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Navigation : Lecture libre > Littérature générale > Romans > Lucie disparue

Lucie disparue

Couverture de l'oeuvre
  • Catégorie : Littérature générale > Romans
  • Date de publication sur Atramenta : 12 décembre 2016 à 23h35
  • Dernière modification : 19 juin 2017 à 23h30
  • Longueur : Environ 4 pages / 1 422 mots
  • Lecteurs : 128 lectures + 112 téléchargements
Par Lucie Chevallaz
Lucie Chevallaz
  • 19 oeuvres en lecture libre
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Cette oeuvre est complète, mais a besoin de relecteurs.

Œuvre publiée sous licence Creative Commons by-nc-nd 3.0

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Lucie disparue (Oeuvre réservée à un public averti)

Lucie disparue

Deux ans se sont écoulés depuis la dernière saison de novembre, cette fin annoncée que je n’avais pas cru, quand tu m’avais à la fin serrée dans tes bras et couverte de petits baisers tendres.

La dernière fois que j’ai vraiment fait l’amour, deux ans déjà, oui. Et cela ne ressemblait pas à un adieu pourtant.

Tous les mois qui suivirent je préfère les oublier, ils ne furent qu’une suite de mensonges, d’évitement, de rancoeur et de rendez vous extorqués par moi, manqués par toi, des rendez vous que je m’obstinais à obtenir par tous les moyens, incapable d’accepter l’idée toute simple que cette fois, c’était bien vrai, depuis deux ans, tu ne m’aimais plus, ne me désirais plus, rien ne restait de tout ce que tu m’avais si longtemps chanté, ce "quelque chose" bien mystérieux mais toujours présent.

Ces mois furent pour moi une prison mentale, un calvaire accepté dans l’espérance la plus déraisonnable et la passion inassouvie la plus folle.

Tu es allé jusqu’à t’inventer une maladie mentale dont tu me mimais les symptômes : délire mystique, agitation maniaque, puis grand abattement qui nécessitait plusieurs jours de silence. Tu t’es fait une ordonnance de neuroleptiques puissants pour pouvoir m’en envoyer la photo, boites ouvertes et cachets entamés.

Ensuite tu m’as fait croire que ta femme et toi aviez fait un pacte de chasteté, forcé par la nature, mais pas trop mal vécu de part et d’autre, tu avais désormais d’autres "centres d ’intérêt". Tu maudissais le libertin que tu as été, n’aspirait qu’à l’étude, la marche, la quiétude conjugale achetée à coups de vibromasseur.

Il y a une semaine tu m’as tout avoué : la fausse maladie mentale, et les relations conjugales hebdomadaires et programmées pour le dimanche matin, leur cérémonial immuable, détaillé de façon scabreuse et sans affect. ça ne donne pas envie mais quand même.

Tu préfères, c’est clair, baiser la même femme tant de fois cocufiée depuis trente ans, que moi, ton amour "indispensable à ta vie", sans doute me trouves tu trop vieille ? bien que tu le nies toujours très énergiquement, non ce n’est pas ça, tu m’en veux c’est tout. Je te pose problème. Quand viendra t il le tour de Brigitte Macron ?

Tu es allé jusqu’à passer devant moi en traversant la rue, me fusillant du regard et sans t’arrêter, tu es allé jusqu’à te cacher dans le restaurant où j’avais essayé de te rejoindre, alors que j’étais venue pour toi, te voir une heure, une heure seulement et que tu me l’as refusée, cette heure, "sous pression d’un audit" - qui ne t’avait pas coupé l’appétit! - Un Orphée qui ne va pas récupérer son Eurydice.

Il y a une semaine, tu as également changé de ton. L’homme toujours courtois, patient, "gentleman", s’est montré cynique, méchant, méprisant. C’’était une première. J’ai senti que tu me portais l’estocade finale, que je devais fuir, impérativement, fuir le pervers narcissique qui se révélait enfin au grand jour. Ce n’était plus toi.

La dernière fois qu’on s’est vus, c’était le 13 septembre, comme la première fois qu’on s’était trouvés sur internet, encore une coïncidence aurais tu dit dans un autre temps.

On a fait enfin cette balade en bateau toujours remise à plus tard. Je n’ai pas insisté, je me sentais laide, il faisait chaud. Mon studio était pourtant à deux pas .

Tu es arrivé déguisé en clochard, par trente degrés, tu avais des chaussures de montagnes, un pantalon rasta datant de 1990, un bob qui te couvrait la nuque, un tee shirt à manches longues, des lunettes de soleil, je ne t’ai pas reconnu tout de suite, tu as réussi à me faire rire mais c’était triste et toi tu ne riais pas, tu me fusillais du regard. Tu t’es affublé ainsi pour éviter un autre mélanome (peut etre une nouvelle fable de 2016, peut etre pas, c’est si facile de truquer des examens quand on a tous les outils nécessaires). et aussi pour essayer de me dégoûter de toi. Où était passé mon prince charmant en jean et chemise blanche, tu faisais le crapaud des contes d’autrefois

Dans le bateau tu hésitais à t’asseoir à coté de moi, penché sur le bastingage, le regard au loin.

Sur la plage, tu t’es changé soigneusement, pour aller te baigner. Moi je n’avais rien apporté, alors je suis entrée dans la mer avec ma robe bleu marine à rayures, version improbable du burkini dont on parlait tant cet été.

Mais tu n’es pas resté à coté de moi, alors ce bain de mer audacieux destiné aussi à t’épater, c’était comme une noyade dans cette vie sans toi qui m’attendait, un baptême de solitude.

Pour bien le fixer dans le marbre, tu es sorti de l’eau avant moi et tu m’as photographiée avec mon appareil, c’est une jolie photo, la dernière prise par toi. Une sorte de cadeau d’adieu. Les bras ouverts, les pieds dans l’écume des jours, je te souris, je t’offre cet amour dont tu ne veux plus.

Tu t’es rhabillé, je me suis laissée sécher au soleil, à cause du sel, ma robe est restée mouillée jusqu’au bout, on a bu une bière en terrasse, tu étais détendu, satisfait, moi je faisais bonne figure mais pour faire semblant.

Dans le bateau du retour, j’ai voulu prendre des photos de toi et de moi, en selfie, mais tu n’y as pas mis du tien, loin de là, elles sont à jeter. Elles me font honte. En fait, tu ne m’as jamais vraiment acceptée dans ta vie, jamais.

Sans doute pour que je te laisse partir sans larmes, tu m’as dit qu’on se verrait en novembre, au retour de nos voyages en montagne (toi au Népal, moi au sanctuaire)

Tu n’as pas voulu m’embrasser sur la bouche, même furtivement.

Novembre est passé sans que tu parles de se revoir, tu étais présent, jovial, mais jamais d’allusion à une rencontre, pas un mot gentil ou coquin, toi qui n’en n’étais pas avare, et dieu comme j’aimais ça, je n’en avais jamais eu autant avec mon premier amour - je sais que je suis injuste -

Et maintenant c’est bientôt Noël. Le pire moment pour rompre une relation si forte.

Une sorte de réflexe pavlovien m’a conduit à réserver notre hôtel préféré pour un nouveau 13 du mois, mais je n’irai pas cette fois, je romprai le cycle infernal, impossible de m’exposer à une nouvelle déception. Pour Noel, je serai déjà sans toi, je ne veux plus te parler, meme ça, tu disais y tenir, mais c’était faux, toute ton attitude me le crie.

******************dernières nouvelles *******************************

Pourtant demain on devait se voir, je ne devrais pas être là, c’est moi qui ai foutu la m… tu étais d’accord mais je voulais tellement être sure, tellement avoir un mot coquin, gentil, une assurance et je ne l’ai pas eue

Tu m’avais dit vendredi "je me donne, je cède" et ce lundi "ne viens pas" quand trop bête je t’ai posé la question sure que me dirais oui, encore oui. "mille fois oui" même comme tu l’écrivais avant.

je reste bête avec ma valise toute prête, bien pensée, parfaite. Je devais partir à onze heures, j’ai retardé jusqu’à 15 heures, tu ne r épondais pas à mes suppliques.

Il ne fallait pas te demander, ce soir je morfle mais bientôt ce sera ton tour.

Ce soir je ne devrais pas être la, mais dans la belle chambre que j’avais réservée pour nous, demain, demain, il n’y aura plus de demain que sans toi.

Je dois me venger, c’est le seul moyen de passer, détruire celui qui m’a détruite, celui qui avait osé me dire, en pleine idylle, combien "la fin" lui faisait peur et serait sanglante. Alors qu’on prenait un café devant le sublime panorama de la rade au soleil d’hiver couchant, on était dans ces jours là, il y a sept ans. Alors que tu étais tout à moi et me souriait béatement.

.

 

 

 

 

 


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