop pressés qui doublent à tout prix.
Je m’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence, et règle mes réveils sur une demi-heure. Je préfère avoir le temps. Et au bout de vingt-cinq minutes, si je n’ai pas réussi à la placer, je changerai le réglage. Je m’entraîne un peu sur un panneau. Pas évident. Elle peut tenir que si les aimants sont bien à plat.
Il me faudra la tenir par un des pans rabattable d’une main, en tendant le bras gauche et en m’appuyant presque au camion, tandis que je tiendrai la moto avec l’autre bras. Je ne peux la tenir ainsi sans crampe qu’une petite paire de minutes, et il faudra compter avec la prise au vent. Je suis bien tenté d’abandonner, mais, ma détermination est la plus forte. Il me faut essayer ! Non, réussir !
Je n’ai pas l’âme d’un dégonflé, ni celle d’un martyr. Je n’ai pas non plus la b^tise du lâche qui finit par accidentellement se faire péter avec sa bombe, parce qu’il fait n’importe quoi en tremblant au dernier moment. Je suis organisé, concentré, déterminé.
Je repars donc à la poursuite de mon camion citerne avec ma bombe correctement amorcée. Si tout va bien, elle va sauter dans une trentaine de minutes.
Vive la moto et la troisième voie, avec prudence cependant, car les clignotants des voitures de gauche vers la droite confirment plus qu’anticipent le rabattement. Il me faut bien dix minutes pour l’apercevoir enfin, et trois minutes pour me porter à sa hauteur. Par chance, cette portion de route est droite. Nous sommes à soixante à l’heure. Je passe sur la voie d’arrêt d’urgence. J’arrache la bombe de la sacoche. Il faut faire vite. Le conducteur peut me voir dans son rétroviseur. C’est trop dur à cause des turbulences atmosphériques dans son sillage, qui me secouent et risquent me faire passer sous ses roues. Je repose la sacoche sur le réservoir pour me reposer le bras. En regardant vers l’avant, je constate que j’aurais plus de chance de la déposer sur le tracteur, au niveau de son articulation avec la semi. En dessous, il y a le réservoir du tracteur, qui lui aussi peut exploser. Je retente, et cette fois, j’ose lâcher ma sacoche sous la cuve et sur la partie plate du tracteur. Les aimants remplissent leur office. Cool.
Je ralentis, stoppe sur la voie d’arrêt d’urgence. Le camion continue sa route. Le chauffeur semble n’avoir rien remarqué.
Il ne me reste plus qu’à le suivre à bonne distance, pour le cas où il s’arrêterait, histoire de récupérer la sacoche.
Encore dix minutes… interminables. Puis, tout se passe très vite.
Ma petite bombe explose enfin. Mince, pas assez puissante. Le camion poursuit sa route en louvoyant, pneus crevés certainement. Il envoie ainsi deux trois voitures de la voie de gauche contre la rambarde centrale. De plus, du carburant jaillit de son flanc droit. Citerne ou réservoir ? Il mouille les pneus de la remorque, se répand sur le bitume. Je gagne quant à moi la bande d’arrêt d’urgence, franchit rapidement la barrière de sécurité. Moins de dix secondes…
Le camion parcourt ainsi une trentaine de mètres, puis passe à la hauteur d’un ouvrage d’art, bien en dessous il faut dire. Je n’en demandais pas tant. Le carburant s’enflamme au niveau des gerbes d’étincelles des jantes torturées du tracteur, puis un mur de feu coupe l’autoroute en deux. Les voitures affolées s’entrechoquent, certaines sur la voie de gauche ayant déjà heurté les malheureuses fauchées par le camion fou. Certaines finissent en travers, avec des flammes sous leur plancher.
Le réservoir, puis la citerne se décident enfin à exploser. Plusieurs déflagrations : chaque cuve l’une après l’autre. Une pluie de feu s’abat dans un rayon de cinquante mètres, sur les deux côtés de l’autoroute. L’ouvrage d’art s’effondre sur les quatre voies et le tracteur, dans un nuage de poussière. Je ne vois rien de ce qui se passe de l’autre de l’autre côté, mais ce n’est pas très important, car la circulation y était très fluide.
Mais, qu’importe. Le spectacle côté touristes qui n’arriveront jamais sur les côtes est plus que suffisant. Deux camping-cars et une dizaine de voitures sont en feu. Des gens hurlent : à l’intérieur des véhicules ou à l’extérieur, déambulant comme des zombies. À ma hauteur, un énorme embouteillage se forme. On entend encore de la tôle froissée : des distraits qui n’ont pas réagi assez vite et qui provoquent des accidents dits collatéraux.
Quelques automobilistes réagissent déjà. Ils sortent de leur voiture, laissent leur famille et accourent au secours des blessés, plus en avant. Enfin, pas tous. Des ados et moins ados filment ce qu’ils peuvent avec leurs téléphones portables. Je me décide à aller voir de plus près les conséquences de mon acte. Pour les premiers véhicules accidentés que j’atteins par l’arrière, ce n’est pas bien grave : des silhouettes hagardes et partiellement ensanglantées parviennent à s’extraire des tôles sans trop de difficultés. Quelques enfants pleurent. Mais au fur et à mesure, le concert des râles et des lamentations prend de l’ampleur. Là, des ados tirent leurs parents aux jambes brisées ou aux côtes enfoncées sur la bande d’arrêt d’urgence. La masse des « volontaires », indemnes, ne s’arrête pas. Tous convergent vers les fumées noires au pied du pont.
Les premiers y parviennent déjà au pas de course. Des secouristes, certainement. Les autres ne sont comme moi que des curieux qui découvrent petit à petit l’ampleur du drame et s’en repaissent. J’aimerai qu’une nouvelle explosion les atomise : je n’aime pas les charognards.
Maintenant, c’est vraiment plus grave. Une femme gémit derrière son volant. Elle a été scalpée par son pare-brise et ses jambes sont coincées sous le moteur qui s’est invité dans l’habitacle.
— Mon bébé, mon bébé, mon bébé… qu’elle litanise.
Je jette un coup d’œil sur la banquette arrière. Aie, pas bon pour la publicité des sièges BB. Le pauvre gosse s’est brisé le cou et la tête ne tient plus que par les chairs molles contre la poitrine. Je reporte mon attention sur sa mère. Son volant lui écrase la poitrine, les poumons, et sa bave est ensanglantée.
— Tout va bien madame, vous allez retrouver votre enfant.
Je lis comme de la reconnaissance dans son regard qui se brouille. Elle est soulagée par la méprise que provoquent mes douces paroles et se laisse aller. Elle meurt en quelques hoquets. Je lui ferme les yeux.
J’avance encore. Des voitures vidées de leurs occupants. Les corps sont sur la bande d’arrêt d’urgence. Certains sont immobiles, d’autres geignent interminablement.
Et puis, une scène pitoyable. Le moteur d’une voiture est en feu. Les occupants sont bloqués à l’intérieur.
Les secouristes tentent d’ouvrir les portes à l’arrière tandis que les parents hurlent du feu qui doit leur lécher les jambes coincées par les tôles.
J’interviens en empruntant un cric à la voiture située à ma hauteur, puis en brisant les vitres arrières épargnées par l’impact. J’écarte les bagages passés de la lunette au siège arrière, déboucle les ceintures et tire les deux pauvres gosses à moitié intoxiqués par les fumées en arrière. Quelques cons applaudissent. D’autres, moins cons forcément, portent les enfants à l’écart. Il n’y a plus rien à faire pour les parents figés dans leur dernière grimace. Intoxication ou crise cardiaque ? Qu’importe. J’essaie quand même de tirer sur le corps de la femme. Son genou craque, la cheville cède. Je tire encore un peu et je parviens à l’extraire. Trop tard pour le gars. Son siège brûle et si mon cuir me protège de la chaleur, il n’est pas ignifugé. L’odeur est insoutenable. Un type pratique le massage cardiaque à la femme tandis qu’un autre pratique la respiration artificielle. Serait-elle encore vivante ?
Un hélicoptère survient. Il se pose sur les voies libres de l’autre côté du terre-plein central. Il y a quelques gendarmes et des médecins. Il vaut mieux que je m’éclipse. Dans le ciel, d’autres silhouettes noires et vrombissantes se rapprochent…
Deux heures plus tard, je suis chez moi et BFMTV fait ses choux gras de l’évènement. Une vue aérienne donne une bonne idée de l’ampleur du désastre. Il y aurait une centaine de blessés, une trentaine de morts. Mais ce qui marque surtout les esprits, c’est la vision du pont, effondré d’un côté, et brisé en gros blocs de l’autre, qui, situé au centre de la scène, lui donne un caractère cataclysmique.. Par la position particulière du camion, pourtant seulement due au hasard, le chauffeur devient le premier suspect, surtout que le malheureux est issu de l’immigration et des quartiers difficiles. Déjà, ses parents en larmes nient les conclusions hâtives que ne manquent pas de répandre les médias, par couche successives tous les quarts d’heure.
Il faudra enfin un démenti du ministère de l’intérieur, ayant décidé de rendre publiques mes demandes envoyées il y a déjà une heure par mail à ses services comme aux grands quotidiens du domicile d’un inconnu dont j’ai forcé la porte pour utiliser son matériel informatique.
Celles-ci sont prises au sérieux et officiellement un moratoire sur les PV automatisés doit être voté en urgence.
La ligue de la violence routière rappelle que le nombre de victimes, officiellement une trentaine pour l’instant, est inférieur au nombre de morts du W.E dernier, jour de grand départ, et que cette mesure risque de doubler le nombre d’accidents mortel pour le prochain, ce qui équivaudra aux mêmes conséquences d’un tel attentat toutes les semaines. Elle s’appuie sur les chiffres de 2000, d’avant les radars. Elle parle aussi de deux millions journaliers de recettes perdues, alors que le pont n’en valait que dix.
Elle n’est pas écoutée, le politicien dans l’émotionnel collectif ne pouvant prendre une décision apparemment « sensée » sans risquait l’ire des citoyens figés dans la peur d’un prochain attentat et hurlant contre l’indifférence des dirigeants, malgré leur déplacement sur les lieux du drame et la mise en berne des drapeaux durant les cérémonies du 14 juillet.
Trois mois plus tard, malgré la persistance de la baisse de la mortalité sur les routes, avec des radars inutiles, mais beaucoup plus de gendarmes pour les surveiller et éviter un nouvel attentat, cette garce continue de cracher ses invectives, de vouloir la baisse de 10 km/h de toutes les vitesses autorisées. En plus, les automobilistes se méfient des motards, depuis qu’on a retrouvé les restes de ma sacoche, ce qui limite les accidents entre deux-roues et voitures, et amplifie la baisse des victimes. Les ventes automobiles ont même augmenté durant cette période, comme quelques indicateurs économiques positifs : est-ce lié ?
Mais la perte de popularité du premier ministre qui côtoie maintenant celle de son président dans les records de médiocrité l’incite à reprendre la main pseudo-sécuritaire et à écouter la voix de l’oppression alors que l’hiver vient. Alors, j’étudie l’opportunité de faire dérailler un train de produits chimiques, pour le cas où…
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