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Fifrelin le Farfadet
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- Catégorie : Contes, légendes et fables
- Date de publication sur Atramenta : 23 décembre 2019 à 13h30
- Dernière modification : 14 octobre 2020 à 9h28
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- Longueur : Environ 9 pages / 3 006 mots
- Lecteurs : 6 lectures + 3 téléchargements
- Mots clés : Noël farfadet humour
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Fifrelin le Farfadet
Fifrelin le Farfadet
Fifrelin le farfadet et les louveteaux
Voici l’histoire de Fifrelin le farfadet. Il vit au Pôle Nord dans le village de Noël. Ce village bien connu est bâti sur le flanc d’une vallée entourée de forêts de sapin. En cette saison, la neige a envahi tout le paysage. Elle recouvre le sol, les routes et les toits d’un épais bonnet blanc arrondi, elle enrobe les arbres et les sapins formant des bras blancs qui se dessinent dans le ciel.
Il y a partout des guirlandes multicolores : au bord des fenêtres des maisons, reliant les réverbères qui longent les rues et sur l’immense sapin de Noël qui trône au milieu de la grand place.
Dans l’air flotte une joyeuse musique, sur fond de grelots qui tintent et de douces odeurs de cuisine. Le pain d’épice encore tiède, le marshmallow légèrement grillé au dessus du feu de bois, le cacao chaud avec supplément de chocolat fondu et saupoudré de quelques pétales de chocolat blanc.
Dans le village de Noël, tout est fait pour que les habitants soient heureux. Et tout le monde est heureux, aussi bien les elfes que les lutins, aussi bien les farfadets que les rennes ou les élans.
A la saison d’été, les habitants se baignent dans la rivière et font des tournois de beach volley. Ils organisent aussi de grandes fêtes pour ensuite aller dormir en camping (et faire des câlins dans les tentes). La saison du printemps, ils font du jardinage et des ateliers de céramique et mandala. La saison d’automne, ils font du mandala et cueillent des champignons.
Dans ce village, tous les habitants sont heureux et la saison d’hiver est la seule dédiée au travail. Le maire du village change alors sa casquette de G.O. vacances (Gentil Organisateur) pour enfiler son bonnet de PDG (Papa Dirigeant Gentil) des fêtes de fin d’année. Tous les habitants rentrent alors à l’atelier et s’affairent à la confection de jouets pour les enfants du monde entier. Tous ces jouets sont en bois, décision du comité de gestion démocratique de tous. (en résumé, toute décision concernant la production est discutée en assemblée générale et soumise au vote collectif) oublié le plastique ; mauvais pour la santé et le métal ; difficile et pénible à travailler.
Farfelu l’elfe ingénieur a imaginé des principes permettant aux lutins de jouer tout en construisant les jouets : pour un panier de basket ; faire un lancer pour recevoir une vis à visser – pour un train ; il faut s’asseoir dessus pour le construire tout en se promenant sur les rails – pour les boules de pétanque ; obligatoire de faire une partie avant de pouvoir les ranger dans les boites… La fabrication est très amusante !
Le soir, les équipes cuisine préparent pour tout le monde de grands banquets de plats de Noël. Lundi : raclette, mardi : fondue, mercredi : dinde et frites, Jeudi : …
Tout va pour le mieux donc, et tout le monde est comblé. Toutefois, un jour, un des farfadets arrête de jouer au tennis, et donc de travailler. Il laisse passer une balle, pose sa raquette, et soupire. Ses comparses les regardent alors l’air étonné. Un soupir, ils savent bien ce que c’est car ils lisent des histoires où parfois un personnage s’ennuie ou est triste. Mais dans ce village, de mémoire de farfadet on a jamais entendu personne soupirer. Que peut-il bien se passer ? Tous alors arrêtent la partie ; et donc le travail. Ils le regardent. Encore une fois, le farfadet soupire. Il a pourtant l’air en pleine forme, mais il baisse la tête et la clochette de son bonnet reste silencieuse…
« Que se passe-t-il, Fifrelin ? » dit Ploumtchon.
« Je m’ennuie. »
« Tu t’ennuies ? » répète Ploumtchon.
« Il s’ennuie ? » répètent tous les autres farfadets
« Je crois, oui. Voilà quatre cents ans que je travaille dans cet atelier. Je suis bien passé à tous les postes. J’ai joué-travaillé à tous les jeux possibles. J’ai fait le tour du village, des forêts et des montagnes. J’ai écouté toutes les chansons, toutes les musiques de Noël et dégusté tous les plats et desserts. J’ai fait tout ça, tous les hivers, depuis 400 ans. Et c’était sympa, vraiment. Mais « dilinggg ! » 400 fois… (Au village de Noël, les gros mots n’existent pas ; ils sont remplacés par des tintement de clochette) Ce n’est jamais vraiment la même chose et pourtant… ça l’est toujours un peu quand même. Noël, c’est merveilleux. C’est ma période préférée de l’année. Mais « dilinggg ! » c’est quand même toujours un peu la même chose, non ? »
« Beuuhh… » dit Ploumtchon.
« Ce qu’il a dit, c’est joyeux quand même ?! » entend-on quelqu’un dire à l’autre bout de l’atelier.
« C’est super que vous vous amusiez. Vraiment. Tout est sympa ici, c’est vrai mais… »
« Mais ? » Ploumtchon commence à avoir peur « tu ne t’amuserais plus ici ?? » et tous les farfadets de l’atelier mettent une main devant la bouche…
« Non, ce n’est pas ça. Je m’amuse mais… J’ai envie d’autre chose. Il parait qu’il y a d’autres contrées par-delà la colline. Qu’il y a là-bas de grandes cités de briques et de béton. Les livres disent que les humains sont parfois tristes ou en colère. Il existerait des animaux fantastiques et autres créatures majestueuses telles… des vaches ! J’ai envie de savoir. J’ai envie d’autre chose. Même moins bien. Même si c’est pourri en fait. Vous comprenez ? Autre chose, quoi… »
Le regard de ses compagnons lui indique que non. Ils ne comprennent pas. Personne ne comprend. Alors tous chuchotent avec énergie et se font de petits gestes frénétiques.
Soudain, le grand portail de l’atelier s’ouvre et apparait le PDG ; le Père Noël en personne.
« Hohoho ! Que se passe-t-il à l’atelier de mes chers petits amis farfadets ? Comment se fait-il que vous soyez tous à l’arrêt ? »
Personne ne lui répond. Tous se contentent de tourner la tête vers Fifrelin. Celui-ci regarde le Père Noël et se sent un peu gêné.
« Je m’ennuie » chuchote Fifrelin « j’aimerais partir en voyage. »
« Et bien, Fifrelin, je ne vais pas t’en empêcher. Va explorer le monde si c’est ce que tu veux. »
Alors, Fifrelin regarde son PDG et lui sourit et il quitte l’atelier. II se rend à sa maison - une des maisons parmi les centaines de maisons du village de Noël - il va dans sa chambre, fait sa valise, enfile ses bottines, puis s’en va. Il quitte le village arrive sur la colline. Il croise un sapin, deux sapins, trois sapins. Il traverse une forêt, deux forêts, trois forêts. Il marche longtemps, longtemps, longtemps.
Au bout d’une forêt, Fifrelin arrive à l’entrée d’une grande ville. Plus d’arbres nulle part mais des buildings de béton immenses, des réverbères de métal en enfilade et partout des panneaux publicitaires géants. Il marche sur la chaussée bétonnée et se demande ce que peut être cette surface noire et dure sous ses pieds. Il se penche pour la renifler, celle-ci sent le goudron, et la touche du bout des doigts. Déboule à pleine vitesse une voiture rouge qui le renverse. Fifrelin est projeté à plusieurs mètres et retombe lourdement. (Un farfadet heureusement est flexible comme un chewing-gum et bien que sonné, il n’est pas blessé.) Un humain Sort de la voiture, jeune, très propre sur lui. Il est habillé d’un costume cravate tout neuf.
« Et bien, je ne t’ai pas vu à temps. C’est vrai que je roule un peu vite, je dois être à l’heure à ma réunion working-pognon-business. Tu ne vas pas appeler les flics hein ? Ca serait trop bête que je doive revendre ma Ferrari pour payer ma sortie de prison. »
Fifrelin ne comprend pas trop. (secoue la tête et bredouille) « Working ? Business ? Qu’est ce que vous racontez Monsieur ? »
« Ouais, encore un péquenaud qui va au centre commercial pour faire le guignol, ça. Tu vas faire la promo du chocolat Milfa j’imagine. Tu ressembles assez à la mascotte. Bon ben, tu m’excuseras mais je n’ai pas de temps à perdre avec un guignol. Vois-tu, je viens de passer process sales consultant, moi. Je n’ai pas envie qu’un autre me pique la place. Il faut être rapide, au taquet pour en arriver là. Winner-winner-winner ! Pas de place pour les loosers ! »
« Poney-sale ? Con-Sultan ? » (articule Fifrelin).
« Ah ouais, encore un nigaud celui-ci. Moi être directeur, tu vois. Moi faire de l’argent, you see ? Money money money ! »
« De l’argent, comme du métal ? Vous êtes forgeron ? »
« Mais il sort d’où celui là ? De l’argent comme du cash, bonhomme ! Du cash pour m’acheter encore plein de belles bagnoles comme celle que tu vois là. Pour toi ça doit être vingt ans de salaire j’imagine. Ben moi j’en ai cinq de pareilles. Bientôt j’en aurai une pour chaque jour de la semaine. Et je les achète avec mon cash, tu vois. J’en ai plein ! Du cash, du cash, du cash ! » le jeune homme regarde sa montre et remonte dans sa voiture. « Allez, salut. » et il rédémarre.
« Cache-cache ? Il veut jouer ! Chouette alors ! » (se dit Fifrelin.) Et le farfadet se lance à sa poursuite. « Monsieur Con-Sultan, où êtes-vous ?? » il passe plusieurs heures, à chercher la voiture rouge dans la ville, contournant les façades, parcourant les rues, fouillant les parkings. Mais sans succès.
« Monsieur Con-Sultan doit habiter dans un palais, j’imagine. Mais je n’en vois nulle part, il n’y a que des immeubles dans le coin. » Alors, un peu découragé, Fifrelin finit par apercevoir un parc boisé au milieu d’une place. Ce lieu lui rappelle son village natal, ce qui le réconforte un peu. Il passe la grille d’entrée, longe un petit plan d’eau et s’assoit sur un banc.
Fifrelin se repose un moment et écoute les différents bruits environnants dans le parc : les battements d’ailes des libellules du point d’eau, les gazouillis des oiseaux, le vent dans les branches des arbres. Il identifie alors un bruit différent qui vient de derrière un muret. Comme le bruit d’un objectif d’appareil photo.
Il se lève pour contourner le muret derrière lequel il y a un autre banc. Une jeune fille y est assise, elle a environ 13 ou 14 ans, elle a le bras tendu et dans la main un objet rectangulaire et plat. Elle change régulièrement de pause, semble se prendre en photo appuyant du pouce sur l’objet. Alors le bruit de clic émane de l’appareil, ensuite elle regarde avidement celui-ci en pianotant avec ses deux pouces sur le petit écran.
« Bonjour mademoiselle » (dit Fifrelin) « belle journée n’est ce pas ? »
« Hello. » répond la jeune fille sans lever les yeux de son petit écran, elle continue de pianoter.
« Auriez-vous vu une voiture rouge aujourd’hui ? »
« Hmm. » (murmure la fille, comme hypnotisée par ce qu’elle voit sur l’écran).
« Dommage qu’il y ait un dinosaure qui se baigne dans le plan d’eau… » dit Fifrelin, malicieusement.
« Hmm. »
Fifrelin commence à se dire que la jeune fille est fort grossière de se comporter ainsi. Comment la faire revenir dans la réalité ?
« Mais ce sont vos parents là-bas, non ? » (tente-t-il.)
« Hmm. »
« Mon Dieu ! L’écran est fendu ! » (crie-t-il alors.)
« Quoi ? Mais non ! » tournant les yeux vers lui. (Et elle le fixe alors d’un regard réprobateur.)
Fifrelin s’empresse alors d’enchainer : « excusez-moi mais qu’est ce que vous faites ? »
« Je suis sur Nainsta. Je prends des photos de moi et je les poste pour que tout le monde les voie et me mette des laïques. J’espère vraiment avoir au moins 100 laïques avec celle-ci, alors je serai trop contente. Ma copine Laetitia a eu un jour 1000 laïques et j’étais trop jalouse elle est devenue super connue comme nainstagrameuse. Elle a rassemblé plein de gens qui l’aimaient et a posté tout le temps des photos et des films d’elle qui faisait euh, ben rien en fait. Elle en a fait son travail et a même gagné beaucoup d’argent ! »
« L’argent, encore » se dit Fifrelin « ça a l’air très important dans cette ville »
« Mon amie a rassemblé toute une communauté de gens qui l’adoraient et qui la suivaient. Elle est devenue célèbre et adulée par des milliers de personnes ! »
« Elle a rassemblé tout ce monde là, c’est chouette. Et juste grâce à cette petite boite. » (s’enthousiasme Fifrelin.) « et qu’est-ce qu’ils ont fait tous ensemble ? Une fête ? Un grand chansonnier ? Il ont construit quelque chose peut-être ? »
« Euh, non ils n’ont rien réalisé de concret en fait, ils ne se sont pas rencontrés en vrai, ils ont euh. Ils ont échangé des commentaires quoi. » (dit la jeune fille.)
« Ils ont échangé plein d’idées, je suppose. Ils ont peut être imaginé des histoires ? Oh, oui, j’adore les histoires ! Il y a toujours quelque chose à en retirer pas vrai ? » Fifrelin adresse son plus beau sourire à son amie.
« Oh le naze (inn) ! » elle replonge le nez sur son appareil et continue à taper dessus avec ses pouces.
Fifrelin a beau ensuite essayer de renouer contact de différentes manières : lui montrer un joli papillon posé sur sa main, lui chanter une chanson, la gronder - parce que à la fin son comportement est bien impoli - et même simuler une attaque cardiaque, la jeune-fille ne réagit pas.
« Les gens sont décidément bien bizarres, pense Fifrelin en s’éloignant dans le parc, et pas très agréables. »
Il aperçoit ensuite deux jeunes hommes portant une casquette adossés à l’entrée d’un tunnel. « Ah, en voilà d’autres. » Se dit Fifrelin. « Ça pourrait être de bons gars. »
Et il s’écrie joyeux : « Bonjour-bonjour ! »
« Moins fort ! » dit le premier homme à casquette.
« On pourrait nous repérer ! » ajoute le deuxième.
« Désolé. » (dit tout bas Fifrelin.)
« Combien de paquets ? »
« De paquets ? De bonbons ? » (Demande le farfadet.) Noël arrive et c’est bien que des jeunes engagés donnent des friandises comme ça aux passants, c’est formidable et tellement gentil de leur part.
« Haha ! Ouais, des bonbons ! Tu vas voir ils sont super ces bonbons. »
« Un seul suffira, il faut en laisser pour les autres et ne pas trop abuser je pense. »
« Ok, tu sais où nous trouver si il t’en faut encore. » répond le jeune homme. Et il tend un petit paquet transparent contenant quelques cachets blancs à Fifrelin. « Donne le fric maintenant. »
« Le fric ? »
« L’argent. »
« Je n’ai pas d’argent, Monsieur. »
« Ok, ben alors sur me rend mon sachet et tu reviens quand tu auras de quoi payer. »
« Mais, vous ne distribuez pas les bonbons alors, mais où est passé votre esprit de Noël ? »
« Hahaha, en voilà un qui ne doute de rien. Ben il est passé au bout de ce tunnel, alors tu vas dégager et aller voir par là ! » (dit le jeune homme à la casquette.) L’autre a l’air de trouver sa réplique très drôle et il donne un grand coup de pied aux fesses du pauvre Fifrelin qui fuit dans le tunnel.
« Dilinggg ! » de « dilinggg ! » ces gens sont dangereux ! Mais « dilinggg ! » de « dilinggg ! » est ce que je vais finir par tomber sur quelqu’un de gentil dans cette ville ?
Et Fifrelin court le plus vite qu’il peut et s’engouffre dans la pénombre du tunnel. A la sortie, ébloui par la lumière, il entre en collision avec un autre jeune homme portant une casquette. Fifrelin a très peur et il supplie « Ne me frappez pas, je suis désolé, je ne l’ai pas fait exprès ! »
« Te frapper ? Nenni hein, mfi ! Mais tu pourrais faire un peu attention quand tu cours de regarder devant toi… Surtout qu’il y a plein d’enfants dans le coin… »
« A bien le regarder, se dit Fifrelin, il a l’air agréable celui-ci. Il parle un peu bizarrement mais avec ses grandes lunettes, sa chemise verte et son foulard autour du cou, il a l’air gentil. »
« Qué dodo donc ! Tu dors gamin ? Allez, viens je vais te présenter aux autres… » Le jeune homme fait signe à Fifrelin de le suivre.
Ils arrivent à une prairie où des tas d’enfants jouent et se courent après les un les autres. Ils sont habillés aussi d’un pull vert avec un foulard de la même couleur que le jeune homme : rouge et bleu.
« Bonjour, je m’appelle Fifrelin, vous êtes un genre de club ici ? »
« Qué dodo donc ! On est une unité scoute ! Les louveteaux exactement. Les grands, ce sont les animateurs et ici, il y a les enfants. Ils sont en train de se rassembler, on va faire les cris de sizaines puis après on va faire un grand jeu ensemble. »
« Super ! » (s’exclame Fifrelin.) « Je peux jouer avec vous ? »
« Oui, hein ! »
« Et je dois vous donner de l’argent ? »
« Non hein, on t’invite mfi ! »
Alors, Fifrelin passe le reste de l’après-midi à jouer avec les louveteaux et leurs animateurs.
Ils courent, ils sautent, font des œuvres d’art au sol avec des pierres et des feuilles, ils mangent des biscuits et se remettent à jouer.
Le temps passe bien vite et c’est déjà le soir, les enfants rentrent chez eux et disent au revoir à Fifrelin qui reste avec les animateurs. Il regarde alors ses nouveaux amis et dit. Je me suis vraiment bien amusé, mais je vais rentrer chez moi maintenant, j’ai du travail. »
« D’accord Fifrelin. Mais tu peux rester hein mfi, si tu veux ! »
« Je pourrais revenir. Au plus tard pour le camp en été, comme disait ton amie. » dit Fifrelin. « Mais, Noël approche et je vais vite rentrer à l’atelier jouets au village de Noël. »
« Ce sont les jouets habituels que je vais aller construire, (sourit-il,) mais maintenant, je sais pour qui je les fais… »
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