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Guerre contre les Majors V 1.9913
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- Catégorie : Littérature générale > Romans
- Date de publication originale : 17/02/2006
- Date de publication sur Atramenta : 25 février 2013 à 21h02
- Dernière modification : 7 avril 2013 à 20h23
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- Longueur : Environ 355 pages / 115 584 mots
- Lecteurs : 557 lectures
- Coup de cœur des lecteurs (×1)
- Mots clés : pamphlet guerre majors
Cette oeuvre est complète, mais a besoin de relecteurs.
Guerre contre les Majors V 1.9913
Préface de Jack Minier
De tous temps, il y eut des guerres de religions. De nos jours encore, certains conflits sont désignés comme tels même lorsqu’ils recouvrent des intérêts parfaitement étrangers au monde spirituel…
Au cours de l’histoire, outre les guerres purement territoriales, il y eut les croisades, il y eut des jihads, il y eut et il y a encore des guerres d’idéologie politique, d’intérêts stratégiques, mais y avait-il eu jusqu’à ce jour une guerre culturelle ? Ou une guerre artistique ? Y avait-il seulement jamais eu une guerre « en vrai » dans des mondes virtuels ou à cause d’eux ?
À notre connaissance, Non.
C’est pourtant au nom du sacro-saint « Copyright » qu’en ce début de 3ème millénaire, deux pays parmi les plus démocratiques au monde (ou sensés l’être) vont se livrer la plus ravageuse des batailles.
La cause ? Mais le réseau ! Ce fameux réseau sur adresses IP que des français inventèrent au CERN, que les militaires américains utilisèrent sous le nom d’Arpanet avant qu’il ne devienne Internet, puis le Web, réseau non pas sans queue ni tête, ni sans PC, mais sans « centre de commandement ».
Des « PC » sur ce réseau, ce n’est pas ce qui manquait. Ni des Macs. Mais ce n’étaient pas des Postes de Commandement, c’était des Personal Computers, et ce qui les faisait tous fonctionner, en tous cas en France, ne relevait d’aucune grande industrie multinationale.
Et ça, c’était carrément difficile à avaler pour l’Amérique, pays de la « libre entreprise » à condition qu’elle appartienne à un groupe financier important et ami du pouvoir.
Depuis la seconde guerre mondiale, dans laquelle certains proches parents de son président avaient joué un rôle obscur, l’Amérique était devenue la référence en matière de traitement informatique. La grosse société International Mega Bytes (IMB) était installée un peu partout dans le monde avec ses énormes machines traitant la comptabilité des entreprises indigènes. Qui dit comptabilité dit investissements et profits. Le ver était donc déjà dans le fruit quand arrivèrent sur le marché des machines miniaturisées, et que M$, entreprise mondiale de logiciels, réussit à installer sur ces petites machines IMB ses applicatifs système, bourrés de failles de sécurité afin que les services de renseignement américains puissent aller où ils voulaient et quand ils voulaient.
Partout, sauf en France précisément, parce que la France dans son ensemble, administration comprise, avait adopté le logiciel libre.
C’était déjà une bonne raison d’envahir la France afin de contrer cette politique d’indépendance. Mais ce ne fut pas la seule. Le Droit d’Auteur en était une autre.
Comment pouvait-on accepter que ces bastards de frenchies copient sans payer les œuvres inénarrables des grands artistes mondiaux, tous sous contrat avec Universal ou EMI, les grandes sociétés US de broadcast et d’entertainment.
En 1945, la Libération avait apporté le Jazz à Paris. Ça avait été une révolution. Non seulement sur le plan culturel mais sur le plan commercial. Cette musique libre avait introduit avec elle le Blues, le Rock’n’roll, le Swing et la Bossa-nova. Des millions de disques vinyle avaient été vendus par les artistes américains. La culture littéraire et audiovisuelle avait suivi. Les polars de Chandler, Marlowe, et autres romans noirs américains avaient fleuri dans les bacs des bouquinistes, et les salles de cinéma s’étaient remplies de foules d’amateurs des productions hollywoodiennes.
Durant les décennies qui suivirent le Plan Marshall avait habitué les Français à consommer, voire souvent à consommer à crédit. La société de consommation était née. Whisky, chewing-gum, westerns hollywoodien, Coca-Cola et hamburgers à satiété jusqu’à s’en faire péter les bretelles tricolores. Qu’importait, l’Amérique fournissait ses protégés. Vous en voulez ? En voilà ! Ça dura bien quarante ou cinquante ans et la culture américaine domina le monde aussi sûrement que Rome domina l’empire aux premiers siècles de notre ère. (Enfin… Presque tout l’empire, parce qu’en Gaule un certain petit village résistait toujours… mais c’est une autre histoire.)
Et voici qu’en ce début de troisième millénaire, la petite France avait des velléités de faire bande à part ? De ne plus jouer ce jeu pour de futiles raisons mercantiles ?… Mais pour qui se prenait-elle, la France ?
La première attaque survint un matin d’hiver, à la Chambre des députés. C’était un peu avant Noël 2005. On allait essayer de lui faire adopter une transposition fort améliorée du Millenium Act, concoctée par les avocats de grandes industries culturelles, et baptisée pour la circonstance : Projet de loi DADVSI.
Mais contre toute attente, le projet de loi est repoussé par l’unanimité des députés de gauche comme de droite. C’est là que les choses sérieuses commencèrent…
Au nom de sa non-conformité avec les directives imposées par le commerce mondial de la culture, considérée par d’autres comme un produit de consommation ordinaire, la France est bientôt mise au ban des Nations Unies par son filleul dans l’histoire des nations, devenu la toute puissante Amérique de Bush.
Pays de la Liberté et initiateur des Droits de l’Homme, pays de Montesquieu, Voltaire, Rousseau, mais aussi de Beaumarchais l’inventeur du Droit d’Auteur, elle subit bientôt l’invasion du pays de la culture sous vide pasteurisée et prête à consommer.
Mais ce n’est que le début de l’histoire…
Je ne connaissais pas Fredleborgne avant de devenir un habitué des forums odebi-org, au moment de la surréaliste bataille législative autour du projet de loi DADVSI, honte du débat démocratique en France. Fred fut l’un des premiers à me répondre calmement sur un forum souvent très agité par les passions. Je respecte les passionnés mais il est souvent difficile de discuter calmement avec eux. Quand il m’arrive moi-même de m’exciter sur un sujet, j’essaie de prendre un peu de recul et je m’aperçois que bien souvent Fredleborgne a une vision approchant la mienne. Pas sur tout, mais souvent.
À ma connaissance, il n’avait jamais écrit avant de se lancer dans cette aventure. Il a bien fait de commencer et surtout d’y croire. Entre ses premières pages (qu’il a reprises depuis) et les dernières, quelle progression !
Fredleborgne nous fait entrer dans le monde surréaliste (mais qui sait ? Peut-être pas tant que ça ?) d’une guerre improbable mais dont tous les ingrédients sont sous nos yeux.
J’aime son humour et la mise en situation de personnages qui pourraient figurer dans un scénario de La Panthère Rose.
Merci Fred, de désarmer un conflit latent (DADVSI) par la mise en scène humoristique de ton conflit virtuel.
Jack Minier
Table des matières
- Préface de Jack Minier Env. 4 pages / 1100 mots
- Présentation par l’auteur (mars 2013) Env. 3 pages / 889 mots
- D. Day Two Env. 4 pages / 1136 mots
- Veille d’élection Env. 3 pages / 790 mots
- Un enlisement perceptible Env. 3 pages / 732 mots
- Fuite à Varennes Env. 6 pages / 1824 mots
- L’Appel du petit Kaporal Env. 3 pages / 645 mots
- La Net Révolution Env. 4 pages / 951 mots
- La cache aux serveurs Env. 5 pages / 1284 mots
- La Campagne de France Env. 4 pages / 1034 mots
- Franck Env. 5 pages / 1399 mots
- Manifestation tragique Env. 4 pages / 1239 mots
- Une défaite sans combat Env. 3 pages / 857 mots
- Contre-Attaque Env. 3 pages / 790 mots
- Brian Env. 3 pages / 958 mots
- Chantage en chanson ou ratage en rançon ? Env. 3 pages / 651 mots
- Véra S. Env. 4 pages / 1164 mots
- Nuit d’amour Env. 2 pages / 373 mots
- L’homme de l’ombre Env. 3 pages / 719 mots
- Le Site Assassiné (Elsa et Christian) Env. 3 pages / 892 mots
- Fusions chaudes Env. 3 pages / 826 mots
- 14 juillet en berne Env. 4 pages / 1329 mots
- Expulsion Env. 3 pages / 976 mots
- Fils de héros Env. 2 pages / 647 mots
- Prise du Net pouvoir Env. 4 pages / 1113 mots
- Épuration idéologique Env. 3 pages / 757 mots
- Supra Net Env. 3 pages / 867 mots
- Enrôlé Env. 4 pages / 1336 mots
- Derrière les barreaux Env. 5 pages / 1482 mots
- Alain Env. 3 pages / 807 mots
- Puces motos à Niort Env. 5 pages / 1312 mots
- Bienvenue Major DAD Env. 4 pages / 1053 mots
- Camps de redressement Env. 5 pages / 1412 mots
- Les DRM passent dans les mœurs Env. 2 pages / 397 mots
- Honneur et décadence Env. 4 pages / 1134 mots
- Manifestations Env. 4 pages / 1093 mots
- Dure journée Env. 4 pages / 1284 mots
- Triste conjoncture Env. 3 pages / 938 mots
- Captivante captivactivité Env. 4 pages / 1182 mots
- Die Hard 2 Env. 3 pages / 787 mots
- Un scénario pour l’été 2007 Env. 5 pages / 1491 mots
- Avis de tempête Env. 6 pages / 1772 mots
- La voiture qu’il nous faut Env. 9 pages / 2882 mots
- Installation Env. 6 pages / 1723 mots
- Le mariage d’Elsa et Christian Env. 6 pages / 1867 mots
- Jasmine Env. 7 pages / 2153 mots
- Souriez, vous êtes filmés Env. 5 pages / 1308 mots
- Die Hard 3 Env. 4 pages / 1308 mots
- Night hard too Env. 6 pages / 1982 mots
- Rafle au réveil Env. 4 pages / 1218 mots
- Du rififi dans le Médoc : Préambule Env. 6 pages / 1649 mots
- Escapade Env. 5 pages / 1654 mots
- Du rififi dans le Médoc : D’est en Ouest Env. 6 pages / 1804 mots
- Incarcérations Env. 5 pages / 1358 mots
- Palpitations Env. 1 page / 265 mots
- Du rififi dans le Médoc : Bombannes Env. 10 pages / 3335 mots
- Le Pouilleux Env. 6 pages / 1898 mots
- Interrogatoires Env. 5 pages / 1475 mots
- Du rififi dans le Médoc : Promenade au bord du lac Env. 9 pages / 2842 mots
- Contre espionnage Env. 5 pages / 1537 mots
- Du rififi dans le Médoc : Tourisme Env. 9 pages / 3066 mots
- La plus belle des prisons ? Env. 5 pages / 1596 mots
- Du rififi dans le Médoc : Commando malgré lui Env. 6 pages / 1870 mots
- Cœurs froids banlieues chaudes Env. 6 pages / 1730 mots
- Du rififi dans le Médoc : retour précipité Env. 5 pages / 1428 mots
- Les horreurs de la guerre Env. 13 pages / 4154 mots
- Du rififi dans le Médoc : Dernier jour de plage Env. 9 pages / 2952 mots
- Au bout du monde Env. 5 pages / 1279 mots
- Du rififi dans le Médoc : Odyssée Épilogue Env. 8 pages / 2477 mots
- Un nouveau départ Env. 5 pages / 1671 mots
- La Boite de Nuit : Acte 1 Env. 5 pages / 1564 mots
- Sombres prémices Env. 8 pages / 2516 mots
- La Boite de Nuit : acte 2 Env. 8 pages / 2645 mots
- Pour toujours Env. 9 pages / 2902 mots
- Musique de guerre Env. 12 pages / 3780 mots
- Postface Env. 2 pages / 454 mots
- Les Bonus Env. 13 pages / 3820 mots
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