Navigation : Lecture libre > Littérature générale > Romans > La belle illusion
La belle illusion
-
- Catégorie : Littérature générale > Romans
- Date de publication sur Atramenta : 13 juillet 2020 à 15h30
- Dernière modification : 2 janvier 2021 à 19h51
-
- Longueur : Environ 165 pages / 56 480 mots
- Lecteurs : 10 lectures + 6 téléchargements
Cette oeuvre est complète, mais a besoin de relecteurs.
La belle illusion
Lente convalesence
Les premiers jours s’écoulaient lentement. J’étais encore fatigué, comme vidé de l’intérieur. La bataille avait dû être rude pour que mes défenses immunitaires soient si affaiblies. Je dormais encore beaucoup. Maman avait pris quelques jours de congés pour rester à mes côtés. Elle préparait les repas et faisait en sorte de me stimuler pour venir manger. Je retrouvais doucement le goût des aliments qui rappelait les saveurs de mon enfance pas si lointaine. Le café du matin retrouvait son parfum légèrement noisette comme avait l’habitude de me préparer maman avec sa cafetière Italienne. Habitude qui remonte déjà à sa mère, mamie Catherine, que j’ai très peu connue ainsi que mon grand-père maternel. Maman en parlait peu, j’ai su plus tard que grand père avait travaillé dans les mines dans le Nord de la France et ce travail épuisant, a fini par avoir raison de ses poumons. Il devait avoir à peine cinquante ans quand la mort est venue le cueillir pendant une nuit noire. Il est parti dans l’obscurité, dans les mêmes conditions où il a travaillé toute sa vie. Même ce jour-là, il n’a pas eu le droit de partir au grand jour. Grand-mère a suivi quelques années après, a-t-elle mal supportée le deuil ? Je n’en n’ai jamais rien su. Le pain tartiné retrouvait doucement le goût onctueux du beurre que mes papilles ne parvenaient plus à apprécier tellement elles avaient été chargées du goût puissant de mon ami Jack. Il m’avait aussi fait oublier une grande partie de tous ces plaisirs gustatifs culinaires, qui peuvent sembler si simple et naturel. Je me rendais compte, de jour en jour, la liberté qui m’avait été enlevée. La nuit je retrouvais le sommeil, les cauchemars avaient maintenant presque disparu. Au petit matin je pouvais me lever presque sereinement, sans avoir la préoccupation et le besoin, de prendre mon anxiolytique et mon whisky. Le docteur m’avait bien expliqué, ce que je savais déjà depuis longtemps mais que je ne voulais pas ou ne pouvait pas admettre ; j’étais dépendant. Mes soit disant « potes » avaient petit à petit pris le contrôle de ma vie, jusqu’à ce que je n’arrive plus à m’en passer et que cela serait ainsi pour le reste de ma vie. Longtemps je me suis accroché à cette idée, que Jack me mettait en valeur, me permettait de me sentir plus à l’aise, plus cool avec les autres. Que sans lui, la Fête était fade, comme un bon plat privé d’épices. Mais maintenant, je me rends compte que ces derniers mois, ces dernières années, il me rendait surtout plus irritable, aigri, m’isolant toujours un peu plus, m’éloignant de tous mes êtres chers jusqu’à me retrouver seul. Longtemps j’ai refusé de l’admettre, mais j’ai bien perdu Laurence et Mathilde à cause de Jack, sans parler aussi de mon travail. Elles m’ont toutes deux avertis de la perfidie de cet ami, mais je refusais de voir la réalité en face. Anxio n’a sûrement rien arrangé non plus. Il était tellement facile d’avoir recours à lui sans que personne ne s’aperçoive de rien. Il était toujours à portée de mains, rangé dans ma poche. Je voulais juste voir qu’il me soulageait sur le moment. De plus c’est mon médecin qui me l’avait prescrit avec le bon alibi, qu’il ne pouvait que me faire du bien. A ma décharge, il m’avait dit que ça calmerait mes angoisses mais beaucoup trop tardivement, que cela pouvait les entretenir, voir les exacerber en créant une dépendance.
Dans le village je ne connaissais plus grand monde, mis à part quelques anciens qui semblaient attendre patiemment que la mort vienne les chercher, là où pour certains, la vie les avait vu naître. La boucherie, l’épicerie avaient fermées. Le supermarché implanté quelques kilomètres plus loin, dans un village avoisinant, avait eu raison de ces petits commerces. Les villages aux alentours des villes, devenaient des cités dortoirs, où plus grand monde ne se connaissait. Mêmes les écoles primaires s’étaient regroupés. Il ne restait ici pour le moment que l’école maternel. Seul lieu de vie qui préservait ce fragile espoir d’un possible avenir. Plus d’équipe de foot non plus. On n’entendait plus l’animation des matchs du Dimanche après-midi. Quand j’étais enfant, puis jeune adolescent, on se retrouvait tous là pour regarder le match comme si cela était l’événement le plus important du week-end. Toute la semaine on pouvait en parler, le préparer, surtout si l’adversaire était le club rival du village voisin. On s’identifiait à nos aînés comme le ferait tout supporter d’un club pro. C’était aussi un bon prétexte pour voir les copains et copines. Les premiers rendez-vous, baisers sur la joue, flirts, se sont passés bien souvent aux alentours du stade. Il ne reste qu’un vieux terrain en friche avec le vestige de deux buts tout rouillés. L’identité, l’histoire du village semblaient à jamais perdus, en dehors de ces quelques aînés qui restaient les seuls témoins d’une époque bien révolue. Heureusement que les cris, les rires, les chants de la cour de la maternel, subsistaient encore et semblaient sortir le village d’une lente agonie, temporairement en sursis. A tout moment, elle pouvait fermer et avec elle, le dernier espoir d’un après. Il ne restait plus qu’à espérer pour le monde rural ; que les villes finissent par être saturées et que certaines familles, prennent la décision inverse de venir s’installer à la campagne ou par je ne sais quel miracle, il retrouve un avenir économique.
Cela faisait maintenant quinze jours que j’étais à la maison et je semblais avoir bien récupéré. Les bons soins de maman avec ces bons petits plats m’avaient bien requinqué. Lisa voulait à tout prix que je me fasse suivre par un psychiatre, mais je restais persuadé que c’était inutile. Je comptais sur cette expérience pour m’avoir ouvert les yeux et que jamais plus, je ne tomberais dans les filets de la dépendance. Depuis la sortie de l’hôpital, je n’avais plus éprouvé la moindre envie de boire ou reprendre un anxiolytique, à l’exception peut-être d’une fois suite à un cauchemar, le temps d’un instant, où j’aurais bien aimé avoir anxio avec moi pour pouvoir me rendormir tout de suite. Maman devait reprendre le travail lundi et j’avais pris la décision qu’il était temps pour moi de repartir. Lisa et maman avaient bien insisté pour que je revienne au moindre problème et de maintenir le contact en venant manger tous les Dimanches. J’étais à la fois content de partir mais aussi inquiet pour la suite. J’allais me retrouver de nouveau seul après de longues semaines où tout le monde avait été au petit soin pour moi. J’étais ce petit oisillon fragile qui devait quitter le nid pour mener sa vie d’adulte.
Quel étrange sentiment en rentrant, j’avais l’impression de ne pas être chez moi. Je ne m’imaginais même pas que j’avais pu laisser mon appartement dans un tel état. Je ne le reconnaissais pas. Ça ne pouvait pas être le même appartement que j’avais partagé avec Laurence ? Le lit de mes anciens ébats amoureux était maintenant recouvert de draps et d’une couverture tout auréolé de taches de whisky, vestige de mon ancienne relation fusionnelle avec Jack. Lisa m’avait accompagné et aidé à remettre un peu d’ordre. Je n’ai pas compté le nombre de bouteilles vides qu’on a jeté à la poubelle. J’avais honte et beaucoup de mal à réaliser que c’est moi seul qui avait bu toutes ces bouteilles. Et pourtant, cela ne faisait aucun doute. Après plusieurs heures de ménages, quelques machines à laver, l’appartement reprenait une apparence familière. Il restait encore quelques photos de moi et Mathilde au mur, qui me rappelait que j’avais eu une période heureuse pas si lointaine. La vie à quelque chose de cruelle, elle vous fait prendre conscience du bonheur, le jour où vous l’avez perdu. Je l’avais touché des doigts, je dirais même, que je l’avais entre mes mains et je l’ai laissé s’échapper sans en avoir réellement conscience. J’ai eu la chance de partager ma vie avec deux femmes exceptionnelles. Elles n’étaient pas seulement belles mais aussi humaine, intelligente…et je les ai toutes les deux perdues. Le retour dans l’appartement, me renvoyait à ce brutal constat. Chez maman, j’avais été protégé par mon cocon familial, accroché par mes souvenirs d’enfance qui ne faisait pas allusion à cette partie de ma vie, comme si elle n’avait pas existé ou qu’elle n’était pas encore arrivée. Sortie de cette amnésie, tout me revenait en plein visage. Je sentais une bouffée d’angoisse m’envahir mais j’essayais de rien laisser paraître. Lisa ne devait rien voir. Avant de partir, elle insista pour aller faire quelques courses non loin de là, puis s’en alla rapidement pour prendre le dernier bus et rentrer.
La première nuit fût très difficile. J’ai refait des cauchemars et me suis réveillé plusieurs fois dans la nuit. J’ai beaucoup pensé à anxio et maintenant, je peux dire que par chance, je ne l’ai pas trouvé. Après avoir beaucoup résisté, j’ai quand même essayé de le chercher dans l’armoire à pharmacie, dans les placards, les tiroirs, mais il n’était nul part. Lisa avait insisté pour nettoyer la salle de bain, je comprends mieux pourquoi ! Il n’y avait plus aucuns médicaments à l’exception de quelques Efferalgan et un sirop pour la toux. Le lendemain matin, j’avais décidé de me reprendre en main. Je n’avais pas envie de rester seul et je suis sortie en ville avec l’envie de respirer, de faire quelques pas et cette agréable sensation d’être vivant puis je suis allé prendre mon petit déjeuné dans un bistrot. Je n’avais pas pris tout de suite conscience que ma capacité à ne pas reprendre mes anciennes habitudes allaient vite être mises à l’épreuve. En franchissant le seuil du café, mon cerveau c’est soudainement rappelé, que j’étais sur le territoire de mon ami jack. Comme un réflexe presque vital, j’ai pensé à toi alors que cela faisait plusieurs semaines que je t’avais oublié. Je m’étais pourtant promis de t’effacer de ma mémoire, mais tu semblais ancré en moi, encore plus que je n’aurais pu l’imaginer. Tu faisais partie de moi ! Quand je me suis assis à la table, je t’imaginais dans un verre en face de moi. Je sens encore le goût du malt légèrement boisé venir chatouiller mon odorat, puis mon palais une fois en bouche. Je ne voyais que ce moment de plaisir, oublié tout le reste, comme si mon cerveau refusait de s’en rappeler. Cela faisait à peine dix-sept heures que j’étais rentré, que déjà, mes vieux potes ou démons me mettaient aux défis. Je ne saurai comment l’expliquer, mais malgré cela, lorsque le serveur est venu prendre ma commande, j’ai réussi à demander un expresso avec deux croissants. Curieusement, l’image furtive de Jack a disparu aussi vite qu’elle n’était venue. Peut-être que le fait que j’apprécie le goût âpre du café et le tendre croustillant du croissant au beurre, a temporairement éclipsé l’ami Jack. Toujours est-il, que le reste de la journée, je n’ai plus pensé à lui. Je suis allé faire quelques boites d’intérim pour m’inscrire et voir quelques annonces. Je n’ai rien vu d’intéressant en dehors de quelques contrats pour aller travailler à l’usine. Je n’avais aucune envie d’aller bosser à la chaîne huit heures par jour et trente neuve heures par semaine. Dans l’après-midi j’ai contacté quelques compagnies d’assurances. Aucunes ne cherchaient pour le moment un agent, mais certaines m’ont demandé de leur envoyé un curriculum vitae dans le cas où un poste se libérerait.
En fin d’après-midi, je suis rentré et j’ai ressenti comme un énorme sentiment de vide. Je prenais conscience de la place que tenais alors Jack et anxio. Je n’avais pas le temps de m’ennuyer avec eux, ils m’aidaient à me déconnecter de cet espace-temps quand cela devenait trop insupportable. Avec eux, je semblais suspendu dans une autre dimension, détaché de mon corps à divaguer dans mon monde imaginaire, tantôt inspiré de ma vie réelle, tantôt d’une vie fantasmée que j’aurais aimé voir se réaliser. Mon esprit n’avait que faire du temps qui n’avait alors aucune prise sur lui. Le problème qu’il se posait à moi, c’est qu’il devenait alors de plus en plus difficile de revenir à la réalité. Dans ce monde d’aujourd’hui j’étais seul, incapable de donner un sens à ce trop-plein de temps dont je ne savais que faire. Le médecin de l’hôpital m’avait conseillé de faire du sport. A part le tennis, je n’avais pas pratiqué beaucoup d’activités sportives. D’ailleurs, j’en n’avais fait plus pour faire plaisir à mon ami d’enfance Thierry, que par réelle passion. Il cherchait un adversaire pas trop dur à battre et je mettais laisser entraîner dans la pratique de ce sport. J’en n’ai fait trois ou quatre ans, puis en rentrant au Lycée, j’ai arrêté en même temps que Thierry a déménagé. Je ne l’ai jamais revu. Je me demande bien ce qu’il est devenu. En fin de troisième, il parlait de devenir pompier ou militaire. Encore un qui voulait finir sous les drapeaux, à dire amen au moindre petit ordre ou le connaissant, à vouloir montrer son autorité sur les jeunes appelés ou subalternes. Je ne savais toujours pas comment j’allais occuper mon temps. Finalement, je me suis allongé sur mon canapé puis j’ai allumé la chaine hifi avec une cassette de Bruce Springsteen ; « Bron in the USA ». Ça ne m’a pas apporté de réponse mais ça m’a bien aidé à me transporter loin d’ici, comme pour contempler mon patchwork de bon souvenir. La semaine, les semaines se succédaient avec monotonie. J’avais l’impression d’être une bouteille de champagne à qui on avait enlevé toutes ses bulles. Où étaient passées toutes ses folles soirées avec Laurence puis Mathilde lorsque nous allions en concert, au bistrot, en boîte… Nous étions les rois de la nuit. Nous nous amusions comme des petits fous. Jack était en ce temps-là, cet ami fidèle que je pouvais sortir partout et qui m’accompagnais dans toutes mes soirées. Je me sentais alors libre de laisser éclater ma joie, mon bonheur. Que me reste-t-il de cette époque-là ; une photo avec Mathilde accroché sur un mur et un album photos de mes plus beaux souvenirs avec Laurence. C’est triste de voir toutes les joies de ces moment-là se résumer à si peu de chose. La semaine, j’arrivais encore à supporter la solitude mais le samedi soir, pour ceux qui l’ont vécu, c’est affreux. C’est le soir qui représente la fête, les sorties avec les amis, les rencontres d’un soir ou d’une vie. Et moi, je restais là enfermé dans mon appartement, sur un canapé avec pour seul présence, mon téléviseur ou ma chaîne hi-fi. J’ai bien essayé de retourner en boite de nuit, mais sans Jack, j’avais l’impression d’être encore plus seul. La solitude devenait encore plus insupportable au contact des autres. Il y avait des groupes d’amis, des collègues de travail, des sportifs, des couples…qui se retrouvaient, partageaient ces moment-là alors que moi, j’étais seul face à moi-même. Dans le meilleur des cas, face à un muret, parfois encore plus cruel, devant un miroir qui reflétait cet homme perdu et personne à ses côtés. Au temps de Jack, lui était là et me permettait de ne pas me confronté à cette réalité.
Au café je ne pouvais pas m’y rendre non plus, si je prenais ce risque, je ne me sentais pas le courage ou la capacité de boire autre chose que du Whisky. Pendant combien de temps cela allait-il pouvoir durer ? Finalement on dit que l’alcool isole, mais j’étais en train de faire l’amer expérience, que sans Jack, c’était encore pire, que sans lui, il n’y avait plus que moi et la solitude.
LA SOLITUDE
Comme une vieille tache indélébile
Tu traînes, cette immonde solitude
Qui peut être, si sournoise et habile
Pour s’initier, dans tes habitudes
Quoi que tu fasses, elle t’accompagne
Pour ne jamais, avoir à te quitter
Comme la plus douce de tes compagnes
Que tu voudrais garder à tes côtés
Chaque jour qui vient et lentement passe
Elle impose chaque instant sa présence
Même si au fond de toi, tu te lasses
Elle reste sans aucune décence
Doucement, une forme de démence
S’empare de ta moindre volonté
D’espérer une quelconque romance
Qui naguère t’aurais tant exalté
Tu te réveilles au bout de tant d’années
Personne ne chemine à tes côtés
Comme souvenir une fleur fanée
Et cette rupture mal acceptée
Tu ne parviens plus à te projeter
Au-delà de tous tes vieux souvenirs
Qui ne cessent de venir te hanter
Et détruire à jamais tout avenir
Mon moment de réconfort, je le retrouvais le Dimanche en allant manger chez maman. Lisa nous parlait de ses études ; elle était passionnée par ce qu’elle apprenait tous les jours. J’aurais aimé pouvoir en dire autant. Je n’ai jamais été passionné par mon travail, non, j’ai l’impression que je le faisais plus par habitude, comme un réflexe qu’on répète après l’avoir appris une, deux… fois. A bien y réfléchir, ça ressemblait à cet ouvrier que je ne voulais pas être et qui répétait à n’en plus finir, le même geste toute la journée. Même si maman allait mieux, on devinait chez elle des moments d’absence où elle semblait ailleurs, ou à la recherche d’un bonheur perdu que ces instants arrivaient à rendre un peu moins douloureux. Elle donnait bien le change et nous souriait en disant qu’elle était heureuse de nous voir réunie. Je suis convaincu qu’elle l’était pendant ces cours moments de bonheurs familiaux. Elle se faisait un plaisir de nous préparer à manger et avec ça, elle nous sortait son joli service en porcelaine bleu qu’elle avait reçu en cadeau de mariage. Pendant le repas les conversations étaient détendues ; nous parlions de tout et de rien, de l’actualité, du temps qu’il faisait, des études de Lisa … Beaucoup de banalité sans rentrer dans les détails de notre vie personnelle. Je n’osais pas aborder l’état de santé de maman, comment elle allait ? comment se passait ses journées au travail ? et en dehors ? Pas plus qu’elle n’osait me demander comment se passait ma vie aujourd’hui ? Lisa quant à elle, restait toujours très discrète sur elle-même, bien plus à l’aise quand il s’agissait d’aider les autres. Après le repas, maman nous préparait son bon café italien et nous tranchait une, voire deux bonnes parts de sa bonne brioche au beurre cuite du matin et encore toute tiède. Après elle s’affairait à faire la vaisselle qu’elle s’obstinait à vouloir faire seule alors que Lisa retournait à ses révisions et moi pendant ce temps-là, j’allais faire une petite sieste ou je partais marcher une bonne heure, dans ce village qui me rappelait tant de bons souvenirs. Après ça, il était vite 16 h et après un dernier café, je repartais tranquillement avec ma voiture jusqu’à la semaine suivante.
Table des matières
- Les années Lycées Env. 17 pages / 5775 mots
- Le début d’une relation passionnelle Env. 11 pages / 3648 mots
- Douce descente Env. 5 pages / 1428 mots
- Quand revient l’amour Env. 12 pages / 4011 mots
- A vouloir courir deux lièvres… Env. 16 pages / 5355 mots
- Inéxorable chute Env. 10 pages / 3283 mots
- Lente convalesence Env. 10 pages / 3274 mots
- Le retour à l’emploi Env. 12 pages / 4065 mots
- Le retour des vieux démons Env. 9 pages / 2859 mots
- Ce qui devait arriver… Env. 5 pages / 1661 mots
- Le retour des beaux jours. Env. 12 pages / 3937 mots
- Le jour où plus rien ne sera pareil Env. 18 pages / 6077 mots
- Au fond du trou Env. 13 pages / 4526 mots
- La belle illusion Env. 5 pages / 1486 mots
- Je crois qu’après avoir vu ça… Env. 7 pages / 2045 mots
- L’épilogue Env. 9 pages / 3050 mots
Rejoignez nos plus de 44 000 membres amoureux de lecture et d'écriture ! Inscrivez-vous gratuitement pour reprendre la lecture de cette œuvre au bon endroit à votre prochaine visite et pouvoir la commenter.
- Que pensez vous de cette oeuvre ?
- Annonces à propos de cette oeuvre Flux RSS
- L'avis des lecteurs
- 1 lecteur aime
- Fond : 3 coeurs sur 5
- Intéressant : 1 lecteur
- Forme : 2 plumes sur 5
- Du potentiel, mais... : 1 lecteur
- Raccourcis clavier :
-
- ← page précédente
- → page suivante
- L Lumière (fond noir)
- +/- taille du texte
- M Mise en forme
- P Police
- Lecture libre
-
- Littérature générale
- Fictions historiques
- Contes, légendes et fables
- Érotisme
- Action, aventure, polars
- SF et fantastique
- Littérature humoristique
- Littérature sentimentale
- Poésie
- Paroles de chansons
- Scénarios
- Théâtre
- B.D, Manga, Comics
- Jeunesse
- Jeu de rôle
- Savoir, culture et société
- Défis et jeux d'écriture
- Inclassables
- Librairie Atramenta
- Livres audios
- Atramenta Mobile
- Coup de coeur ?
-
- Poésie
2 pages -
- Lire
- Telecharger l'ebook
- Oeuvre complète, des fautes peuvent subsister.
- Mais de quel genre est-elle ?
- Damy
- Poésie