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Guerre contre les Majors V 1.9913
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- Catégorie : Littérature générale > Romans
- Date de publication originale : 17/02/2006
- Date de publication sur Atramenta : 25 février 2013 à 21h02
- Dernière modification : 7 avril 2013 à 20h23
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- Longueur : Environ 355 pages / 115 584 mots
- Lecteurs : 557 lectures
- Coup de cœur des lecteurs (×1)
- Mots clés : pamphlet guerre majors
Cette oeuvre est complète, mais a besoin de relecteurs.
Guerre contre les Majors V 1.9913
Véra S.
28/02/2006, 20:53
Le lieutenant Véra Sanders se prépare pour sa soirée. Elle dispose d’un petit appartement réquisitionné en ville, duquel elle doit « comprendre » la vie des Français. En effet, les Américains ne comprennent pas cette passivité face à l’envahisseur.
Ce job est agréable mais il n’est pas vraiment couronné de succès. Les français vaquent à leurs occupations mais ne parlent pas de politique, ni d’argent.
« Tout va bien » semble être leur maître mot.
Elle a pu constater que tous les cafés ont leur espace internet, mais qu’il est impossible d’être à deux pour consulter un écran. En effet, leur gestion bancaire, leurs achats de petits et gros matériels, tout cela passe par internet et ils doivent pouvoir accéder à leur courrier de façon confidentielle à n’importe quelle heure de la journée.
(Rajout 2013 : je suis désolé. En 2006, je n’ai pas prévu les smartphones et la 4G pour tous, et qui en plus se vendraient malgré la crise)
Il y a aussi peu de magasins avec du matériel a vendre. Il est plutôt en exposition, et tout est vendu « livré » après consultation sur internet avec le vendeur. Puis, le vendeur-conseiller touche sa commission payée par le site de mise en ligne.
Tout ce qui est encombrant est livré. En effet, et c’est flagrant, les français n’ont pas de voiture individuelle. Il faut prendre une location automatisée, avec tarif en fonction du modèle de la voiture. C’est assez onéreux. En contrepartie, il y a beaucoup de transports en commun et les livraisons, plus montage avec enlèvement de l’ancien donne du travail, permet le recyclage et évite la pollution.
Il y a aussi un service bancaire d’état. Les salaires sont versés de compte à compte (entreprise vers salarié) ainsi que les achats (acheteurs - entreprise). Les taux de crédits sont les mêmes partout (pas de concurrence) et l’État rémunère les comptes en fonction de la durée minimale d’économie. Les conditions d’attribution de prêt sont équitables, voire renégociables et l’État n’a pas besoin d’aller en justice pour rentrer dans son argent.
En nationalisant toutes les banques, l’État « joue » à l ‘étranger avec l’argent des français et n’a plus de dette à rembourser. Les impôts collectés ne servent dont pas à payer des intérêts mais les travaux réellement effectués. Comme c’est du compte à compte, l’argent sort d’un côté pour être disponible de l’autre. Que ferait l’entreprise de son crédit papier hors de la banque d’état ? Alors que placé, son argent rapporte un peu. En fait, son argent sert à prêter à d’autres et c’est lui qui récupère les intérêts. Car l’État ne peut faire comme bénéfice issu de son travail bancaire que le montant de la paie des employés et de l’entretien des immeubles (réduits au nombre minimal grâce au télétravail). Avec un bon équilibre crédits et comptes rémunérés, les Français ne savent même plus ce que sont les frais bancaires.
L’armée ? Non vue. L’État ? Non vu. Il existe un site mairie-préfecture pour les problèmes d’habitation et d’état civil. Pas de site sur l’assemblée nationale depuis 2011.
L’État ne possède plus aucune entreprise dans le domaine de l’énergie, des télécommunications, de l’eau… alors que la peur de celles-ci avait été d’être nationalisées. Mais ces industries n’ont pas le droit de vendre leur production en France, hormis à l’État. Le citoyen de droit bénéficie donc de tout, et l’État lui facture directement en se servant sur son compte au tarif national. Par contre, il paie le prix de gros directement au « producteur ».
Encore une fois « compte à compte ». Mais l’entreprise a le droit de vendre à l’extérieur et peut demander des crédits très avantageux pour se moderniser au lieu de lever des capitaux en bourse. À condition d’avoir le siège social en France, 80% de ses avoirs financiers en France et d’employer au total 50% de personnels français. EDF, GDF, Lyonnaise des eaux font donc toujours des bénéfices… à l’extérieur. Mais aussi Air France International, Atlantique Ferries et Méditerranée Voyages. La SNCF comme les autres transporteurs intérieurs touchent une enveloppe pour le marché annuel et l’État s’occupe de la vente des billets sur internet. Gros avantage : leur trésorerie n’est plus ponctionnée par les dirigeants actionnaires de la World Company.
Par ce « compte à compte », l’État dispose de la masse monétaire globale, pouvant créditer les gens en fonction de leur travail et acheter à des entreprises…tout en gardant l’argent. Il s’agit de jeux d’« écriture » que personne ne remet en cause puisque chacun à la possibilité de retirer la totalité de son argent, s’il le désire. Mais qui voit les bilans ? Qui prend les décisions ? Impossible à déterminer.
En tout cas, la confiance fonctionne. Depuis trois ans et pour encore deux ans, les marins pêcheurs sont salariés et ne pêchent plus. Ils ont obligation de sortir en mer afin d’éviter que des pêcheurs étrangers viennent pêcher dans les eaux françaises. En effet, les petits poissons plus nombreux attirent les gros et les eaux françaises sont devenues les plus poissonneuses d’Europe. Des pêcheurs britanniques, alliés des Américains ont, comme les Espagnols, tenté leur chance après l’invasion. Ils ont sombré et on ne sait pas où mouillent les sous-marins français. Pas de victime, car les pêcheurs français sont allés repêcher les braconniers, mais la leçon a été bien retenue.
Véra est prête. Petit resto sympa, mais de standing, loin de la troupe. La présence américaine hormis elle est nulle ce soir et elle peut observer les clients français. La moitié a des vêtements de standing, mais manifestement une autre moitié ne devrait pas avoir les moyens de s’offrir ce genre de prestation. Le garçon lui glisse qu’ils ont des « chèques cadeaux uniquement valables ici ». C’est à la fois une aide de l’État pour le restaurant et une récompense pour les classes laborieuses. C’est moralement mieux que des aides directes puisque les salaires et les revenus du patron sont justifiés par du travail et que les payeurs des aides (l’État c’est nous) en profitent aussi.
Manifestement, c’est le cas aussi en boîte de nuit. Là, il y a beaucoup de compatriotes, mais Véra est venue pour faire connaissance avec un Français. (« Joignons l’utile à l’agréable »). Seule à sa table, Véra attire les regards, tandis qu’elle sirote lentement son cocktail sans alcool. Elle repère un beau mâle, un peu timide mais qu’elle semble intéresser, adossé au bar, seul lui aussi. Elle vide son verre d’un trait et le ramène au bar, comptant l’aborder sous un prétexte fallacieux. Mais il se jette à l’eau tout seul en premier
— Bonsoir ! Dîtes, vous ne seriez pas américaine vous ?
Un silence.
— Glad to meet you, moi c’est Franck.
Table des matières
- Préface de Jack Minier Env. 4 pages / 1100 mots
- Présentation par l’auteur (mars 2013) Env. 3 pages / 889 mots
- D. Day Two Env. 4 pages / 1136 mots
- Veille d’élection Env. 3 pages / 790 mots
- Un enlisement perceptible Env. 3 pages / 732 mots
- Fuite à Varennes Env. 6 pages / 1824 mots
- L’Appel du petit Kaporal Env. 3 pages / 645 mots
- La Net Révolution Env. 4 pages / 951 mots
- La cache aux serveurs Env. 5 pages / 1284 mots
- La Campagne de France Env. 4 pages / 1034 mots
- Franck Env. 5 pages / 1399 mots
- Manifestation tragique Env. 4 pages / 1239 mots
- Une défaite sans combat Env. 3 pages / 857 mots
- Contre-Attaque Env. 3 pages / 790 mots
- Brian Env. 3 pages / 958 mots
- Chantage en chanson ou ratage en rançon ? Env. 3 pages / 651 mots
- Véra S. Env. 4 pages / 1164 mots
- Nuit d’amour Env. 2 pages / 373 mots
- L’homme de l’ombre Env. 3 pages / 719 mots
- Le Site Assassiné (Elsa et Christian) Env. 3 pages / 892 mots
- Fusions chaudes Env. 3 pages / 826 mots
- 14 juillet en berne Env. 4 pages / 1329 mots
- Expulsion Env. 3 pages / 976 mots
- Fils de héros Env. 2 pages / 647 mots
- Prise du Net pouvoir Env. 4 pages / 1113 mots
- Épuration idéologique Env. 3 pages / 757 mots
- Supra Net Env. 3 pages / 867 mots
- Enrôlé Env. 4 pages / 1336 mots
- Derrière les barreaux Env. 5 pages / 1482 mots
- Alain Env. 3 pages / 807 mots
- Puces motos à Niort Env. 5 pages / 1312 mots
- Bienvenue Major DAD Env. 4 pages / 1053 mots
- Camps de redressement Env. 5 pages / 1412 mots
- Les DRM passent dans les mœurs Env. 2 pages / 397 mots
- Honneur et décadence Env. 4 pages / 1134 mots
- Manifestations Env. 4 pages / 1093 mots
- Dure journée Env. 4 pages / 1284 mots
- Triste conjoncture Env. 3 pages / 938 mots
- Captivante captivactivité Env. 4 pages / 1182 mots
- Die Hard 2 Env. 3 pages / 787 mots
- Un scénario pour l’été 2007 Env. 5 pages / 1491 mots
- Avis de tempête Env. 6 pages / 1772 mots
- La voiture qu’il nous faut Env. 9 pages / 2882 mots
- Installation Env. 6 pages / 1723 mots
- Le mariage d’Elsa et Christian Env. 6 pages / 1867 mots
- Jasmine Env. 7 pages / 2153 mots
- Souriez, vous êtes filmés Env. 5 pages / 1308 mots
- Die Hard 3 Env. 4 pages / 1308 mots
- Night hard too Env. 6 pages / 1982 mots
- Rafle au réveil Env. 4 pages / 1218 mots
- Du rififi dans le Médoc : Préambule Env. 6 pages / 1649 mots
- Escapade Env. 5 pages / 1654 mots
- Du rififi dans le Médoc : D’est en Ouest Env. 6 pages / 1804 mots
- Incarcérations Env. 5 pages / 1358 mots
- Palpitations Env. 1 page / 265 mots
- Du rififi dans le Médoc : Bombannes Env. 10 pages / 3335 mots
- Le Pouilleux Env. 6 pages / 1898 mots
- Interrogatoires Env. 5 pages / 1475 mots
- Du rififi dans le Médoc : Promenade au bord du lac Env. 9 pages / 2842 mots
- Contre espionnage Env. 5 pages / 1537 mots
- Du rififi dans le Médoc : Tourisme Env. 9 pages / 3066 mots
- La plus belle des prisons ? Env. 5 pages / 1596 mots
- Du rififi dans le Médoc : Commando malgré lui Env. 6 pages / 1870 mots
- Cœurs froids banlieues chaudes Env. 6 pages / 1730 mots
- Du rififi dans le Médoc : retour précipité Env. 5 pages / 1428 mots
- Les horreurs de la guerre Env. 13 pages / 4154 mots
- Du rififi dans le Médoc : Dernier jour de plage Env. 9 pages / 2952 mots
- Au bout du monde Env. 5 pages / 1279 mots
- Du rififi dans le Médoc : Odyssée Épilogue Env. 8 pages / 2477 mots
- Un nouveau départ Env. 5 pages / 1671 mots
- La Boite de Nuit : Acte 1 Env. 5 pages / 1564 mots
- Sombres prémices Env. 8 pages / 2516 mots
- La Boite de Nuit : acte 2 Env. 8 pages / 2645 mots
- Pour toujours Env. 9 pages / 2902 mots
- Musique de guerre Env. 12 pages / 3780 mots
- Postface Env. 2 pages / 454 mots
- Les Bonus Env. 13 pages / 3820 mots
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