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Miltonia
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- Catégorie : Littérature générale > Romans
- Date de publication originale : 2016 sur Atramenta et Scribay (2017)
- Date de publication sur Atramenta : 18 janvier 2020 à 11h36
- Dernière modification : 2 juin 2020 à 12h12
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- Longueur : Environ 46 pages / 15 701 mots
- Lecteurs : 97 lectures + 40 téléchargements
Cette oeuvre est complète, mais a besoin de relecteurs.
Miltonia (Oeuvre réservée à un public averti)
L’orchidée
Le week-end arriva enfin et il décida d’aller au club voir danser sa belle voisine. En cachette, sans lui dire. Il invita une amie et ils se placèrent dans le coin de la salle. Vue latérale sur la scène où il pourrait observer sans trop être vu. Il pensa que de toute façon la lumière le protégerait en aveuglant les danseuses. La belle blonde aux cheveux longs diffusa sa brume de désir dès que la musique commença et ses vêtements tombèrent avec une sensualité qui lui plut. Ce show lui rappelait sa jeunesse et la soirée d’il y a quinze ans. Elle était magnifique. Impudique, effrontée, si désirable. Les yeux de Chris se posèrent sur elle et sur son grain de beauté. Son amie vit bien qu’il était troublé par cette femme. Ce striptease intégral était fantastique et la manière dont elle enleva sa lingerie fine à la fin du morceau paralysa tous les hommes de la salle. Ils auraient donné une fortune pour la toucher.
Chris ne comprit pas pourquoi elle avait parlé des tatouages avec ces mots. L’orchidée magnifique où ses lèvres avaient failli se poser était bien présente sur sa fesse gauche et sur le bas de son dos. Pourquoi donc ces critiques ? N’aimait-t-elle plus ce tatouage ?
Il regarda le sexe blond de la danseuse et eut encore plus envie d’elle. Comment pourrait-il garder ce secret ? Il avait tellement envie de lui dire sa beauté.
Au petit matin, il ouvrit un œil et regarda sa montre-réveil. Sept heures seulement, un dimanche. Quelle horreur ! Il écouta au mur, un grand silence. Elle dormait ? Il décida qu’aujourd’hui, il allait déclarer son désir à sa jolie voisine. Encore une fois, ils se masturbèrent chacun d’un côté du mur et il eut envie de lui dire ! Il alla chercher les croissants et voulut lui faire la surprise. Mais il ne savait pas comment faire, car elle avait dû se coucher très tard et serait sûrement en colère d’être réveillée par son voisin, même avec une douceur au beurre. Il décida d’attendre, il sonnerait vers dix-heures. En patientant, il bricola un peu et répara une fuite dans la salle d’eau. Il se blessa légèrement à la main. Il désinfecta la plaie et mit un vilain pansement qu’il trouva dans un carton pas encore défait.
Vint l’heure fatidique… Il sonna à la porte d’en face. Une fois, très légère puis une deuxième très appuyée. Il regretta.
— J’aaaaarrriveeeeeeee…
La porte s’ouvrit et la jolie femme sourit.
— Excusez-moi, dit-elle, très légèrement habillée. Je dormais encore malgré l’heure. J’ai fait le tour du cadran.
— Le tour du cadran ? répondit-il en ne comprenant rien.
— Oui, ça fait douze heures. Le tour du cadran ! dit-elle en remontant un peu la nuisette un peu trop serrée pour ses deux gros seins. Excusez ma tenue…
— Je vous excuse volontiers, dit-il en souriant.
Ce commentaire la fit beaucoup rire. Il eut envie de lui saisir la main, de l’appuyer contre le mur, remonter sa lingerie de soie et lui montrer son désir en la possédant par derrière. Mais évidemment, il ne le fit pas. Comment le prendrait-elle ? Ils se connaissaient si peu…
— Je vous ai apporté les croissants. Désolé de vous avoir réveillée.
Il ne comprit pas ce qu’elle avait annoncé. Pourquoi disait-elle avoir dormi douze heures… ? Était-ce de l’humour pour lui dire qu’il ne l’avait laissé dormir que quatre heures après son retour du club ? Décidément, il avait parfois du mal à saisir cette fille. En tout cas, elle était charmante et lui aux anges.
Elle lui prépara du café en restant en nuisette courte et il fut excité par chacun de ses mouvements. Il la trouva un peu aguicheuse, face à un voisin qu’elle ne connaissait pas, à demi nue, là dans la cuisine. Mais il ne s’en plaignit pas, la désirant de toutes ses forces. Elle ouvrit la porte du placard d’en haut pour attraper une tasse et se mit sur la pointe des pieds pour la saisir. La nuisette courte remonta et dévoila sa jolie paire de fesses. Aucun homme n’aurait résisté à ce geste si provocant. Il s’approcha, l’entoura et leva le fin tissu. Il déboutonna son jean avec passion et elle le laissa faire. Il s’agenouilla et lécha son sexe blond par derrière. Elle posa ses mains à plat sur le marbre du plan de travail en respirant fort d’excitation. Elle avait une envie indescriptible d’être baisée…
— Ne faisons pas trop de bruit, ma sœur dort, souffla-t-elle tout en l’embrassant et en se tordant le cou. Prends-moi là, j’ai envie de toi. Elle dort depuis quatre heures, elle ne va rien entendre. Prends-moi !
Après avoir joui, ils prirent un café en riant. Mais quelque chose le perturba soudainement, l’excitation retombée… Elle n’avait plus son tatouage. La fille avec qui il venait de faire l’amour n’était pas la stripteaseuse mais sa sœur jumelle. Il comprit maintenant pourquoi leur sourire était différent. Il avait rencontré les deux. Caroline et Coralie.
Il alla aux toilettes et regarda les deux paires de chaussures à talons aiguilles dans l’entrée. La porte fermée qu’il considéra comme la chambre de l’infirmière stripteaseuse n’était pas face à sa chambre.
Coralie était donc sa voisine masturbatrice experte.
— Tu sais que je t’entends le soir à travers le mur ? lui dit-il en riant
— Tu m’entends ? C’est-à-dire ?
—Jouir ! Lundi on a joui ensemble, mercredi aussi et jeudi matin aussi !
Elle rougit un peu et éclata de rire.
— Je ne suis pas discrète, il faut que je crie. C’est trop bon.
Elle vit alors une goutte de sang couler sur le carrelage blanc.
— Mais tu es blessé !
— Oui ce n’est rien, désolé pour le pavé.
— Je vais aller chercher ma sœur, elle est infirmière. Elle a dormi assez, elle m’a demandé de la réveiller vers onze heures. Tu vas voir elle est très jolie.
— Je sais, je vous ai croisé toutes les deux et je lui ai parlé en pensant que c’était toi, ou le contraire, je ne sais plus !
— Elle a travaillé aux urgences toute la nuit. Super week-end. D’habitude elle ne travaille pas samedi-dimanche, elle est peintre et vit sa passion dans sa galerie, mais ils l’ont appelée à vingt heures. Désolé de ne pas m’occuper de ta blessure, je ne supporte pas le sang.
Chris ne comprenait plus rien. Caroline ne pouvait pas être à l’hôpital cette nuit, elle travaillait au club.
— Vous vivez toutes les deux ici ?
— Oui, depuis deux ans. J’ai perdu mon travail et ma sœur avait un grand appart et on s’entend très bien. Elle vit la nuit et moi le jour donc ça ne la gêne pas trop. Elle m’aime beaucoup et on est très proche.
— Donc, ce n’est pas toi qui es venue à la piscine avec moi ?
— Non ! confirma-t-elle en riant.
Caroline arriva alors dans la cuisine, aussi peu vêtue que sa sœur… mais plus gênée.
Chris avait les deux plus jolies filles de la Terre devant lui, à moitié nues. Elles arboraient le même grain de beauté, elles avaient le même corps, les mêmes cheveux. Seul le sourire les différenciait. Un sourire au charme personnel.
Chris venait de coucher avec la sœur de celle à qui il pensait, et il ne savait pas qui était la stripteaseuse. Le tatouage pourrait-il trahir le secret de la jolie infirmière ? Il était perdu, gêné, mais aussi excité.
Mais Caroline n’avait pas visiblement l’intention de montrer sa fesse gauche. Elle tira sur sa nuisette blanche. Chris ne comprit pas cette histoire de travail. La sœur mentirait-elle à sa jumelle en lui faisant croire qu’elle travaille à l’hôpital le week-end, alors qu’elle danse nue dans un club ? Très crédible et révélateur d’une grosse honte cachée.
— Il y a eu un accident terrible de bus cette nuit. Les urgences étaient remplies avec ce carton. Je n’ai jamais vu autant de blessés. C’est déprimant. Vous allez à la piscine Chris aujourd’hui ?
— Vous voulez ?
— On pourrait se dire « tu », on est voisins.
— Bonne idée. On se dit tous tu.
— On y va tous les trois ? demanda Chris.
— Tu veux Coralie ?
— Oui bonne idée. Avant ça, tu peux regarder sa main, ça m’a pas l’air bien terrible.
— Viens, suis-moi dans la salle de bain, je vais désinfecter ça, ordonna Caroline.
Chris posa ses fesses sur le bord de la baignoire et laissa faire la belle infirmière en nuisette qui avait fermé la porte derrière elle. Il était à dix centimètres de sa peau aussi désirable que celle de sa sœur. Situation incroyable. Il aurait tant aimé lever cette nuisette et regarder ce tatouage. L’embrasser. Pourquoi lui avoir dit ça ? Pourquoi mentir à sa propre sœur ?
— Tu as couché avec ma sœur ? demanda Caroline
—Non, se défendit Chris, gêné.
— Tu as envie d’elle ?
— Je ne savais pas que tu avais une jumelle. Je ne savais pas que les deux plus jolies blondes de l’univers habitaient à côté de chez moi.
— Mets-toi à genou ! demanda Caroline.
Elle fit glisser sa nuisette doucement sur sa peau de satin et écarta les cuisses pour dévoiler son joli buisson doré et ses belles lèvres qui en dépassaient. Elle le posa sur la bouche de Chris en lui tenant la tête et elle bougea son bassin pour se donner du plaisir en cadence. Chris s’accrocha à ses fesses et se dit qu’il rêvait. Puis elle jouit dans un profond silence et remit sa nuisette sans qu’il ne puisse voir ce beau tatouage.
Elle sortit de la salle de bain et trouva sa sœur devant la télé.
— Déprimantes les nouvelles, ma chérie.
Table des matières
- Chapitrologie Env. 1 page / 56 mots
- Au coin des lèvres Env. 3 pages / 823 mots
- L’effeuilleuse Env. 6 pages / 1822 mots
- L’orchidée Env. 5 pages / 1666 mots
- Les toisons d’or Env. 3 pages / 814 mots
- Le Paradis ? Env. 5 pages / 1432 mots
- Dans les draps d’un songe Env. 2 pages / 402 mots
- La rencontre Env. 4 pages / 1302 mots
- La boucle Env. 6 pages / 1871 mots
- Jardin secret Env. 4 pages / 1086 mots
- La Miltonia Env. 3 pages / 933 mots
- Un deal sur le zinc Env. 2 pages / 357 mots
- Milton Corp. Env. 1 page / 294 mots
- Le rêve éveillé Env. 3 pages / 848 mots
- Un nom d’orchidée Env. 3 pages / 864 mots
- Le chat de la voisine Env. 2 pages / 470 mots
- Une autre vie, d’autres cris Env. 2 pages / 498 mots
- Mille diamants pour vivre Env. 1 page / 163 mots
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