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Navigation : Lecture libre > SF et fantastique > Fantasy > Le dernier mouton

Le dernier mouton

Couverture de l'oeuvre
  • Catégorie : SF et fantastique > Fantasy
  • Date de publication sur Atramenta : 31 octobre 2017 à 22h40
  • Dernière modification : 3 janvier 2018 à 22h18
  • Longueur : Environ 7 pages / 2 177 mots
  • Lecteurs : 51 lectures + 32 téléchargements
Par Vis9vies
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Œuvre publiée sous licence CC0

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Le dernier mouton

Le dernier mouton

Le seigneur des Lieues avait toujours vécu heureux sur sa péninsule de lavande entre deux citronniers sauvages, l’un donnant à volonté des fruits parfaitement ronds et acides alors que l’autre fournissait en abondance des fruits parfaitement ronds et amers. Glasscroc se savait damné par les langues d’aspic : jamais, au grand jamais de sa courte vie de pacha il n’avait su reconnaitre un citron amer d’un citron acide et, avec la régularité d’une marée, mordait dans l’amertume quand il avait décidé de gouter l’acidité.

Qu’à cela ne tienne, son plat favori restait le laineux, le plus qu’assez dérangeant bêleux de la lande mauve, ce nuage de beau temps sur pattes qui défiait le gris permanent des ciels en bruine. Or, on a beau être solitaire et royal, grand pourfendeur de lieues qui se dérobent, brillant comme un sou neuf sur un manteau de lavande, lorsqu’arrive le Destin sur sa rosse éclopée et que cette sale bête tire du fourreau l’erreur à la lame tranchante, on sent bien qu’une couille s’est perdue entre deux nuits sans gorge. Glasscroc, le dragon tredecentenaire se grattait la verrue de la paupière gauche parce qu’il avait arraché celle de la paupière droite la dernière fois où s’était posée la question : « Et maintenant, que faire ? »

Une verrue en moins ne crée qu’un problème de plus : un trou dans une paupière, source d’insomnie les nuits de pleine lune. Les flots l’entendaient hurler et s’en foutaient pas mal. Les loups-garous finissaient tous par se noyer, voulant avaler la mer et ses poissons à gueuler ainsi jusqu’à s’assécher le gosier. Un de plus, un de moins… l’onde caressait la péninsule et s’attardait à lui murmurer que si la solitude n’avait jamais tué personne, le désespoir, lui, saurait bien se charger du nettoyage.

Et Glasscroc n’était pas loin de rejoindre la mer.

Face à lui, à moins de cent perches, c’est-à-dire à portée de croc, le narguait un joli nuage de laine fort bien lavée par la rosée, laissant deviner sous la douceur du mohair un tendron gras à en affrioler une mouche à merde repue. Glasscroc en bavait. En bavait mais continuait de se gratter.

Le boulotter ? Au thym et au laurier, sur un petit feu d’acacia bien sec et crépitant, d’où un fumet s’élève à faire pâlir une princesse de haut rang, ah oui, ce serait un coin de paradis dans cet enfer d’embarras ! S’abstenir ? Continuer de le guetter sans le gnacker ? Il pourrait tenir le cou tendu jusqu’à… jusqu’à… jusqu’à l’insoutenable ! Cette foutue future carpette était le dernier spécimen en vie ! Le bouffer était se condamner à ne plus jamais s’offrir un festin de roi, à sombrer dans la médiocrité des plaisirs de manants, à s’avouer que le titre et les armoiries ne signifiaient que clopinettes devant bombance et chasses gardées. Son cœur ne battait plus de rage : il ne cognait que d’incompréhension. Comment en était-il arrivé à ce point, si bas dans la décrépitude ?

Glasscroc arracha la verrue. L’avantage était que dorénavant il pouvait surveiller le domaine les yeux fermés. L’inconvénient venait que le blanc faisait tache au milieu du petit bout de sa lorgnette. Glasscroc cracha sa bile citronnée sur un pied de valse-sans-pareille qui s’enflamma. Encore un que les moches n’auront pas ! Et son rire sardonique se mua en longue plainte à la pensée du seul moche qui hantait encore son territoire, et cette saloperie continuerait de le narguer tant qu’aucune décision à son sujet ne serait prise.

Il se décida sur un coup de queue.

Une visite s’imposait.

Tippe Bona était riveraine et naine, dotée d’une haleine volée à une meute de chacals et d’un caractère de vieux dragon polyrhumatismique ne se réchauffant qu’au cognac sans alcool. Une mocheté ambulante, courte sur pattes, basse d’étage, haute en roguerie, large en trop, tout en os, rien qu’en os, à tel point que même un ver de lente n’aurait pu y trouver assez de chair pour se boucher une dent creuse. Une voisine, certes, mais une bécasse qui n’était pas sa cousine. Toutefois, qui sait s’il ne trouverait pas nourriture à son nez durant le voyage ? À défaut, il essaierait de subtiliser quelques lapins corps-nus.

Il prit son envol vers l’intérieur des terres. Une heure à survoler un paysage sans nuage, bordé d’une mer de plomb et dominé d’un ciel déteint, puis ce serait une petite demi-heure au-dessus de la propriété de Tippe avant d’arriver à la colline éternelle. Il devait simplement prendre garde de temps à autre à rectifier le cap. Il tirait trop à droite, un peu comme tous les ancêtres. Plus jeune, il avait eu le défaut inverse, toujours trop à gauche, mais depuis qu’il avait fait sauter les vingt-trois verrues de l’aile droite, ses objectifs avaient tendance à rouler comme si la gauche n’existait pas. Un signe de vieillesse, il en était conscient, mais pas de sénilité. Il essayait de s’en persuader.

Il fit une pause à la frontière des terres occupées par Tippe. On ne pouvait pas la rater. Un double grillage de deux mètres de haut qui bloquait tout passage, flanqué d’un portique encadrant deux grandes portes de chêne hostiles bardées de cadenas sourds et rouillés dans leurs prérogatives, suffisait à donner envie de passer son chemin. Les arguments de Glasscroc s’abimaient de perplexité à la vue d’une telle idiotie. Il n’ignorait pas être l’indésirable le moins désiré de Tippe. Mais comment pouvait-elle être aussi conne à s’emmerder à entretenir une clôture qui ne servait à rien ?

D’un coup de queue, il prit son élan et s’éleva au-dessus de l’obstacle.

L’enclos offrait un spectacle désolant. Tippe s’était mise en tête de faire fortune dans la matière première. Sa lubie : le coton. Des champs de coton ! Aussi loin que portait le regard, ce n’était qu’une étendue déprimante de blanc moutonneux, à tel point que Glasscroc en frissonna, se voyant transporté au pôle nord, à défaut d’entendre des trémolos ovins. Il chassa le froid et bascula son imagination sur plus agréable : on aurait éventré le dernier ogre, qui n’existait plus qu’aux veillées, pour en sortir tous les moutonneaux morts depuis des lustres. Les ogres avaient toujours eu le dos large et le ventre trop rebondi pour les inspecteurs de peau, ce qui n’était pas pour déplaire aux dragons et aux amateurs dominicaux de barbecues. Quand même, ça en faisait des morts qui s’étaient laissés tuer sous le prétexte de nourrir les nations… Glasscroc secoua ses oreilles d’orge. La soupe d’ormeau du matin lui remonta le long des narines et il revint à ses… au but de son périple. Afin d’exorciser sa faim, il se mit à chanter, aussi faux qu’une meringue : « It’s a long way to Tippe rary, it’s a long way… » Rien de tel pour remonter un mort à la peine !

C’est tout guilleret qu’il réussit son atterrissage sur la colline éternelle.

Il reluqua les alentours : presque rien n’avait changé depuis la dernière fois où Tippe l’avait envoyé bouler. Un havre de paix en verts et contre une butte d’ombrages. Mais un calme qui pesait des tonnes… Plus un lapin dans les parages… Les avait-elle rassemblés dans une garenne ? L’odorat de Glasscroc n’était plus ce qu’il avait été et il préféra ne pas s’y fier : Tippe avait surement mis la troupe au clapier, les nains étaient connus aussi pour leur sens maniaque du rangement.

Il s’approcha du trou de hobbit. Au-dessus de l’entrée, la même devise imbécile y trônait toujours avec autant de sagacité absente. « Hormis toi qui râles en silence ». Cela ne voulait rien dire. Si encore il y avait eu une virgule après « toi » et un point d’interrogation à la fin… Pourtant, quelqu’un avait ajouté récemment, juste en dessous : « qui vivra ? » Glasscroc n’eut pas le temps de décrypter tous les sens dispersés de l’auvent : Tippe sortit de sa tanière, un fusil marin chargé pointé sur son ventre.

— Bonjour Ti…

— Qu’est-ce que tu veux, enfoiré de mes deux ?

De ses deux ? Quelles deux ? Elle n’avait ni burnes ni miches !

Enfin, elle avait l’air plutôt de bon poil : elle ne l’avait pas encore attaqué.

— Je venais voir si… tu accepterais… de me céder des lapins corps-nus ?

— Je n’ai plus de lapins. Tu as de quoi payer ?

— J’ai une topaze rare dont la nuance est assortie à tes yeux.

Autrement dit, couleur jaune chassieux, irrefourguable ailleurs.

Les yeux de Tippe se plissèrent afin de cacher l’éclat d’intérêt et de cupidité qui s’éveillait chez tout nain dès que miroitaient des pierres précieuses.

— On peut peut-être s’arranger…

— Ou du pâté de lapin ? De quoi agrémenter un repas ou deux.

— T’es toujours aussi con ! Puisque je te dis que je n’ai plus de lapins ! Le mix au lactose est passé et a tout emporté.

Et Tippe de ressasser ses malheurs, la maladie, les lapins qui disparaissaient, mais Glasscroc ne l’écoutait plus : derrière la naine venait d’apparaitre un fée d’hiver. Un superbe fée, rembourré comme il faut, avec, comme tous les fées, un voile arachnéen sur le corps qui ne couvrait rien. Seuls les fées parvenaient à se faire offrir ce vêtement inestimable par la tisseuse aux huit navettes. Dans les contes, on présente les fées comme de jolies demoiselles, mais en réalité ce n’est qu’un piège : ce sont des esprits masculins habillés de corps féminins, et le corps de celui qui venait d’apparaitre était une réussite du genre. Une vraie beauté, ronde et gironde, aux coussins de chair rembourrés à souhait, une femme appétissante à la plastique ahurissante. Tout le contraire de Tippe. Glasscroc n’en détachait pas son regard : le manque installé, il ne pensait plus qu’à ça.

Au demeurant Tippe s’aperçut que Glasscroc avait déconnecté. Elle se retourna. Découvrant le fée, elle le présenta :

— Je te présente mon amie Mult…

Glasscroc avait arraché la tête de l’amie de Tippe et s’en délectait.

Le harpon partit tout seul et vint se ficher dans le gros orteil du pied gauche du dragon. Il avala d’un coup sa bouchée pour ne pas s’étouffer avec son propre rugissement. Il fit volte-face : Tippe avait disparu. Peut-être était-elle allée chercher du pâté ? Il profita de son absence pour finir de s’envoyer son repas. Gnak-gnak, en trois coups de dents la moins pire des camelotes fut dans son estomac. La reconnaissance du ventre s’exprima d’un rot enflammé. Il patienta en extirpant le harpon. Saleté de merde, encore un trou ! Comment Tippe pouvait-elle être si maladroite ?

Tippe reparut. Arbalète en main. Dans l’encoche était fiché un faisceau de trois carreaux liés ensemble. Les trois fers pyramidaux jetaient des éclairs à éblouir un aveugle de naissance. De l’argent pur, de celui qu’on réserve aux démons. Glasscroc rapetissa sous la menace.

— T’es qu’une ordure, j’vais te crever !

— Mais Tippe, qu’est-ce qui te prend ?

— Tu viens d’assassiner ma meilleure amie et tu me bavasses ce qui me prend ?

— M’enfin… Tu vas pas faire tout un scandale pour un simple fée ? Qui n’avait rien d’extraordinaire ?

— Pauvre dégénéré ! Multiprise avait le don de multiplier n’importe quoi ! Elle s’apprêtait à me bâtir un tas d’or à partir d’une simple pièce !

Glasscroc prit conscience qu’il avait fait une boulette avec le fée. Dire qu’il aurait pu résoudre son problème…

Il entendit Tippe bougonner.

— Putain de connard à embernies, j’vais t’buter.

Un nouveau rot sortit involontairement.

Glasscroc grilla Tippe sur toute la ligne alors qu’elle lui décochait le faisceau de carreaux d’argent en plein cœur.

Les deux fabuleux mystifieurs s’écroulèrent côte à côte en émettant à l’unisson un râle de dépit, qui se mua par la force des choses en un unique silence mortel.

 

*

 

Quatre mois plus tard, la moutonne solitaire donna naissance à un beau moutonneau et une jolie moutonnette. Ils se goinfrèrent de valse-sans-pareille, puis de citrons verts, et devinrent vigoureux. En quelques années la péninsule se fit une réputation auprès des vagues, arborant un manteau d’écume à rendre jalouse toute mer mal embouchée. Or la mer, son amie, ne le percevait pas ainsi : parfois, lorsque les moutonneaux s’aventuraient sur la grève, elle les prenait dans ses bras et les portait sur le crêt des vagues pour les bercer, puis les reposait gentiment au pied de la péninsule d’où ils repartaient décorer le mauve des hauteurs.

Sur la lande de lavande, les nuages blancs prospérèrent, sans fée ni geste.


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Contes, légendes et fables
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Eugénie Steyert
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