La boucle

Les trois filles en tenue très sexy descendirent les marches en silence et évitèrent de réveiller l’immeuble avec leurs hauts talons à deux heures du matin. Arrivées en bas, Coralie dit aux autres filles qu’elle avait oublié quelque chose. Elle remonta et les deux sœurs papotèrent sur le trottoir. Elles s’enlacèrent encore tellement le bonheur était posé sur elles.

— Tu m’as manquée tu sais Caroline.

— Toi aussi ma chérie. J’avais ma fleur dans le dos et je n’ai jamais cessé de penser à vous, à nous

— Ta fleur ?

— Oui, un tatouage fait pour vous. Pour me souvenir.

Pendant ce temps, Coralie entrait dans l’appartement de Chris. Elle pénétra dans sa chambre en silence, leva le drap léger qui couvrait le corps nu et musclé de Chris et elle commença à le caresser. Elle lui dit ces quelques mots en léchant le gland de Chris qui durcit avec l’intense stimulation qu’elle lui donna.

— J’emmène les filles au club, elles veulent voir où je travaille, dit-elle entre deux succions.

Coralie continua sa fellation délicieuse. De plus en plus intense, de plus en plus rapide et profonde. Elle voulait qu’il jouisse en deux minutes. Chris se tint au bord du lit et jouit très fort. Coralie le laissa ainsi et fuit comme une voleuse en lui disant qu’elle viendrait dormir ici en rentrant.

Chris venait de se faire avoir une nouvelle fois par Coralie. Il ne pouvait pas encore les reconnaître. Mis à part le sourire. Il n’avait pas encore leur parfum en tête, ni leurs voix, ni leurs techniques. La fellation lui parut excellente mais un peu différente de celles de la veille.

— Carole, crie-t-il en direction de l’entrée.

— Oui… répondit Coralie.

—Prends soin d’elles, elles doivent être secouées. Ne faites pas d’imprudence et ne les laisse pas boire. Je t’embrasse, reviens-moi vite, j’ai envie de ta présence dans mon lit et d’embrasser ton corps comme hier.

— Pas de problème, je les surveille, à tout à l’heure ! dit-elle un peu gênée.

Puis elle fit demi-tour et se dirigea vers le lit. Elle ne voulut pas le laisser avec ce mensonge. Elle lui fit une bise et lui confia tout bas son mensonge :

— Je suis Coralie…

— Très drôle Carole ! J’ai reconnu tes coups de langue. Allez, sauve-toi, et à plus tard.

 Arrivée en bas, Coralie retrouva les filles. Elle sourit encore de l’avoir eu ainsi. Elle ne savait pas pour eux, et elle se sentit bête mais elle rit quand même.

— Il te manque une boucle d’oreille, dit alors Carole

— Euh, répondit Coralie embarrassée. Je ne l’ai pas retrouvée. Tant pis, j’enlève l’autre.

Dix minutes plus tard, Chris n’arrivait pas à dormir. Il tourna et tourna dans ses draps et sa main tomba sur l’anneau doré. Carole n’avait pas les oreilles percées. Il se rendit compte qu’une différence existait entre les trois filles, qu’il n’avait pas remarquée jusqu’ici. C’était bien Coralie qui lui avait fait cette délicieuse fellation. Maintenant, elle savait les sentiments qui semblaient les lier.

À la fin de la nuit, Carole rentra dans l’appartement de Chris. Il était cinq heures trente du matin et elle avait un peu trop bu, comme ses deux sœurs. Elles avaient adoré le club et les explications de Carole sur son art, planifié la surprise pour le lendemain. Les filles allaient emmener Chris pour un show exceptionnel et privé. Carole entra dans la chambre en silence, se déshabilla et se coucha près de Chris. Elle lui embrassa le dos et le caressa.

— Ton orchidée est de retour, mon amour.

Elle venait de dire le mot « amour » pour la première fois. Chris pressa le bouton de la petite lampe du lit qui s’alluma lentement. Faible puissance, juste assez pour bien la voir. Il l’embrassa et fut très embarrassé. Il voulait lui dire mais pas la heurter. Ne pas lui mentir. Il n’était pas responsable de ce qui venait de se passer.

— Carole. On aurait dû leur dire pour nous. Tout à l’heure, Coralie est venue et j’ai cru que c’était toi. Elle m’a fait une fellation dans le noir.

— J’ai vu la boucle d’oreille Chris, posée sur la table de nuit. J’ai compris. Elle a cherché à te mentir ?

— Non. Je l’ai appelée Carole en partant mais elle est venue me le dire. Je ne l’ai pas crue, je pensais que tu me faisais une blague. Il faut qu’on leur parle, sinon leur jeu va continuer.

— Demain soir. Je leur dirai. Elles doivent déjà s’en douter, je leur ai dit que je dormais ici.

Chris descendit le long du ventre de Carole et lui écarta les cuisses. Il déposa des tonnes de baisers tout autour de son sexe d’or puis l’emmena au paradis à la recherche des frissons intenses. Elle s’endormit dans ses bras après avoir joui deux fois.

Le lendemain matin, les cris de Coralie commencèrent à être audibles derrière la cloison fine. Carole se réveilla la première et elle embrassa Chris. Elle glissa sa main sous le drap en souriant et constata qu’il avait le sexe en érection. Les gémissements de sa sœur furent de plus en plus intenses et Carole réveilla Chris de ses baisers fougueux. Elle le regarda et lui susurra un petit « bonjour ». Elle suça son gland si fort qu’il en a joui en trente secondes. Elle passe sa langue sur ses lèvres pour le rendre fou et elle lui posa une question embarrassante :

— Qui est de nous trois la meilleure baiseuse ?

— Tu veux la réponse ?

— Oui, franchement.

— Ex aequo, toi et Coralie. Caroline, je ne sais pas. Je lui ai léché le buisson et je n’ai pas souvenir de la soirée d’avant-hier donc je ne sais pas si j’ai couché avec elle ou pas. Elles portaient les mêmes habits, ce qui m’a perturbé.

— Caroline aime plus les filles. Elle me l’a dit.

— Lesbienne ? Je ne te crois pas ! Elle m’a littéralement dominé en me tenant la tête entre ses cuisses. Elle m’a fait mettre à genou.

— Elle aime les langues, je te dis ! Tu lui as donné autre chose ?

— Je n’en sais rien ! Elle m’a quand même offert une fellation dans la douche. Mais maintenant que tu le dis… elle a l’air d’aimer vraiment qu’on lui lèche le sexe…

 — Sa première expérience sexuelle était avec une fille. Je le sais j’étais là et je me souviens de son orgasme comme si c’était hier.

—Dis-moi, ce soir tu as parlé que tu n’étais pas libre, ou plutôt prisonnière. Que voulais-tu dire ? Tu ne peux plus t’échapper maintenant. Dis-moi.

— Je n’aurais jamais dû dire ça. J’ai peur de te le confier. Je ne sais pas comment tu vas réagir et si tu m’aimes assez pour entendre ça.

— Tu veux que je te prouve comment je t’aime et je te désire, comment tu me rends fou.

— Vas-y !

Chris couvrit Carole de baisers, de la tête aux pieds. Tous les endroits du corps eurent droit à leur dépôt d’amour. Il finit par le sexe en la faisant jouir avec sa bouche. Puis il la retourna sur le ventre et la pénétra d’un geste assez viril qui l’emmena vers un nouvel orgasme violent. Une intensité qu’elle avait rarement connue et qu’elle adora. Elle aimait être prise ainsi. Elle se mit à pleurer sans pouvoir se contrôler et trembla comme une feuille à cause du plaisir. Les spasmes continuèrent de faire onduler son ventre, et le « je t’aime » de Chris la bouleversa. Au point qu’elle ne lui dit pas qu’elle était prostituée. Pas ce soir…

— J’ai une dette énorme Chris. Je dois rester au club et danser tant que cette dette existe. Je ne pourrai jamais la payer. C’est impossible !

— Combien ?

— Deux millions d’euros…

— Que t’est-il arrivé ?

— La drogue. On m’en a fait sortir, mais ce n’est guère mieux.

— On trouvera une solution pour payer, Carole. Je ne sais pas comment, mais on y parviendra.

— Il n’y a pas que cette dette, il y a aussi…

— Shut… je suis là, je vais t’aider. On va t’aider. En attendant, on va aller prendre le petit déjeuner chez tes sœurs !

— Elles sont loin d’être des bonnes sœurs celles-là ! Tu savais que Coralie est nympho ? Dès son plus jeune âge, elle couchait avec n’importe qui.

— Non, mais je comprends mieux !

Coralie jouit encore une fois derrière la cloison. Ses doigts agiles caressèrent son clitoris gorgé de sang par les orgasmes et elle continuait de frissonner en pensant à Chris. Le plat de sa main droite frottait ses lèvres trempées et elle se caressa les seins. Ses tétons étaient durs. Plus elle jouissait, plus elle a envie. Chris et Carole l’entendirent de l’autre côté du mur et ils rirent encore, un peu gênés. Un peu voyeurs. Ils se préparèrent et sonnèrent à la porte de l’appartement d’en face après que Chris ait été cherché les viennoiseries. Caroline vint ouvrir, vêtue d’une petite nuisette de soie assez transparente. La pudeur chez les trois sœurs n’était pas d’usage… Ses fesses rondes étaient bien visibles sous ce tissu si léger. Elle se dirigea vers la cuisine et la lumière du matin illumina son entrecuisse. Vision terriblement érotique d’un lever de soleil sur une dune aux herbes folles que que Chris appréhenda avec désir. Carole trouva sa sœur irrésistible et ne manqua pas de lui dire. Elle avait une démarche qui la sublimait. Très naturelle, et extrêmement sensuelle.

Coralie arriva quelques instants plus tard dans une tenue qui les fit tous rire. Elle ne s’attendait pas à voir Chris et Carole. Pourtant, elle ne fit pas demi-tour et entra dans la cuisine pour se diriger vers le placard et attraper son bol. Chris tourna les yeux, il ne voulait pas voir ça. La nuisette courte de Coralie était si transparente que son sexe blond en était visible. Son décolleté ravageur les fit tous rire et Coralie, un peu dans le brouillard les regarda étrangement.

— Quoi ? Qu’est-ce que vous avez ? Je suis mal coiffée ?

Chris eut du mal à laisser les yeux ouverts car à chaque fois qu’il regardait une des filles, il avait envie d’elle. Elles étaient toutes plus belles les unes que les autres. Il distribua les croissants et s’approcha de Coralie, assise dans le fauteuil. Elle n’avait pas les jambes croisées et il vit parfaitement ses lèvres et son sexe encore humide. Un nouveau lever de soleil au milieu de deux jolies cuisses. C’était intenable.

Carole proposa son idée pour la soirée :

— Les filles, ce soir vous assisterez à mon show ! Vous avez l’air d’aimer ça et je sens que ça va vous plaire !

— Super idée ! s’exclama Caroline. J’ai tellement envie de te voir !