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Guerre contre les Majors V 1.9913
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- Catégorie : Littérature générale > Romans
- Date de publication originale : 17/02/2006
- Date de publication sur Atramenta : 25 février 2013 à 21h02
- Dernière modification : 7 avril 2013 à 20h23
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- Longueur : Environ 355 pages / 115 584 mots
- Lecteurs : 557 lectures
- Coup de cœur des lecteurs (×1)
- Mots clés : pamphlet guerre majors
Cette oeuvre est complète, mais a besoin de relecteurs.
Guerre contre les Majors V 1.9913
La cache aux serveurs
20/02/2006, 19:29
5 mars 2015
« Une cache de serveurs Internet clandestins a été découverte sur la zone industrielle de Plaisir (Yvelines), dans un entrepôt en sous-sol. Six soldats américains ont été tués par une grenade lâchement jetée dans un espace confiné par un terroriste qui s’est enfui. Néanmoins, le matériel informatique est intact ».
L’image nous montre un sas noirci derrière lequel clignotent des façades d’ordinateurs. L’officier de communication élude les questions concernant les circonstances et les investigations en cours. Secret absolu. « Tout au plus, affirme-t-il d’un air satisfait, je peux vous dire que grâce à cette découverte, d’autres suivront et que les heures du réseau internet clandestin sont comptées ».
À l’état-major américain cependant, l’optimisme n’est pas de mise. Une nouvelle vidéo, diffusée par le réseau clandestin, donne une autre version des faits.
2 mars 2005 (Trois jours plus tôt)
L’homme a été trahi par son passé. Il figurait sur des photos prises par les marines vingt ans plus tôt lors de manœuvres communes en Ex-Yougoslavie. Alors simple sergent de l’IFOR, il était responsable du montage des quelques ordinateurs français en réseau pour l’État-major de la DMNSE. Son dossier civil indiquait un emploi de cariste dans cette société de déménagement.
Un emploi peu compatible avec ses capacités et ses diplômes. Il a été suivi jusqu’au siège de sa boîte.
Une section a pris d’assaut le bâtiment, sans rencontrer la moindre résistance de la part des employés présents. À l’intérieur, les soldats ont trouvé une trappe en bois donnant sur un escalier en béton. En suivant cet escalier, ils sont tombés face à une porte blindée.
Un petit peu de C4 au niveau de la serrure et ils sont entrés, dispositifs infra rouge sur les yeux, bouchons dans les oreilles, casque sur la tête, arme en avant.
Un homme leur tournait le dos. Il tapait avec frénésie au clavier de son micro-ordinateur. Craignant qu’il soit en train de détruire des données confidentielles, un caporal ouvrit le feu. La balle qui traversa l’occipital de l’opérateur ressortit en faisant sauter une grande partie du frontal vers l’avant et projeta de la cervelle sur le moniteur de dix-neuf pouces plat, moniteur qui noircit dans la seconde, traversé lui aussi de la même balle.
Le reste de la tête retomba sur le clavier et le sang s’écoula sur et entre les touches. L’homme était seul et une alarme hurlait frénétiquement. Dix secondes plus tard, alors que toute l’équipe avait investi la pièce, à la recherche du dispositif d’arrêt de l’alarme, une explosion secouait la cache et tuait tous ses occupants, détruisant le matériel de la pièce principale comme tous les serveurs de la pièce voisine.
Durant trois jours, une équipe nettoya les lieux, obtura la pièce voisine et monta quelques micro-ordinateurs afin de les faire passer à la télévision et transformer ce fiasco en premier succès.
Peine perdue. Ce que les officiers du Renseignement purent voir, ce 5 mars 2015, en même temps que le reste du monde, c’était la mort du malheureux technicien, vue de face, puis l’intrusion des soldats et la terrible explosion meurtrière. La caméra ayant été détruite par la déflagration, le film s’acheva brutalement. Puis une voix off expliquait « cet homme était en train de vouloir sauver sa vie et celle des autres. En cas d’intrusion non autorisée par la première porte, une procédure d’auto-destruction est lancée. Si le technicien parvient à taper un code de six chiffres, il y a trois minutes de délai supplémentaire avant l’explosion pour permettre l’évacuation. Si la deuxième porte est forcée au C4, tout explose. L’ouvrir délicatement requiert plus de trois minutes. Si le technicien n’avait pas été abattu sans sommation, il aurait pu tout expliquer et se sauver avec les autres…
Enfin, la voix off se fendit d’un message de félicitations adressé aux américains : « Grâce à votre action d’éclat, vous avez réussi à détruire une grappe de serveurs. Ces serveurs, en raid avec d’autres grappes, avaient leurs données propres stockées sur les autres grappes. Il a donc suffit d’activer une nouvelle cache, une heure plus tard, pour pouvoir reprendre le débit théorique maximal sur le réseau. À cette vitesse-là (Huit mois pour découvrir cette cache), il vous faudra quelques siècles avant de toutes les découvrir. J’espère que vous appréciez votre séjour sur notre sol. Il coûte chaque jour à votre population et à celles de vos alliés une petite cinquantaine de millions d’euros dont un tiers est réinvesti dans notre beau pays. Nous vous remercions de cette manne inespérée que nul politicien en France n’est capable de vous restituer par le biais d’impôts. En effet, les Français vivent sans argent, mais avec des crédits de consommation sectorisés. Il n’existe aucun équivalent euro à dix unités d’alimentation, quinze unités logement ou vingt unités de loisir… Mais ne vous inquiétez pas. Nous savons très bien utiliser la solde que dépensent vos troufions dans nos claques. ».
Le réseau clandestin fut baptisé l’« hydre de Lerne » et l’état-major engagea cinq-cents informaticiens indiens, à Bangalore, pour pouvoir étouffer d’un coup l’ensemble du système. Ce qu’ils n’avaient pas encore compris, c’est que de toute façon, il y avait un taux potentiel de remplacement de 1 pour 500, et que certaines grappes, prêtes à démarrer, étaient configurées pour prendre le relais, avec une situation avec 24 h d’écart, de la totalité du réseau, en moins de dix minutes.
Mais, l’État-Major Américain savait maintenant que l’Armée Française avait réussi là où toute autre armée avait échoué. Son effectif et ses matériels étaient totalement intégrés dans la structure civile. Nombre de citoyens devaient pouvoir s’armer et s’équiper en quelques heures, voire quelques minutes. À part pour des périodes d’entraînement, périodes suspendues depuis l’invasion, les militaires avaient un emploi régulier au sein du secteur civil. Le « pire », c’est que le gouvernement fantoche croyait toujours qu’il devait en recréer une et s’étonnait du manque d’intérêt de leurs concitoyens pour les campagnes de recrutement…
Bien sûr, hiérarchie militaire et gouvernement parallèle devaient fonctionner de la même manière… Les institutions renversées par l’invasion n’avaient été qu’un simulacre, remplacé d’ailleurs par un nouveau. Leurs « alliés » français, au « pouvoir » ne se vantaient pas de servir à rien. L’ordre régnait en France grâce au vrai pouvoir, bien dissimulé, mais omniprésent. Ne serait-ce que parce que c’était lui qui permettait aux français, par l’octroi de ces crédits consommation basés sur une juste répartition de la ressource, avec respect du minimum vital, valorisation au mérite et au travail effectué. Cette ressource leur permettait non de survivre, mais de vivre décemment. La guerre contre ce pouvoir aurait pu se faire par la destruction des infrastructures et des cultures agricoles justifiée par des affrontements guerriers. Mais ceux-ci n’avaient pu avoir lieu faute d’ennemi « visible ». Néanmoins, à peine les forces alliées seraient-elles reparties que les instances aujourd’hui en place seraient déchues sans coup férir.
Dans les casernes alliées, c’était le souk. Si l’annonce de six morts avait inquiété depuis soixante-douze heures, le petit film de trois minutes avait sapé tout le travail de remise au goût du jour de la discipline, sans compter pour les soldats à tous les niveaux la perte de confiance en leurs chefs suprêmes. Les sorties distraction reprenaient de plus belle. Si l’état-major avait diffusé ce qu’il savait, il serait passé pour paranoïaque. Il lui fallait absolument provoquer les Français pour avoir, tant qu’il en était encore temps, un véritable affrontement.
Table des matières
- Préface de Jack Minier Env. 4 pages / 1100 mots
- Présentation par l’auteur (mars 2013) Env. 3 pages / 889 mots
- D. Day Two Env. 4 pages / 1136 mots
- Veille d’élection Env. 3 pages / 790 mots
- Un enlisement perceptible Env. 3 pages / 732 mots
- Fuite à Varennes Env. 6 pages / 1824 mots
- L’Appel du petit Kaporal Env. 3 pages / 645 mots
- La Net Révolution Env. 4 pages / 951 mots
- La cache aux serveurs Env. 5 pages / 1284 mots
- La Campagne de France Env. 4 pages / 1034 mots
- Franck Env. 5 pages / 1399 mots
- Manifestation tragique Env. 4 pages / 1239 mots
- Une défaite sans combat Env. 3 pages / 857 mots
- Contre-Attaque Env. 3 pages / 790 mots
- Brian Env. 3 pages / 958 mots
- Chantage en chanson ou ratage en rançon ? Env. 3 pages / 651 mots
- Véra S. Env. 4 pages / 1164 mots
- Nuit d’amour Env. 2 pages / 373 mots
- L’homme de l’ombre Env. 3 pages / 719 mots
- Le Site Assassiné (Elsa et Christian) Env. 3 pages / 892 mots
- Fusions chaudes Env. 3 pages / 826 mots
- 14 juillet en berne Env. 4 pages / 1329 mots
- Expulsion Env. 3 pages / 976 mots
- Fils de héros Env. 2 pages / 647 mots
- Prise du Net pouvoir Env. 4 pages / 1113 mots
- Épuration idéologique Env. 3 pages / 757 mots
- Supra Net Env. 3 pages / 867 mots
- Enrôlé Env. 4 pages / 1336 mots
- Derrière les barreaux Env. 5 pages / 1482 mots
- Alain Env. 3 pages / 807 mots
- Puces motos à Niort Env. 5 pages / 1312 mots
- Bienvenue Major DAD Env. 4 pages / 1053 mots
- Camps de redressement Env. 5 pages / 1412 mots
- Les DRM passent dans les mœurs Env. 2 pages / 397 mots
- Honneur et décadence Env. 4 pages / 1134 mots
- Manifestations Env. 4 pages / 1093 mots
- Dure journée Env. 4 pages / 1284 mots
- Triste conjoncture Env. 3 pages / 938 mots
- Captivante captivactivité Env. 4 pages / 1182 mots
- Die Hard 2 Env. 3 pages / 787 mots
- Un scénario pour l’été 2007 Env. 5 pages / 1491 mots
- Avis de tempête Env. 6 pages / 1772 mots
- La voiture qu’il nous faut Env. 9 pages / 2882 mots
- Installation Env. 6 pages / 1723 mots
- Le mariage d’Elsa et Christian Env. 6 pages / 1867 mots
- Jasmine Env. 7 pages / 2153 mots
- Souriez, vous êtes filmés Env. 5 pages / 1308 mots
- Die Hard 3 Env. 4 pages / 1308 mots
- Night hard too Env. 6 pages / 1982 mots
- Rafle au réveil Env. 4 pages / 1218 mots
- Du rififi dans le Médoc : Préambule Env. 6 pages / 1649 mots
- Escapade Env. 5 pages / 1654 mots
- Du rififi dans le Médoc : D’est en Ouest Env. 6 pages / 1804 mots
- Incarcérations Env. 5 pages / 1358 mots
- Palpitations Env. 1 page / 265 mots
- Du rififi dans le Médoc : Bombannes Env. 10 pages / 3335 mots
- Le Pouilleux Env. 6 pages / 1898 mots
- Interrogatoires Env. 5 pages / 1475 mots
- Du rififi dans le Médoc : Promenade au bord du lac Env. 9 pages / 2842 mots
- Contre espionnage Env. 5 pages / 1537 mots
- Du rififi dans le Médoc : Tourisme Env. 9 pages / 3066 mots
- La plus belle des prisons ? Env. 5 pages / 1596 mots
- Du rififi dans le Médoc : Commando malgré lui Env. 6 pages / 1870 mots
- Cœurs froids banlieues chaudes Env. 6 pages / 1730 mots
- Du rififi dans le Médoc : retour précipité Env. 5 pages / 1428 mots
- Les horreurs de la guerre Env. 13 pages / 4154 mots
- Du rififi dans le Médoc : Dernier jour de plage Env. 9 pages / 2952 mots
- Au bout du monde Env. 5 pages / 1279 mots
- Du rififi dans le Médoc : Odyssée Épilogue Env. 8 pages / 2477 mots
- Un nouveau départ Env. 5 pages / 1671 mots
- La Boite de Nuit : Acte 1 Env. 5 pages / 1564 mots
- Sombres prémices Env. 8 pages / 2516 mots
- La Boite de Nuit : acte 2 Env. 8 pages / 2645 mots
- Pour toujours Env. 9 pages / 2902 mots
- Musique de guerre Env. 12 pages / 3780 mots
- Postface Env. 2 pages / 454 mots
- Les Bonus Env. 13 pages / 3820 mots
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