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Navigation : Lecture libre > Littérature générale > Nouvelles > La panacée

La panacée

Couverture de l'oeuvre
  • Catégorie : Littérature générale > Nouvelles
  • Date de publication originale : 31/12/2008
  • Date de publication sur Atramenta : 2 juin 2011 à 23h40
  • Longueur : Environ 8 pages / 2 429 mots
  • Lecteurs : 28 lectures + 20 téléchargements
Par Thierry Mulot
Thierry Mulot
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Œuvre publiée sous licence Creative Commons by-nc-nd 3.0

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La panacée

La panacée

Le professeur Auguste Lemaire, chef du service de gériatrie, assis derrière son bureau, ôta ses lunettes et se pinça la base du nez comme il aimait à le faire chaque fois qu’il se sentait fatigué. Il était 21 heures, sa famille l’attendait pour le réveillon du 31 décembre, mais il devait avant tout entendre ce que son chef de service avait à lui dire.

Bien sûr il était déjà au courant du plus gros, mais il tenait à entendre toute l’affaire de la bouche même de l’intéressé. Son cœur s’accéléra un peu quand il entendit quelques coups brefs cogner la porte. Il lui cria d’entrer sans se lever de son fauteuil.

Benoit Giraud pénétra les lieux les bras chargés d’un épais dossier. On ne pouvait pas faire plus différent du Professeur que cet homme d’à peine quarante ans. Il était aussi effacé que Lemaire était imposant, aussi négligé dans sa tenue que son patron était impeccable. Malgré tout, ce dernier savait que sous ses dehors « d’adulescent » Giraud était un médecin d’exception et c’est pour cela que depuis huit ans, il lui faisait confiance pour diriger l’unité de soins palliatifs.

—  Asseyez–vous Giraud, fit–il sèchement aussitôt obéi par son subordonné. Il y a une affaire dont j’aimerais vous entretenir. Avez–vous amené tous les comptes–rendus des trente dernières hospitalisations ?

—  Ils sont là, Professeur, dit–il en déposant la chemise sur son bureau. J’ai également demandé à la secrétaire de sortir tous les dossiers comme vous me l’avez demandé. Vous les aurez après–demain midi au plus tard.

—  Bien, très bien. Dites–moi Giraud, vous dirigez bien une unité de soins palliatifs, je ne me trompe pas ?

—  Oui, Professeur. Pourquoi cette question ? Êtes–vous mécontent de mon travail ?

—  Pas du tout, pas du tout. Toutefois, quelque chose m’échappe et j’aimerais une bonne fois pour toutes avoir une réponse.

Il ouvrit rapidement la chemise et prit le premier compte–rendu.

—  Monsieur Gentil, 75 ans entré pour un cancer du pancréas en phase terminale. Deux jours après son hospitalisation, ses douleurs atroces cessent, une semaine après il reprend du poids, trois semaines après il sort de chez nous en pleine forme. C’était il y a 3 mois et depuis il va bien.

Il jeta la feuille à côté de la chemise et en prit une autre

—  Madame Laplace, 82 ans, insuffisance cardiaque au dernier degré, sous assistance respiratoire, ne pouvait plus mettre un pied devant l’autre. Deux semaines plus tard, elle rentre chez elle sans oxygène. J’ai voulu la joindre ce matin, sa famille m’a déclaré qu’elle ne pouvait me répondre parce qu’à cette heure–là elle faisait son footing !

Il prit un nouveau compte–rendu.

—  Madame Gilles, 94 ans, atteinte d’une maladie d’Alzheimer, grabataire, ressortie 28 jours plus tard complètement autonome. Elle, je l’ai eue au téléphone cet après–midi. Elle a abrégé notre conversation parce qu’elle ne voulait pas rater « Question pour un champion » ! Voilà : pouvez–vous m’expliquer comment il se fait que nos trente derniers patients soient ressortis de notre unité sur leurs deux jambes et en pleine santé, alors qu’ils entrent ici pour y mourir ?

Un silence gêné s’installa. Puis, Giraud tenta de s’éclaircir la voix et murmura quelque chose d’incompréhensible.

—  Pardon ? fit Lemaire.

—  Je disais que j’ai essayé un traitement. Le même pour tous les patients. C’est quelque chose de nouveau, encore à l’étude.

—  Vous vous foutez de moi ? Vous êtes en train de me dire que vous avez administré un traitement expérimental à des patients en fin de vie sans m’en informer. Quel est le laboratoire qui est derrière cet essai ?

—  Il n’y a pas de laboratoire, Professeur. C’est un traitement que j’expérimente… de ma propre initiative.

Lemaire sentait la colère monter.

—  Si je vous comprends bien, dit–il calmement, maîtrisant sa fureur, vous êtes en train de jouer à l’apprenti sorcier avec nos malades. Les patients ont–ils donné leur consentement ?

—  Ils n’étaient pas au courant, Monsieur. Les familles non plus.

Des envies de meurtre commençaient à germer dans le cerveau du chef de la gériatrie. Il pianotait sur son bureau.

—  De mieux en mieux ! Je vous préviens que vous avez deux minutes pour m’expliquer les tenants et les aboutissants de toute cette affaire avant que je vous foute dehors à coups de pied dans le cul, mon petit bonhomme ! Et si je ne l’ai pas encore fait, c’est uniquement par curiosité, au vu des résultats !

Giraud gardait son calme. Il prit le temps de se caler dans le fond de sa chaise et tira machinalement sur les manches de sa veste élimée.

—  Professeur, mon père et mon grand–père sont morts de la Chorée de Huntington. Il y a un an, j’ai commencé à en ressentir à mon tour les premiers effets. Des problèmes de coordinations dans certains mouvements. Cette saloperie commençait à détruire mon système nerveux. Je savais que j’allais finir sénile et grabataire. J’ai pris un congé exceptionnel de deux mois, vous vous en souvenez peut–être.

Effectivement, Lemaire se rappelait du jour où son chef de service était venu lui demander un congé sans solde. Il l’avait trouvé bouleversé, mais Giraud avait refusé de s’étendre sur les raisons de son absence, prétextant un problème familial très grave.

—  Je suis un fou d’anthropologie. Je m’intéresse depuis pas mal de temps aux cultures des peuples premiers. Particulièrement celles d’Amazonie. Des légendes circulent parmi ces peuplades. Il y aurait une tribu qui ne connaît pas la maladie. Je suis parti pendant ces deux mois. Par recoupement, et avec un peu de chance je dois dire, j’ai trouvé ce peuple. Et j’ai pu constater effectivement que tous les membres de cette communauté sont en parfaite santé. Ils sont un petit nombre. Ils ont plus de sagesse que nous. Ils limitent eux–mêmes les naissances pour éviter la surpopulation. Ils vivent très vieux pour la plupart. Les seules morts prématurées sont les morts accidentelles. Le hasard a voulu que je sauve le fils du shaman qui était tombé dans le fleuve. Personne ne sait nager. Ils croient que les démons vivent sous les eaux. Pour me remercier, il m’a fait boire un breuvage, une infusion d’une fleur qui pousse sur leur territoire. Deux jours après, mes tremblements avaient disparu. Une semaine après, j’avais en moi une énergie que jamais de ma vie je n’avais ressentie. Je dormais quatre heures et j’étais aussi bien que si j’en avais dormi huit.

—  Ce serait cette fleur d’après vous qui vous aurait guéri ?

—  Elle n’a pas fait que me guérir professeur, elle m’a transformé. Depuis un an, je n’ai pas eu un rhume, quand je me brûle, je cicatrise dix fois plus vite. Mon esprit aussi a évolué.

—  Comment ? Ça vous a rendu plus intelligent ?

—  Plus que cela. Ça m’a ouvert l’esprit. Depuis, j’ai conscience de la planète sur laquelle je vis. J’ai changé, je sens en moi comme une communion avec mon environnement.

En racontant son histoire, le visage de Giraud s’était illuminé. Il poursuivit.

—  Quand je suis parti, le shaman m’a fait cadeau de la fleur et de quelques graines. Il m’a dit que je devais la remettre au monde et que les hommes retrouveraient alors la raison.

—  Vous parlez leur langue ?

—  Non, le shaman parle le portugais. C’est le seul du village. Il l’a appris il y a très longtemps d’un homme qu’ils avaient recueilli et qui a vécu à leurs côtés pendant plusieurs années. L’homme avait fini par repartir lui aussi avec une fleur et des graines. Ils ont trouvé son cadavre des mois plus tard au fond d’un ravin. Je parle très mal le portugais, mais je le comprends assez bien. De retour ici, j’ai commencé à douter de cette expérience. Ce que j’avais vécu là–bas commençait à devenir un peu irréel à mesure que je me replongeais dans ma vie d’avant. J’ai mis la fleur en culture dans mon jardin, simplement pour voir. Ici, ça pousse aussi facilement que du chiendent.

—  Avez–vous expérimenté cette plante sur des animaux ?

—  Non, je savais que ce serait inutile. Et c’est même pour cette raison qu’un tel médicament n’a aucune chance d’être un jour inventé par un laboratoire. La substance active de cette fleur est totalement spécifique de l’espèce humaine. C’est un poison pour les autres espèces même les plus proches de nous. C’est le shaman qui me l’a dit. Comme la législation impose, avant toute étude sur l’homme, une expérimentation animale, je savais que je n’avais aucune chance de montrer les bienfaits de cette plante par la voie classique. Alors, l’idée m’est venue de la tester chez des personnes qui de toute façon allaient mourir à brève échéance. J’en ai administré à certains patients à leur insu. Il sortit un petit flacon de sa poche et le posa sur le bureau. Une seule prise a suffi à les guérir tous. Cette plante est fabuleuse.

—  Qui nous dit qu’elle n’a pas d’autres effets à long terme ?

—  Enfin Professeur, vous n’avez pas entendu ? Tous les individus de cette tribu d’Amazonie se portent comme un charme. Certains, qui avaient l’air d’être plus jeunes que vous, m’ont raconté qu’un jour ils avaient commencé à voir des oiseaux étranges dans le ciel, et que depuis, ces oiseaux étaient de plus en plus fréquents et de plus en plus rapides. Ils m’ont dessiné ces oiseaux. Professeurs, certains, les plus anciens dans leur mémoire étaient des biplans. Le seul effet à long terme de cette plante, c’est d’allonger considérablement la durée de vie !

Giraud était survolté, mais au fond de lui, son patron avait le sentiment qu’il ne mentait pas. C’était assurément la plus grande découverte du siècle et probablement du millénaire.

—  Avez–vous gardé les preuves de tout ça ? Quelque chose que nous pourrions montrer rapidement au monde entier, demanda–t–il ?

—  Tout est dans mon ordinateur, et dans mon bureau. Je serais ravi de partager cette découverte avec vous. Je souhaite simplement que mon travail soit reconnu comme étant à l’origine de cette révolution qui s’annonce. L’argent ne m’intéresse plus.

—  Bien sûr, je vous comprends. D’autres personnes sont–elles au courant ? D’autres ont–elles pris ce traitement ?

—  Ma femme et nos deux enfants. Jamais nous n’avons été aussi heureux depuis. Tous mes essais, je les ai pratiqués seul. Je ne voulais pas que quelqu’un puisse pâtir de mes initiatives si mes expériences avaient mal tourné. Voilà, Professeur. Je sais que je vous m’en voulez d’avoir agi comme cela, mais vu les circonstances, je continue de penser que c’était la meilleure solution. Si j’étais venu vous trouver avant de commencer, vous m’auriez interdit d’aller plus loin, et ces trente personnes seraient mortes à l’heure qu’il est.

Lemaire devait avouer que le raisonnement de son chef de service se tenait.

—  Très bien, je vais prendre le temps du premier janvier pour réfléchir à la question. Nous nous reverrons après–demain pour savoir ce que j’ai décidé de faire de vous. En attendant, vous pouvez laisser les comptes–rendus ici et partir réveillonner avec votre famille. Je les étudierai à nouveau à tête reposée.

Après une vague hésitation, il tendit la main à son subordonné qui s’empressa de la serrer pendant qu’il se levait de sa chaise. Il le regarda sortir de son bureau l’air impassible. Puis son regard se posa sur la petite fiole que Giraud avait laissée sur son sous–main en cuir rouge. Il allongea le bras pour s’en saisir et dévissa le bouchon. Il porta le flacon à ses narines. Pas d’odeur. Il hésita encore un peu, puis avec un haussement d’épaules avala le contenu.

Il attendit pendant une dizaine de minutes, sans bouger. Puis il se leva pour se diriger vers la fenêtre dont il écarta le rideau. Sous les lampadaires du parking de l’hôpital, il vit la vieille voiture de Giraud s’approcher des barrières. Il retourna s’asseoir et décrocha son téléphone. Une voix sèche, dépourvue de chaleur fit « allo ! » dans l’écouteur.

—  C’est Lemaire, dit–il. Ça y est, il sort d’ici.

—  Avez–vous les dossiers ?

—  J’ai tous les noms. Le contenu de tous les dossiers sera dans mon bureau après–demain.

—  Êtes–vous sûr que personne d’autre que lui n’est au courant ?

—  Sa femme et ses enfants ont également été traités.

—  Bon, nous envoyons nos agents.

—  Êtes–vous certain qu’il n’y a pas d’autres moyens ? Nous pourrions essayer de le convaincre, dit le Professeur.

—  Trop de risques, répondit la voix. Nous devons profiter de l’opportunité que nous avons. Un médicament bon marché qui guérit tout en une seule prise. Si ce truc sort, nous serons bientôt tous au chômage. Les actions des plus grands laboratoires des groupes pharmaceutiques du monde vont dégringoler, entrainant avec elles un crac boursier dont nous ne nous remettrons pas. Toute la société telle que nous la connaissons sera plongée dans une crise sans précédent.

—  Comment allez–vous procéder ?

—  Nous commencerons par les piliers de l’affaire, c'est–à–dire Giraud et sa famille. Ça aura l’air d’un accident. Le monoxyde de carbone fait des ravages en hiver. Il est également prévu de déverser cinquante kilos de pesticide dans leur jardin. Demain, nos agents s’occuperont de son bureau et de son ordinateur. Ensuite, nous nettoierons progressivement tous ceux qui en ont ingéré. Il faut simplement veiller à ce qu’un fouineur ne fasse pas le rapprochement.

—  Et pour la source ?

—  La société Pétroléo vient d’acheter les terrains. Elle va prospecter dans le coin, procéder à la déforestation et au déplacement de la population. Pour plus de sécurité, nous nous occuperons aussi du shaman.

Un silence suivi, puis la voix froide s’éleva à nouveau dans l’écouteur.

—  J’espère que vous–même n’en avez pas pris ?

—  Bien sûr que non ! répondit Lemaire d’un ton qu’il espérait sincère.

—  Je l’espère pour vous. Bonsoir, Professeur, et bonne année !


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