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Différents angles de l'unité.
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- Catégorie : Savoir, culture et société > Religions et Spiritualités
- Date de publication sur Atramenta : 7 septembre 2018 à 4h07
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Différents angles de l'unité. (Oeuvre réservée à un public averti)
Premier Chapitre : L’éternité.
Loi métaphysique.
Pour concevoir d’éternité la plénitude qui s’y confond, il est primordial, à l’instar du sauveur venu nous enseigner le chemin d’une vertu que seul il faut rechercher, de s’adjoindre ici-bas une simplicité digne des véritables grandeurs de l’au-delà. Par une sagesse dépassant toute raison, l’homme doit suivre, soit, un chemin de par le monde, une mouvance étant liée à une nature secondaire, soit, l’impulsivité d’une nature liée à l’univers comme référence réelle et objective. Le premier mène à l’existence terrestre comme but ultime, le second conduit à la vie selon des espérances éternelles, en relativisant cette image vers la simplicité d’une nature unique et libératrice. Même si cette position peut paraître abstraite, son ordonnée positive est de rejoindre le créateur naturel et parfait dont nous sommes issus.
Ainsi nous est donnée la parole de vérité, qui, renversant toute idéologie humaine par une apparence de réalité spirituelle, établit l’être vivant comme un rêve dont il faut séparer l’ignorance toute relative par une pureté sans aucune condition.
Les mondes, les univers, les dimensions, sont donc imposés comme réalité vivante afin de corriger les moindres penchants dont le seul salut est le recouvrement de cette pureté, innocence originelle allant jusqu’à la perfection. C’est par une existence spirituelle qui devient notre seule raison d’être, évidence de ne pouvoir être si nous n’étions pas pour devenir, qu’il y a garantie de toute cause d’avoir un effet. Ainsi, les étapes d’une vie seraient, par métaphore, le reflet de la progression spirituelle dans sa marche vers l’éternité ou l’impossibilité de croître selon cette hypothèse.
De même, plus nous devenons justes, plus la justice en rapport avec cette plénitude devient favorable, depuis son règne imposant une qualité de vie de plus en plus proche de sa réalité définitive.
Le seigneur, partageant notre rêve, dans un monde trop matérialiste donc trop irréel pour sa condition, fournit le pain de la vérité, par le don de son corps sur l’autel de la vie. Il donne ainsi l’image évidente d’une réalité intemporelle, donc invisible au genre humain non initié. Elle est unificatrice par les chemins empruntés par chacun pour obtenir le même salut, afin que le rêve nous instruise d’un reflet dont la raison suprême est d’atteindre le même but, l’éternité. Il en est la clé de voûte, par la foi, et celle-ci est de croire en cette ouverture donnée qui est le chemin le plus droit pour entendre en son cœur battre la perfection morale. Il faut ainsi s’y atteler sans relâche, rechercher vers l’infini ce besoin de sainteté qui lui est tributaire et demeurer dans cette grâce afin d’honorer l’humble bonté du Dieu venu nous délivrer par son image réelle qui est la résurrection.
Coordination physique liée à cette loi.
Il en est de l’empirisme qui nous fait concevoir la vie physique comme une fin en soi, comme une succession de lois dont nous ne serions pas tributaires par l’essence. Cela s’attribue par notre raison, qui, lorsqu’elle détermine nos croyances, enlève la finalité qui tente de s’approcher de la pureté. Cette orientation que porte la matière et dont les esprits des hommes sont esclaves, car la chair restreint la liberté de secourir l’âme qui ne peut plus luter contre ses penchants malsains. Les armes qui s’offrent à nous ne sont peut-être pas adaptées, sinon pour ce monde où la loi du plus fort est encore la meilleure, ce qui laisse concevoir la primauté de la puissance dans le temps face à l’universalité d’une continuité qui ne prends jamais fin. Le corps n’est qu’une image de l’esprit, car il peur périr, tandis que l’âme se veut cloisonnée pour un temps défini avant d’espérer obtenir une essence non périssable. Mais, qu’adviendra-t-il des puissants s’ils ne font rien pour soulager les plus faibles, là est toute la question d’un savoir juste qui prévoit que les premiers seront les derniers alors que les derniers deviendront les premiers, et c’est, dans ce cas de figure, un retournement de situation que seul connaît la destinée voulue par le créateur. En effet, cette liberté du progrès spirituel n’est concevable que par le mouvement d’une dualité entre la vie de l’esprit et celui de la chair. Ainsi le corps doit mourir pour laisser vivre son esprit délivré, faute de quoi l’esprit périra d’avoir voulu laisser vivre son corps. En suivant l’évolution de la création du monde, le dualisme est présent dès sa formation, l’attirance vers le bien ou le mal est une notion qui instruit par la connaissance. La raison humaine fait défaut, ce pourquoi, puisqu’il y a toujours une cause première à toute éventualité, la vie est faîte de conséquences qui sont plus ou moins indirectes, comme si un panthéisme déterminait les lois causant le libre arbitre de chaque esprit. Elle s’achemine par cette loi naturelle : naissance à priori innocente, adaptation au milieu environnant, corruptibilité du corps dans son cheminement. Puis, selon le penchant pris, soit un rejet de cette attirance par l’esprit, soit un abandon vers cette attirance par le corps.
Ainsi se détermine la responsabilité due à la connaissance, soit une recherche de la vérité qui suit un cheminement lié à une certaine foi en l’existence future, soit une appartenance aux conditions de vie qui font de la chair une déchéance de ce même cheminement. Par ailleurs, si cette connaissance est renforcée par une soumission à la vérité qui mène le destin, alors la conscience aura pour but de seconder étroitement les liens divins qui sont l’axe d’une fatalité à laquelle on ne peut se soustraire. Et, dans ce cas, l’âme devra se détacher du monde et de la matière en se portant vers l’esprit dont elle est l’essence même.
Ensuite vient une dualité interne à ce mouvement, qui est celle de diriger par les vies entremêlées le destin dont dépend la finalité fixée depuis le commencement. C’est en ces termes que se règlent les parcours plus ou moins sinueux de la vie, qui, selon la loi matérialiste, n’est pas faîte pour durer. Rien ne s’oppose à ce qu’elle continue par l’esprit du moment que le temps soit considéré comme un leurre. Si l’esprit est avant le corps, puisque la création de la matière est spirituelle, auquel cas elle serait inerte puisque incréée si l’on considérait l’hypothèse inverse, rien n’empêche de penser que l’esprit, à l’instar des créations, survit par-delà le temps. Comme il y eut un premier mouvement, ordonnant que cette impulsion nous fasse naître, afin de faire vivre les esprits dans la chair selon le destin, progressant à travers elle pour obtenir un état qui se veut perpétuelle ou finissant.
Ce choix est laissé au libre arbitre, mais sans une véritable liberté totale, par le fait d’appartenir à la création en tant que créatures. Car il faut suivre ses lois, mais par une soumission antécédente qui est celle de l’esprit sur la matière, grâce à la proposition du créateur qui détermine la progression de chacun. C’est ainsi seulement que se recouvre l’état premier devenu pure grâce à l’état second qui doit être abandonné. Le duel ne se situe plus entre le bien et le mal mais entre la matière en mouvement et l’esprit en perpétuelle évolution. Le créateur propose donc l’éventualité de racheter l’esprit par l’abandon du corps où il laisse l’abandon par le corps accaparer l’esprit, dans le premier cas il est le début et l’aboutissement éternel, dans le second, il est le créateur et le destructeur de l’élément opposé à cette éternité offerte.
But physique dans la continuité.
Par cette loi, nous entendons atteindre, par le chemin le plus droit, ce but de perfection que seule une morale raisonnable et forte pourrait développer au seuil de la plénitude. Depuis cette approche de la sainteté spirituelle, une morale humaine doit en découler : imposer une affiliation corporelle éloignée des penchants qui la domine. Car il n’est qu’un reflet temporel qui reviendra au sein du créateur, dans le but d’obtenir l’éternité, il faut donc s’armer de patience et trouver le chemin le plus juste. Que la métaphysique gère l’expérience ordonnée, malgré ses différents aspects qui sont en opposition avec les croyances légitimes. S’il n’y avait pas de défauts humains, nous ne pourrions progresser vers une purification digne des maux engendrés. Tout cela pour diriger ce qui vient de l’esprit vers sa finalité au moyen du corps qui va vers sa fin inéluctable, ouvrant un horizon de plénitude. Il semble que sur ce plan il soit aussi naturel que chacun fasse sa vie selon des buts qui le concerne. Si la raison, par ses lois, définit son vouloir comme un instinct établissant la poursuite de l’individualisme, cette quête est progressive, comme l’est celle du paradis, mais ne doit pas tenir compte de chacun sinon pour se fondre dans la multitude. Si l’on s’oppose à cet avenir florissant, nous obtenons l’anéantissement du corps, mais aussi celui de l’esprit, qui, évoluant pour son corps et non pour lui même, c’est à dire vers un retour à l’unité spirituelle, obtient l’avilissement et ne peut plus prétendre à la pureté unique. Par la raison contraire, une certaine folie vis-à-vis de ce monde matérialiste, il faut considérer une logique en perpétuelle évolution, par des attitudes de plus en plus intègres et morales, comme une distinction de se lier à la vie tout en y apportant l’indépendance due à la caution spirituelle qui prévaut sur tout le reste. La prédominance nécessaire doit s’affermir pour devenir, selon la loi intégrale de l’univers, un moyen qui mène à la perfection, ainsi cette évolution devient intérieure face à l’infini.
Il faudrait donc que le destin établisse des généralités au travers desquelles, la raison s’en accommodant, tout puisse dévier vers le penchant désigné comme le meilleur. Soit il s’agira d’un instinct naturel, proche de l’animal, qui fera régresser vers un abîme sans fond, soit il s’agira d’un besoin surnaturel, proche des anges, et qui mène à leur perfection. De cette vérité naissent les passions des hommes, elles se forgent d’elles mêmes, soit par la volonté d’un esprit, seul, soit par éblouissement vers un altruisme qui conduit à s’oublier soi-même pour vivre éternellement. D’un côté l’envie, le désir de se servir et d’exploiter la moindre source pour son besoin personnel, ce qui mène à sa propre fin, auquel cas le rien l’emporte sur le tout. De l’autre, une soumission aux volontés éternelles, rayonnement de la lumière divine pour ne plus avoir de fin devant soi, sinon une éternelle reconnaissance.
La croissance est établie par cette dualité où chacun fait valoir son droit, la vie physique comme but de l’esprit soumis à la nature la plus basse de l’homme, et l’éternité comme attirance qui fait de l’esprit de lui demander de rejeter toute espérance physique liée aux lois naturelles, car elles finiront d’elles mêmes. En choisissant l’extérieur des apparences comme point de repère, même si l’infini semble s’y déterminer, c’est la loi physique qui domine en ses désirs le corps meurtri, d’où la connaissance de sa propre vérité comme image exemplaire. Tandis que par l’intériorité face à l’irréalité des données éphémères, l’esprit forge son caractère sur les bases d’une vérité unique qui n’est pas la sienne mais celle dont il doit rejoindre l’essence, le divin entendement dont il est tributaire.
Loi physique entre le bien et le mal.
Comme il faut à toute vie le besoin de suivre les règles imposées par la création, il est accaparé par ce monde établit entre le désir de mal agir et la force pour se bien comporter, un lien antécédent à cette création qui la fît naître. Par cette impulsion, par son assemblage progressif et ses relations internes, nous obtenons le hasard physique lié au destin spirituel. Ce dernier ayant créé le premier pour sa seule fin réelle qui a pour but d’obtenir la non-fin escomptée par la causalité de l’un envers l’autre.
Le mal étant donc un désir lié à cette création, soit par les attraits d’une convoitise instinctive du corps, soit par un penchant moral dont l’amour propre, l’orgueil sont la cause, l’évidence est de saisir pourquoi toute évolution à travers cette création oblige à des compromissions qui mènent vers l’un ou l’autre des penchants. Pour le bien, en revanche, si surnaturel qu’il devrait paraître, ses propres lois sont imposées comme des besoins de détruire les désirs matérialistes, afin de vouloir une vertu digne de l’esprit de référence. Quant aux aspirations morales, elles se déterminent par la conscience à n’offenser personne et, de plus, susceptible d’espérer ne pas être attiré par les bassesses dont la nature voudrait nous accabler.
Ainsi, la dualité n’est pas entre le bien et le mal selon la seule loi physique, mais le concept interne de la dualité principale intervient entre l’esprit et le corps qui lui est attribué. Si l’esprit domine son corps, la morale en découlera comme une aspiration logique et raffermira la vertu afin d’espérer atteindre la purification qui en est l’aboutissement. Malgré tout, si le corps est maître de l’envie spirituelle, en ce cas, la déchéance morale est une continuité dont l’âme devra concéder petit à petit le terrain conquit. Face à cette éventualité, le seul moyen de réaction est le pouvoir de l’anéantissement spirituel, ce qui ne relève plus de la création mais de sa cause, c’est à dire du créateur. Dieu impose le mal comme une souffrance justifiable envers les esprits qu’il veut recouvrer en son sein, tandis que la bonté qui émane de lui est une justification de son bon vouloir. Ce reflet de la vertu, nous pouvons en être l’effet, mais le seul qui put agir en ce sens, tel un témoignage de la vérité acceptant la décision du destin de le faire mourir sur la croix, ce que fut la démarche du Christ, est un chemin réel de la vie offerte comme un sacrifice, afin d’obtenir la vie éternelle en donnant par sa propre personne le moyen de croire en lui. En cela même, si nous pensons voir une dégradation quelconque du corps, il suffit d’accepter toutes les difficultés comme une promesse d’une vie meilleure dont l’attribut est pertinemment spirituel. Car, par le repentir, dans la phrase du seigneur, « pardonnez leur car ils ne savent pas ce qu’ils font », il faut voir un message du mal qui s’acharne sur les bonnes personnes pour les faire mourir eux aussi, en quelque sorte, sur la croix, rejet du corps comme seul maître, en acceptant de payer ses fautes. Ainsi, nous obtenons une nouvelle orientation, une vision morale face à la fausseté du monde. Il faut donc agir du sacrifice pour aimer, pardonner, et vivre de la droiture dont on veut atteindre la perfection, ce qui se manifestera comme une éventualité qui mène jusqu’à l’éternité.
Relation entre le bien et le mal par la morale.
On ne peut voir ici-bas une quelconque vérité s’exprimant par la justice, en effet la morale humaine aboutit à des lois dont ceux qui les promulguent sont incapables de suivre ne serait-ce que la pensée ! La justice divine dépassant l’entendement humain, sa raison d’être apparaît comme une approche irréelle de ce qui nuit à l’homme par le fait d’imposer ce que la loi naturelle, la création, devrait empêcher. Mais la vertu se gagne par cette contradiction qui doit supplanter tout vice en imposant un rejet des conditions matérielles présentes par le besoin d’obtenir l’éternité.
Ce qui fait agir l’homme, par l’esprit, c’est de sauvegarder toutes possibilités de bien faire en plus de suivre l’indépendance des désirs terrestres dont il est le jouet. Si l’homme agit par lui même, et surtout pour lui même, s’il est sa propre fin, déjà les forces du mal sont en lui pour le faire dépérir. En effet, l’orgueil ralliant tous les vices, ceux qui mènent n’importe quelle action par ce jeu subissent, à défaut de le savoir, les orientations malsaines imposées par le monde depuis la faute originelle. Exister pour soi, c’est faire exister les désirs de ce monde, s’empêcher de nuire et respecter autrui au point de s’effacer, c’est alors luter contre les vices, donc contre ce monde et ses erreurs. En espérant une vie où la lutte de chaque jour est de dominer ses vices, là est la raison d’être qui doit se concevoir d’une manière spirituelle afin de progresser sur la fameuse échelle de Jacob.
Il y a entre autres notions compatibles avec la pensée du monde, de quoi distinguer l’inadvertance avec laquelle on se laisse entraîner par sa folie, le seul vaccin étant l’innocence, mais l’homme ne sachant comment s’en prémunir, il faute, jusqu’à ce qu’il revienne vers la vertu qui elle seule peut mener à l’éternité. Quant à la vie terrestre, par son besoin de croître, elle fait de l’être humain un objet gagné à sa devise. Elle le fait exister pour le perdre. Celui-ci, cherchant ce qui lui est favorable, approfondit ses désirs de possession. Il envenime ainsi son cœur au point, même s’il se croit honnête, de vouloir simplement pour soi ce qui devrait être à tout le monde, ce qui est, nous l’avons dit, suivre la volonté du monde, ce qui engendre les vices.
Le seul moyen, grâce à l’action du rejet, c’est qu’une intervention surnaturelle, appelée prédestination, impose à l’homme un crédit illimité dont il ne verra par sa vie que la poussière, obtenant ainsi une image dégradante de sa propre vie. L’ordre divin impose une morale stricte, par les commandements, et, de plus, inflige une incohérence face au monde en instituant la vertu comme une faiblesse. C’est ce pour quoi le mal moral à prise sur l’homme en règne d’exister tandis que la recherche de l’absolu s’efface. Par l’intervention divine, qui implique une démarche inverse, celle de s’anéantir pour ne plus se livrer au péché ni à la tentation qui domine les esprits enclins au pouvoir lié à la création. Le bien quant à lui n’agit que pour servir la vérité, il n’est pas libre de ses choix, il fait de sa vie un message. Le mal agit seulement pour lui-même, de par le monde, afin de se perdre avec lui. L’égocentrisme en est le fondement, par tout ce qui est mensonge et tromperie, ainsi que la perdition qui en découle. La vérité seule peut détruire ce qui lui ressemble, c’est à dire l’esprit s’il n’est pas saint, le mensonge, lui, offense les corps, mais le but de la création étant un retour vers l’esprit, seuls ceux qui marchent sur les pas de la vérité ne meurent que par le corps, tandis que le mensonge périra par sa forme spirituelle, tout cela à cause de sa propre déchéance.
L’être, support d’une raison restreinte.
Par l’existence assujettie à la création, par l’esprit contraint de prendre forme en subissant la matière, la vérité est affaiblie mais la lueur coéternelle ne cesse pour autant de briller. Puisqu’il faut croître et par ce biais diminuer la raison objective de s’unifier à la vérité avant qu’elle ne soit révélée, la décadence due à l’être se manifeste dès que l’enfant prend conscience de son existence terrestre. Il ramène alors vers soi ce qui semblait n’avoir aucun intérêt de possession réelle. Le combat est engagé, la lutte semble inégale, mais l’envie devenant besoin, le seul moyen d’évincer tout besoin, c’est de se conformer à des lois supérieures par une indépendance au désir suscité. Par un instinct se référent à la fatalité par exemple, l’on peut déjà gouverner plus aisément ce qui oriente à ne penser qu’à soi. Si l’on cherche à lutter afin d’obtenir pour soi ce dont on estime pouvoir s’offrir le contentement, dès lors on nuit à sa propre cohérence d’échapper à l’assujettissement. En effet, l’on croit servir notre personne tandis que l’on dessert la vérité en la repoussant, néanmoins si elle doit venir en nous, ce sera par une humiliation de l’être au point qu’il consentira par l’esprit à ne servir que celle-ci, sans ne plus penser à cette existence infime qui l’obligeait à résister. La force est donc de renier l’être naturel que nous sommes devenus pour l’inviter à se comporter selon des règles qui se rapportent à l’éternité. Par ce mode de vie, que l’on considère l’ascétisme des anciens, le célibat des prêtres, la modération des moines, la simplicité des hommes les plus complets, qui sont le reflet de la divinité, et l’on marchera droitement vers celui qui nous a créé, c’est à dire la vie éternelle. Mais, en attendant de l’atteindre, pour ceux auxquels il est donné le droit de l’espérer, le combat se fait chaque jour, le destin oblige à se résigner face à l’inadvertance de différents malheurs, ceux mêmes dont il faut éviter d’être la cause. L’être est empli de faiblesse, mais il a aussi des qualités qui font qu’il peut se dépasser, il a des ressources dont il ne soupçonne même pas l’état, et l’esprit peut les développer à l’infini puisqu’il est antérieur à la création. Il est aussi indéfini par rapport à cet infini qui finira pourtant, l’être n’ayant d’autre choix que de rivaliser avec sa conscience sur la suprématie du corps ou de l’esprit. Ce combat détermine des passions, des tensions que chacun porte en soi, ainsi la vérité se voit attirée vers le mensonge par le fait d’exister. Etre, c’est appartenir à une nature différente, par la raison objective, et le mensonge de l’existence croît pour obtenir la raison escomptée de se voir sans supériorité vis-à-vis du monde qui l’entoure. L’esprit veut se soumettre mais il est attiré par le faux semblant de la vie et sa volonté subit petit à petit la décadence qui lui fait défaut depuis qu’il a la connaissance due à l’arbre de vie. Par le choix d’aimer la vérité ou d’être aimé d’elle, l’amour prévaut dans toutes les actions qui se produisent instinctivement, mais la réflexion peut embellir ou nuire à ce projet. Ceci impose de se méfier à l’égard d’une bonté qui ne serait pas portée vers la vérité, car si elle avance masquée, elle paraît bien plus réelle. Cette dernière étant le mensonge incarné le plus insolite, trop honnête pour être vrai, qui se nomme hypocrisie, et dont l’être pour exister doit se justifier de n’avoir pour rôle que de tromper. Ses compromissions et ses doutes ne font que le faire pencher vers les bassesses de ce monde, qui, même s’il atteignait sa propre vérité, ne serait qu’un reflet de l’éternité sans pouvoir l’obtenir ni atteindre son niveau, qui deviendrait inaccessible.
Le combat entre le néant, par le corps, et l’éternité, par l’esprit.
La notion d’anéantissement ne pouvant s’affirmer que depuis une création, il devient évident, par la matière en mouvement, que l’issue ne peut utiliser d’autre terme. Plus logiquement, il suffit de constater que s’il on allume un feu, celui-ci, sans l’intervention de celui qui le fît naître, s’éteindra de lui-même. Il en est ainsi de l’univers, car tant que l’esprit qui l’anime considère qu’il doit durer, il ne s’éteindra pas. L’aboutissement étant prévu depuis l’origine, la matière n’est donc pas rebelle à son créateur, mais plutôt, si l’on considère les vices des hommes, comme un appât qui permet de détruire les âmes les plus ignorantes au moyen de cet exutoire. Cela démontre ainsi toute la haine, toute la malignité dont sont pourvus les esprits les plus bas. Ils n’aspirent, par la création, qu’à l’élan de nuire pour ne plus entrevoir l’éternité que par ce qui lui est opposé, c’est à dire le néant. La force qui permet de retourner vers l’éternité, c’est d’expier non pas en se révoltant contre l’esprit, puisque celui-ci doit perdurer, mais en évitant les fautes liées à la création, puis en déviant l’image vers un but opposé, contraire à la loi naturelle de la matière, cette envie étant maîtrisée par le créateur depuis l’arrivée de l’esprit dans son corps jusqu’à l’en extirper pour ne laisser s’anéantir que ce dernier. De là vient la persécution favorable de ce même corps et les restrictions volontaires qui l’accompagnent ; notamment par diverses abstinences, occasionnant le rachat de l’esprit progressant vers la pureté. Il ne s’agit pas d’atteindre la perfection dès ce présent fictif, mais bel et bien par anticipation, car sinon la création serait adaptée à la perfection éternelle, qui règnerait déjà. Ainsi il faut se conformer à la règle voulue de l’épuration spirituelle par le fait d’imposer aux désirs du corps un refus proportionnel au but véritable. Soit une vertu digne de surpasser le mode de création pour ne s’en servir que de marche pied vers la vérité immuable. Le fait d’estimer que toute création se stimule par le même intérêt, ne comporte d’autres allusions que de croire en comprenant cela à différents niveaux, lesquels dépassent certainement l’entendement plausible dû à notre condition ; ce pourquoi il ne faut pas se demander quelle sera l’évolution d’un autre monde avant d’avoir quitté celui-là. La lutte est ainsi préréglée, selon l’esprit créateur indiquant par la nature de sa création comment les créatures doivent évoluer pour le rejoindre, car ceux qui appartiennent à son caractère ne peuvent être oubliés dans les méandres d’une simple création. Cela par des lois dont la destinée arbitraire impose à chaque esprit sa conduite, par sa nature et vers le but fixé auquel il est assigné avant même de la savoir. Tout s’engendre d’un métabolisme conforme aux désirs de l’anéantissement pour ce qui doit disparaître irrévocablement, d’où la destruction par la nuisance naturelle ; par ailleurs, pour ce qui est du besoin d’obtenir l’éternité, il s’agit d’une purification déterminée. Car ce n’est plus l’envie de mal faire, mais le besoin de bien faire qui prend le pas sur tout le reste, rejetant cette nature du péché qui mène à l’opposition escomptée. Pour ce qui est des esprits qui sont en esclavagisme auprès de l’esprit destructeur, par le fait de détruire eux-mêmes, seul peut les sauver de pouvoir gagner l’éternité par la croyance naturelle de s’opposer à lui en inversant la tendance malsaine qui les assaille et dont ils semblent tributaires.
Quête de l’éternité : purification morale.
Depuis l’éternité, le seul moyen de la mériter après qu’elle nous est engendrée, c’est d’y revenir totalement purifiée. En la quittant pour la mieux conquérir, son chemin détermine comment elle nous sera donnée, pourquoi elle nous serait refusée, et de quoi son argumentation suffirait à la vouloir aimer. Dieu est éternel, il est l’éternité, lui seul sait engendrer, lui seul connaît ceux qui vont et reviennent vers lui, de là cette imposition d’une conversion dont il sait qu’il s’agit d’un retour à l’essence des choses et qu’elle est voulue par lui. En ce qui concerne la perdition, le rejet est inclus dans ses créations, qui purifient les uns pour anéantir ceux qui n’ont plus cette possibilité de retour. La vérité s’inscrit dans cette lignée où l’on distingue combien l’importance de suivre son image dépend de sa révélation. Le Christ Roi dépasse toute notion arbitraire de l’existence de Dieu et doit se propager par l’esprit. Cette évidence prônée par celui-là même dont la vie est le message spirituel le plus cohérent, puisque lié à son entière application qui est, non pas de se sauver lui même mais de sauver toute créature animée par cet élan de rejoindre l’éternité. Il est le guide et l’intercesseur entre l’éternel et sa création, il est aussi le participant entre ce règne intemporel et l’image apportée pour l’identifier.
La relation intervient selon l’opportunité de Dieu seul, par l’intermédiaire de la vérité ; ainsi la colombe représentant le Saint esprit apparaît comme apportant à celui qui veut revenir vers Dieu une paix intérieure, obligeant à suivre un chemin dont la croix est le symbole honorifique du rejet du péché. Cette seule directive à laquelle il faut se tenir pour mériter l’accession au paradis, c’est grâce à la trinité qui agit dans ce sens, c’est aussi de se dépouiller de son corps, de sa chair malade, de vouloir vivre un repos éternel.
Ainsi, la seule optique est : de l’esprit, espérer, de la volonté, pacifier les esprits, de l’entendement humain, s’affoler. Il est bien spécifié que l’attachement à la création telle qu’elle fût conçue, non seulement fait de la créature un esclave du péché originel, mais surtout le conduit vers la mort, ce qui signifie par rapport à l’éternité un anéantissement de l’esprit provoqué depuis les créations, que ce soit celle-ci ou une autre, par n’importe quelle dimension. Par cette quête imposée selon la vérité, l’élévation n’est possible que par un abaissement face à la création, tout en considérant l’apport spirituel invitant à la dépasser. Cela permet de se conforter dans l’hypothèse où l’espérance n’a pas de limite, où il faut se l’approprier puisque tout est déjà défini, seulement d’être à son service est le seul moyen de croire et donc d’espérer. Ce changement intervient pour imposer un retour qui, préexistant par rapport aux fautes à compenser, détermine à porter obligatoirement une croix digne de celui qui représente la vérité. Le christ est intervenu par la chair selon l’éternité, par sa vie il témoigne du but à atteindre, être disposé à croire au point de donner sa vie, ce repentir qui est la clef de voute de tout être dont l’esprit se veut vivifiant. Pour ce qui est de l’évolution de la création, son affaiblissement vers la force opposée à Dieu, c’est par une attirance de plus en plus grande vers l’apogée des iniquités qui révèle un besoin d’établir une difficulté supplémentaire qui inspire un repentir moins tardif puisque la vie s’allonge. Ce sacerdoce est renouvelé, il est symbolisé par une nouvelle vigueur tout en conciliant des convoitises liées à la chute de l’homme qui, par sa descendance engendra des esprits terriens voués à la destruction établie depuis l’origine de la vérité. Si l’apocalypse est éminemment portée vers cette démonstration, c’est pour inciter à changer cette imperfection, soit pour la mieux absorber, soit pour la faire travailler en un sens contraire afin de purifier ceux qui auraient trop fauté. Cette influence amenant à concevoir l’incompréhensible exigence de l’éternité qui doit voir revenir ses fidèles grâce aux efforts malencontreux de ceux qui ne seront ou n’existeront plus jamais.
Fusion dans l’éternité.
Tel que doit se concevoir le Dieu d’éternité, telle est la possibilité qui s’offre à nous de revenir vers lui afin de vivre comme il est incréé, c’est-à-dire pour toujours. Pour atteindre cette faculté d’appartenir à ce qui n’a ni commencement ni fin, rappelons la parole du christ, « je suis l’alpha et l’oméga », ce qui doit désigner l’éternité traversant le temps, il est venu dans le temps tout en appartenant à l’éternité. Ce qui signifie aussi qu’il est dans un tout, dans la continuité de ce qui fut et de ce qui sera avant même que quoi que ce soit fut. Ainsi il propose un royaume qui vient de Dieu même, et qui permet d’accéder à son éternité par la parole donnée qu’il faut suivre. Le seul moyen, par le fait de savoir que Dieu seul vaut la bonté, c’est, pour s’en approcher, de suivre ce chemin de purification qui le permet. Les créations établissent ce lien, par la révélation qui pousse à vouloir s’y diriger, par la soumission aux épreuves qui porteront vers la guérison définitive. Mais il reste surtout un besoin de la trinité d’accepter ce retour, dans la cohérence des décisions qui sont prises par le libre arbitre, seul l’esprit pouvant rejeter toute destruction dont le corps est témoin tandis qu’il périra seul en purifiant cet esprit qui revient vers la source, vers son origine. Dieu est cette origine, son fils incarné détient le message de la vie éternelle, il nourrit l’esprit tout en donnant la force de subir ce que des corps devraient refuser, soit être dirigé par l’esprit de la connaissance du bien et du mal afin de supporter celui qui est temporaire pour un autre qui reste sans fin. La croix semble être une douleur inaccessible, pourtant elle révèle infailliblement la cohérence divine de ce rachat voulu depuis l’origine, avant même la création. Les créations sont au service des créatures, elles servent, par leurs lois, à obtenir une purification par le rejet, tout en considérant que l’attachement des esprits aux éléments dont ils font partie les éloigne en les enchaînant à ne servir qu’eux plutôt que de penser au retour vers la source créatrice. Par ce vœu ou par cette négligence, voyez comment la corruption agit vers ceux qui doivent être perdus et ceux qui seront sauvés, pour les uns la tentation est trop forte, pour les autres elle n’existe même plus. Certains esprits se perdent en croyant faire pour le mieux, le mieux pour eux, car cela implique un rejet de la vérité unique et transcendantale au détriment d’une vérité personnelle et individuelle. Ainsi, l’image de la chute originelle mène à un anéantissement auto-proclamé. Si la possibilité de revenir vers Dieu peut être étudiée, c’est seulement si la trinité équilibre les penchants susceptibles de reformer l’esprit afin qu’il se convertisse à l’unité intemporelle. Ce seul cas vis-à-vis du péché originel, permet un retournement de situation, lequel, même s’il paraît imparfait ici bas, dénote un chemin vers l’éternité qui, elle seule, porte l’emblème de la fraternité et de la perfection puisqu’elles viennent de Dieu.
Ce parcours demande une certaine abstinence, de la tempérance, la foi et la charité dignes de propager cette image à laquelle il faut adhérer pour pouvoir la porter et l’exprimer. La vérité a toujours des arguments permettant de croire en ce besoin d’unité, cela pour affirmer des convictions dont chacun est capable de comprendre la portée. Toutefois, pour atteindre une image affaiblie de la perfection qui permette d’évoluer vers celle-ci, la voie ne se dessine pour chacun que vers un même but, ce pour quoi les esprits sont appelés, ce par quoi ils devront passer pour obtenir une purification en rapport avec la trinité dont l’éternel attribut est alors envisageable. L’obligeance à laquelle est lié ce projet doit imposer une obéissance et un sacrifice, ce que la vérité du Christ rédempteur démontra par sa vie, si l’on ne peut porter sa propre croix, l’on ne pourra obtenir le moindre bienfait intemporel d’une perfection que l’on a déjà rejetée. Ainsi la destruction est inévitable, car Dieu n’admettrait pas en lui quoi que ce soit d’impur, il y a les créations pour cela. Seulement, dès lors qu’elles ne serviront plus à purifier les esprits, ce qui reviendrait à enlever la conscience, il n’y aura plus de raison d’être pour aucun élément sans l’attribution des esprits qui le dominent. C’est pourquoi le Christ nous a libéré, l’esclave n’est pas celui qui est asservie au seigneur mais au péché qui le fait agir vers sa perte et seuls sont esclaves de Dieu ceux qui se purifient pour le rejoindre, afin d’être en lui pour l’éternité. C’est pourquoi son nom est l’éternel, définissant son rôle, car pour le servir à tout jamais, la récompense est d’être servie à son tour pour l’éternité, laquelle est attachée à toutes les bienfaisances dont Dieu seul connaît l’immense bonté puisqu’il a donné son fils en gage de l’obtention de cette perfection.
Second chapitre : La Foi.
Le besoin de croire.
Il est à l’évidence un besoin de progresser qui, bien que se limitant à la connaissance impliquée par la faute humaine, recherche à surpasser sa conséquence en trouvant la causalité de toute création par sa propre existence. Il en est ainsi dans la volonté de chaque esprit de retrouver son identité face à sa condition tout en essayant de s’élever vers son créateur dont il devra, par la foi, reconnaître l’envergure et la solution, cela pour déterminer les effets qui lui sont dus. Par extension, le remède à toute recherche, quelle que soit son amplitude, impose une remarque idéale : Tout est selon l’ordre établi désigné pour que chacun puisse, par la connaissance, soit en se servant d’elle, soit en la dépassant, atteindre le niveau d’espérance dont il est disposé à recevoir la compréhension. Alors, d’après cette faculté d’explorer ce qui dépend de toutes les créations, le cheminement vers la foi se fait et devient un besoin pour échapper aux tourments, à cette incapacité de s’élever par soi même, car la condition humaine est trop fragile, seul un retour vers la source permet d’obtenir un sursit. Celle-ci est digne d’une espérance liée à cette foi qui change la conception de la réalité conquise pour la transcender vers une causalité dont l’importance oblige à croire sans être sûr de posséder la vérité. Cette vérité devient pourtant le seul enjeu de la foi, sa prédestination se distribue comme une notion à laquelle elle appartient, car elle est la source par laquelle tout devient dépendant. Par le fait d’exister, par le fait d’apparaître comme au delà de toute notion envisageable, à force de résister à tout ce savoir anodin, celui d’un monde bafoué par les injustices, en clarifiant ses données, il reste évident que la seule notion valable est de progresser vers la simplicité. On peut par ailleurs soulever le dilemme entre l’essence et l’être qui la constitue, néanmoins cette conséquence reste entachée du désir assouvi depuis la naissance en cet antre obscur d’une vie calculée sur la culpabilité, et elle doit s’en départir pour enfin délivrer l’âme du joug de cette fausse liberté qui mène à la destruction. Cette intervention vers la purification mène à se demander comment fait la foi pour apporter un secours tellement convoité : Cela fait partie d’une aide spirituelle dirigée par ce qui règne au plus haut parmi les cieux, par cette simplicité totale, car elle sent, dans les cœurs, combien la foi s’est installée, pour perdurer ou pour s’éteindre. C’est pourquoi la connaissance approfondie est pernicieuse, brouillant les désirs de vérité en abaissant l’esprit vers la condition la plus animal. Ainsi l’épreuve commence dès l’arrivée de l’âme en son corps, pour éprouver sa fidélité à la vérité, et seule la foi est un signe qui engage à croire ce qui n’est pas palpable, afin de se détacher du monde pour obtenir de conquérir enfin ce qui ne lui ressemble pas ou qui lui semble opposé.
Du mystère dont elle dépend.
Il est des intentions qui dépassent tout entendement et ses aspirations s’apparentent aux degrés dont la foi est dépendante. Pour conquérir ce qui semble incroyable ou impossible, il suffit, comme l’a signifié le seigneur, grâce à la foi, de croire possible tout ce qui dépasse la volonté humaine en la plaçant au delà de l’inconcevable. Par exemple, la vérité, par sa puissance, lorsqu’elle apporte la foi, permet d’accomplir ce qui semblait, sans elle, d’une capacité trop éloignée de l’origine des choses, alors que Dieu accorde son pardon, il donne ainsi la vérité, l’esprit souffle où il veut.
Le rapprochement vers Dieu dépend de cette volonté, pour qu’elle puisse agir en celui ou celle qui croira en sa portée infinie. Ce système de croyance est un lien dont le but est l’élévation, pour retourner vers l’origine, mais il faut se méfier de ce retour par une accession au niveau de l’esprit de déduction, car il ne s’élève que par lui même. Ainsi, la trinité, par la relation du père et du fils, nous signifie que pour être des enfants de Dieu, il faut écouter ce père en le laissant nous guider, lui qui sait tout, lui qui seul est infiniment bon. La preuve en est qu’il donna son fils unique pour sauver, depuis la foi, tous ceux qui pourront rester dignes, par leur vie, d’être appelés ses frères. Si le fait de pouvoir croire en ce qui dépasse la raison permet une incompréhension de la folie, qui demeure une énigme, car elle aboutit souvent au rejet, comment, par extension, est la crucifixion du christ qui vient depuis l’origine du monde pour se sacrifier auprès de tous. C’est ce qui nous laisse à penser combien ce don de soi, dépassant toute logique, vient bien d’un Dieu récupérant les damnés de la terre pour en faire des élus. La différence en cette damnation causée par la création, c’est que le sauveur intervient à travers celle-ci pour démontrer par son innocence l’injustice à laquelle elle est liée, ce qui induit que la croyance en sa vérité est de rejeter l’entendement humain. En effet, l’honnêteté même n’est qu’une apparence, elle devrait subir elle aussi la damnation de l’innocence bafouée par la création, cela pour bénir ceux qui seront à même de porter la croix de la rédemption dans le but d’obtenir la vie éternelle. Il est, en effet, plus décent de s’incliner face à la vérité que de vouloir l’obtenir pour son compte, car par la connaissance, nous n’avons qu’une partie de celle-ci, et plus encore de croire la détenir tout en sachant que la raison ne peut s’en approprier le sens. Selon cette unité médiatrice représentée dans la trinité par la présence du fils qui se porte volontaire avant même la conception de la création, cela afin de sauver les êtres qui participeront au royaume promis depuis la conscience, ce qui signifie que ce remède passe par la souffrance. Pour revenir vers cet idéal prôné comme une révélation justifiée, l’on doit reconnaître dans l’histoire précédent sa venue tous les signes annonciateurs d’une délivrance dépassant le monde, celle d’un messie réconciliateur qui devait subir pour enfin donner. Ce qui doit nous faire conclure que son essence divine est le chemin qui mène à la vérité, cette perfection dont il est issu, ce père éternel dont le royaume nous fut prescrit grâce à sa voie, le verbe infini et coéternel est devenu cette démarche.
L’origine et la cause de ce sentiment intérieur révélant la soumission à la droiture.
Depuis la vie, la foi est si proche du besoin de s’amender que son utilité permet toutes les innovations qui semblaient hors de portée. L’origine est donc distinguée par le fait d’imposer la vérité comme révélatrice du sort qui pourrait, par l’intermédiaire de l’espérance, prouver toute son authenticité. Pour être en relation avec cette origine éternelle, il faut croire en elle, il faut être porté selon de possibles évidences venant d’un lointain passé qui surpasserait toute notion physique, cette vérité apportant l’initiale composition de la réalité fictive. Ainsi l’esprit esseulé voudra recouvrir cet état originel qui est de dépendre de son créateur. La motivation est donc inspirée par le besoin de revenir vers l’éternité depuis son image, cette notion de surpasser, grâce à la promesse du retour, la condition présente en la justifiant de l’abaissement qui lui permet d’obtenir l’élévation. Ainsi, chaque premier pas, quasiment porteur de vouloir douter pour l’exprimer fait intervenir la conscience, par son infériorité temporelle, qui démontre combien la foi est digne de solliciter l’espoir, celui qui pousse à éviter toutes les bassesses. L’on peut donc ne pas se perdre dans l’éventualité de vivre seulement pour établir une image instantanée, qui ne reflèterait que la chute, mais pour une croyance dont la force nous incite à supporter les déboires du Christ, une image, certes dégradante, mais dont la positivité se trouve ailleurs. Si l’estime que nous portons à la vie nous fait jouer le rôle de celui qui veut absolument ne faire que la réussir pour en profiter un maximum, qu’il ne s’indigne pas de ne recevoir que celle-ci pour partage des plaisirs. Car notre don, ce partage des sentiments humains sans concession, s’il est basé sur l’évidente béatitude proposée par la sérénité infinie, ne fera que développer en chacun cette effervescence imposant de méditer pour mieux se comporter. Cet élan se vérifie par l’étonnante acuité qui permet à la donation de soi d’atteindre les images liées à la vérité. Si le besoin d’imitation du Christ n’appartient, pour l’origine, qu’à ce don personnel d’avoir voulu sauver les pécheurs que nous sommes pour les ramener à lui, vers cette vérité, c’est ensuite la foi en lui qui détermine son côté initiateur pour continuer à s’engendrer selon la doctrine prônée par une vie aussi complète. Lui qui fût parfait de son cheminement, car parfait depuis toujours en tant que fils de Dieu, son accession au monde temporel amène à nous conduire selon un comportement digne de défier ce que nous croyons être, et même ce que la foi pourrait nous faire croire, un dépassement de soi capable de déplacer des montagnes. Il suffit de penser que notre nature est supérieure à notre état naturel, puisque corrompu, et ce début de croyance, grâce au sauveur, nous mène à nous identifier, par sa volonté, d’espérer détourner notre état pervers par la purification. Mais cette extension demande, selon les critères des commandements donnés, une sorte de mort vis-à-vis des choses de ce monde, et c’est ainsi que commence l’initiation dont dépend ensuite notre obéissance. Il a dit ou il est dit, selon les évangiles : « Je suis l’alpha et l’oméga », c’est à dire le début et la fin, ce que la loi définit comme une impossible dérive des esprits qui seraient menés à l’anéantissement, car elle instruit le dépassement qui conduit à atteindre une autre fin qui, elle, n’a aucun commencement, il s’agit de l’éternité. Ceci pour nous faire conclure que la vérité est un verbe créant jusqu’à ce que son origine amenant à se perfectionner pour établir une image à son effigie et, si la foi commence d’agir, vers ce but incréé d’où elle veut ce qu’elle est, le but devient alors tout à fait différent. Ainsi, si l’on veut s’humilier par le fait de savoir qu’elle nous a créée par sa parole et que nous sommes redevables, il est certain que la foi devinera quel chemin emprunter, guidée depuis l’éternité. Il s’agit d’un éclair de lucidité, qui éclaire d’une sagesse infinie qui dépasse toutes les conditions, et dont on peut exiger l’application par le seul fait de croire à la purification des êtres en rapport avec ce que l’origine promet, le paradis perdu. Ce qui fait aussi intervenir une capacité relative au besoin spirituel de désigner l’amour comme une fraternité obtenue pour contrecarrer l’immoralité, une suite de vertus ascensionnelles qui mènent à prouver la perfection du ciel par rapport à la terre.
La révélation qui, dès l’origine, devient le remède essentiel pour toute croyance réelle.
Dès l’origine, pour maintenir la foi et se transcender, il se manifeste un besoin de soutenir tout élan se rapportant à celle-ci, en effet le seul remède à l’état corrompu de l’homme, c’est la fidélité. Il faut dépasser le cap de l’ignorance ou celui du savoir émanant de l’arbre interdit, il faut suppléer le commencement de la foi en imposant, selon la caractéristique propre à identifier l’esprit comme sensé, et la recevoir. Une révélation confirmant la tendance instinctive à se porter vers le bien, et mieux, à se comporter tel que Dieu le souhaite, par son fils qui en fît et qui en est la démonstration. L’imitation du Christ, par la vérité de son message en tant qu’être vivant et en tant que Dieu vivant, pardonnant les fautes par un repentir sincère, est la seule voie qui peut détruire tous les péchés comme il l’a démontré par ses guérisons miraculeuses. La foi se voit dès lors portée vers des sommets de bonté dont, par l’acceptation de son rôle au sein de l’esprit incarné, l’on conçoit la détermination à pouvoir tout faire, tout endurer, simplement pour la gloire du sacrifice, pour permettre à la demande exprimée par le seigneur de convertir autant d’adeptes que possible que d’entreprendre un chemin sinueux qui mène à identifier le paradis. Seulement, cet élan ne souffre aucune absence élémentaire en ce qui concerne les éventualités de parvenir par quelque chemin que ce soit tout en représentant la vérité imagée à laquelle Dieu nous a liés. Soit l’on se sert de l’empirisme pour y parvenir, soit l’on fait confiance à la spiritualité motivante, la loi du péché agit et sa conclusion est la mort, seule la résurrection permettant de croire que cette fin n’est pas inexorable, démontrant ainsi par nos bienfaits que nous pouvons en être libérés. Pour cela, il faut marcher selon cette loi de vérité, porter en soi cette croix libératrice qui pourra tuer le péché qui nous contamine. L’origine est en chacun de nous, voyez par exemple l’innocence de l’enfant s’exprimer, mais pour la recouvrer, le seul moyen est de convaincre de son utilité sur terre, en la cherchant, en la trouvant par une sorte de paix intérieure, car elle a tout créé pour indiquer quels sont les chemins qui conduisent soit à nous guider, soit à nous égarer. Par ce fait, toute la connaissance la meilleure vient de l’amour, et bien que les obstacles qui lui soient opposés viennent aussi de l’amour, la récompense doit se signaler par le mérite et non par la volonté, car sa volonté n’est pas celle de Dieu mais d’un seul homme qui ne peut s’identifier à lui sans passer par le seigneur. En effet, l’importance de se soumettre, comme l’a démontré le Christ lors de son arrestation, impose d’oublier sa propre volonté, à fortiori lorsque le mérite ne vient pas de soi, mais à l’action de la vérité sur nous en nous faisant son instrument. Le bénéfice qui doit en découler est tout simplement de retourner vers cette origine, par la pureté, même si celle-ci est maladroite ici bas, par l’amour du prochain. Ainsi, pour que Dieu, qui forme une totalité éternelle, cette trinité qui nous veut diriger pour être aimer en retour de nos bonnes actions, ce que la preuve de la foi fit en nous, pour offrir sa vie et prouver combien l’on donne le plus pour obtenir l’espoir de donner pour toujours.
La solidité de la persévérance après l’obtention de la grâce accordée.
Une fois établie cette domination principale qui fît toutes choses, qui mène toute vérité depuis la conscience jusqu’à ce qu’elle lui revienne, les écarts ou les manquements, bien que non recherchés, doivent se commenter comme étant les messages d’un repentir réellement salvateur. On ne peut, en effet, considérer que la folie de la croix empêcherait la sagesse incluse en ses doléances de ne point faillir en toutes les circonstances qu’impose la vie ; que personne, sauf celui qui venait de cette vérité pour la représenter entièrement, ne se sente incapable, à cause du fait de ne pouvoir surmonter certaines épreuves, de se sauver en suivant une lignée dont la droiture reste parsemée d’embûches. Pour clarifier ce point, il suffit de penser que tout homme étant faillible et d’aspiration à ne suivre que son entendement propre, il peut tout de même changer de point de vue pour enfin laisser transparaître en lui la vérité dépassant sa faible mesure, c’est à dire guider ses pas vers un seul but et non chacun de ses pas comme pour aller de droite à gauche sans but précis. Pour autant, il n’en reste pas moins un homme, avec les défauts qui sont dus à son état d’être humain. Seule la vérité qui s’accomplit en lui est digne de nous sauver. Ainsi l’on peut consumer sa vie par des erreurs, mais il faut faire réparation ; de nos manquements faire une compensation qui figera le désir de mal faire vers ce but tout puissant de la conversion, pour ne plus se comporter que selon la foi désignée pour durer à jamais. A travers cette origine, en vérité, l’on peut se libérer de l’emprise des mauvais penchants, pour renaître en vivant plus près de l’innocente fécondité. La foi se révèle alors pour n’être justifiée que par une persévérance comparable à la donation que le messie fît de sa vie pour sauver ceux qui croiront en lui. Les moyens sont par le cœur échafaudé, ce qui laisse entendre un penchant anti-naturel à se porter vers l’altruisme, ou tout du moins vers le partage. Car il est écrit que le seigneur, lui qui représente la vérité, est venu en tant que serviteur dévoué, nous devons donc être dans la capacité de servir à notre tour cette vérité en nous identifiant à son message, en agissant selon sa primauté, en nous abaissant pour élever son indulgence qui vient de sa bonté. Cette bonté, à laquelle tout être devrait espérer l’accès, pour l’obtenir, il suffit de se réconcilier avec celui qui nous prouva toute sa détermination à vouloir nous sauver. Comme vous ne pouvez y soustraire une telle volonté, instrument de partage où le vœu d’être pardonné prend toute son importance, il est imposé par une gratification se rapportant à la soumission telle que le fils de Dieu nous la montra. Chacun pouvant l’utiliser comme bon lui semble, de par le libre arbitre, nous sommes conscients de nos efforts. Et ceux qui le veulent vraiment y seront en quelque sorte les obligés de l’éternel. Ils ne devront alors craindre que de s’en fermer l’accès par un excès d’orgueil, en ne pensant qu’à soi plutôt que de faire des fautes d’inadvertance qui toujours pourront se réparer.
La vérité se manifestant au travers des actes de la foi.
En pensant que tout vient depuis la vérité, pour la mieux caractérisée, il suffit de suivre un chemin qui imitera l’éloquence de sa vie, en effet, le Christ est un chemin qui mène à la vie éternelle. Pour se conformer à cette vérité, ce sont les actes de la foi qui prédominent, c’est l’obéissance aux commandements qui doit se manifester en nous pour l’encenser. En effet plus l’on recherche à se distinguer par soi même et moins le message s’identifiera à celui du messie. Sachant que l’homme est pécheur, qu’il est orgueilleux depuis la connaissance du bien et du mal, qu’il ne pense qu’à son intérêt avant celui de la communauté, par le fait d’exister il penche d’un côté ou de l’autre. Ses sens lui sont un atout pour développer chez lui comme chez les autres qu’il côtoie, une sorte de besoin d’identification qui le ramène vers son créateur. Ce qui est nuisible à la vérité première, c’est l’existence conforme à ce qu’elle a créé, celle qui suit les bassesses de ce monde au lieu de s’en servir pour progresser. Il faut aussi justifier son appartenance à la vérité, et les exemples les plus adéquats sont l’innocence et la pureté, ce sont des intentions qui se manifestent pour accomplir son ordonnée, que ce soit à son insu pour la première définition, ou de la dignité de l’imiter pour la seconde. Elle offre ainsi les opportunités de commencer ce besoin d’éloquence admirative, qui se compose soit de l’invitation à comprendre comment l’on doit agir tout en gardant cette naïveté liée à une connaissance parfaite des textes religieux, soit de confirmer son adhésion par une exemplarité assidue aux démarches par lesquelles on entreprend d’être, depuis notre foi, diriger par un entendement des plus purs. Alors, toute manifestation spirituelle est une complémentarité de l’instinct naturel dont les degrés sentimentaux se prononcent selon le bon rôle de l’existence, elle peut permettre d’imposer ce rôle comme un critère aboutissant à la révélation de plus en plus complète de la vérité, c’est cette relation intime qui lui fait atteindre la perfection. La force et la ténacité sont dues à cette révélation induite dans chaque être, celle-ci soutient l’homme face au mensonge par un fruit de connaissance autre que celui de la création. Par cet aspect, la sensation d’appartenir à ce monde sans vraiment y participer est le meilleur remède pour empêcher les fautes pécheresses, ces élans qui se manifestent par l’amour propre ou l’orgueil, ce que l’empirisme tolère comme excusable en raison du péché originel. Mais il faut le repousser, avec le soutien de la vérité, pour exister pour elle et par elle.
Les actes qui en découleront se voudront de plus en plus près d’être motivés par elle et de ne suivre que son engouement, au travers de ses dispositions favorables, en aimant jusqu’à ses ennemis. Il faudra donc les bénir pour ce qu’ils feront à notre encontre, car même si nous savons qu’ils se perdent à le faire, il se peut que cela leur montre comment s’en sortir pour mieux apprécier le bien et se convertissant malgré tout, soit par un repentir sincère, soit par un supplice nécessaire à leur réinstauration. Devant tout être, il faut estimer combien les actes portés par une foi sans faille permettent d’espérer des profits impensables au regard de la conviction humaine la plus profonde.
Ici bas, tout étant d’apparence pour faire perdre l’identité à l’esprit jusqu’à ce qu’il prenne la forme voulue par la création, ce masque de la déportation spirituelle pour n’avoir su résister aux excès de la tentation. Il y a aussi la continuité vers la perversité de l’existence, l’abandon effectif de l’origine céleste se ressent, car elle se savait déjà dans l’impossibilité de suivre la vérité. Elle seule, d’ailleurs, pourrait la redéfinir, en mettant sur le chemin de l’homme des signes de l’existence de la vérité, pour reconquérir un terrain exploité par la suffisance et la cruauté, pour le transformer en une expiation digne du salut de l’âme. Ainsi, ceux qui sont prêts à évoluer vers elle, qui lui sont voués depuis le début, grâce au changement qui intervient pour inverser ce chemin de perdition, pour obtenir par des actes de foi la révélation intuitive de la conversion. Le but de retrouver cette unicité porteuse d’une sainte et pieuse solidité face à la mort, pour en être encore plus soulagé, afin que l’amour s’exprime sans autre alternative que de se voir adopter pour ce que l’on est, atteignant la pureté pour ne plus la voir nous échapper.
Secours de la foi, suppléée par le don de charité qui la renforce en profondeur.
Le déterminisme pour bien diriger ses actes convient à n’essayer de faire que ce que la foi nous enseigne, car c’est ainsi que l’on aspire le plus à recevoir que pour mieux donner. En agissant par pure charité, ce que le cœur fait sans même y chercher autre chose que son naturel propre, la foi peut alors être considérée prise sous cette tutelle qui lui offre de mieux apprécier par quels talents il lui faut perdurer. Car il est écrit, de par l’apôtre qui devait convertir les païens, combien la charité, lorsqu’elle agit de toute son efficacité, ressemble à l’amour dont le Christ avait démontré la puissance. Grâce à lui, il y eut des guérisons, des enseignements, des résurrections qui se sont propagées dans les actes de ceux qui avaient eu foi en lui, ce que la charité détermine pour se laisser guider selon l’esprit accompagnant cette fidélité, c’est pourquoi la foi peut devenir sacrée. C’est aussi dans l’adversité que la foi demande un soutien équivalent, pour essayer de ne penser qu’au besoin dont le don reflète l’exigence, car la récompense vient aussi des difficultés qu’il faut surmonter et qui permettent l’élévation qui s’en dégage indubitablement. Faire à autrui ce que l’on aimerait qu’il fasse pour nous, c’est en connaissance de cause que l’on peut s’astreindre à propager la vérité par ce mode de pensée, il faut de cet élan messianique ressortir tout ce qui peut révéler la foi et la charité. Le messie dut en effet souffrir un trop plein de maux de la nature humaine jusqu’au point le plus élevé de son injustice, et c’est pourquoi, maintenant, il règne au plus haut dans le firmament de la vraie justice, celle de Dieu. Celle-ci dépasse tout entendement, elle fut par son approche décidée comme un remède aux différents péchés, ce qui sanctifie son épreuve comme la plus grande des charités accomplies pour la gloire de la vérité. Ainsi, chacun à son niveau, nous nous devons, pour l’en remercier, d’imiter cet adage vivant, donner par la foi selon la charité incluse dans notre cœur tout en respectant la volonté d’une vérité qui nous dépasse.
L’investissement de la foi comme ébauche du chemin menant vers l’éternité.
En faisant abonder son parcours par les miracles les plus surprenants, le Christ nous enseigna que plus la foi est grande et plus il est possible d’opérer des actes se rapportant à dépasser, grâce à la croyance absolue de leur réalisation, les faits inenvisageables sans celle-ci. Cela signifie, si la volonté personnelle est abrogée pour que celle de la vérité puisse agir, que rien n’est impossible à celui qui croit avec fidélité au relativisme entre Dieu et les hommes. Peut-être pourrions-nous marcher sur l’eau si cela était indispensable, si Dieu le veut pour accomplir ses desseins et exprimer la vérité. Bien loin de considérer devoir agir dans sa quotidienneté selon les actes de la foi, le croyant doit pour autant se bien conduire et agir en se laissant porté par la volonté qui nous aide à ne nuire en aucun cas à personne. Si l’on réussit à penser, imitant l’harmonie d’un amour dont fut empli le seigneur, comment donner aux autres avec l’espérance de recevoir selon les mêmes critères. C’est un peu cela se rapprocher de la vérité, et c’est ainsi qu’elle agit le mieux en nous. En résistant face aux tentations, n’espérant de se maintenir dans cette foi sans borne pour aimer même ce qui est nuisible, aimer ses ennemis, aimer ceux qui vous persécutent, c’est aimer Dieu au travers de tout ce qui semble contre lui et c’est une façon de mourir pour lui afin de sauver ce qui lui appartient, c’est-à-dire les esprits.
La réalité où se distingue la foi comme un message avertissant du danger de la corruption permet de nous corriger et peut nous instruire telle la portée de l’amour pour lequel le seigneur nous est venu suppléer. L’élocution dont fut faîte sa vie nous enseigne à tout pardonner, quelle que soit la faute commise, pour nous rappeler que nous sommes tous pécheurs, ce pour quoi tous durent partir de ceux qui voulaient condamner la femme adultère, ils ne pouvaient en effet souiller l’âme pécheresse qui leur ressemblait. Le messie lui non plus ne l’a pas condamnée, mais il l’a incitée à ne plus fauter de la sorte, il lui a donné la foi afin qu’elle ne pèche plus, et chacun de ceux qui voudraient l’imiter doivent savoir que les autres vous condamneront toujours mais que seule la vérité peut remettre les péchés puisqu’elle instruit afin que nous les évitions. Cette démarche annonçant l’élévation vers l’éternité, en sachant que celle-ci n’acceptera que ce qui lui ressemble, c’est à dire la pureté, pour l’atteindre, le remède aux différents péchés, c’est de les expier. Pour la continuité de la foi au sein de la vie, il faut opérer de son mieux par la bonté naturelle, sans calcul ni arrière-pensées, simplement en agissant selon la vérité et non selon l’éternité, car elle est un but externe à la création. Cela donne à cellé-ci une élévation si haute que Dieu seul connaît comment corriger ses apprentis en faisant de leurs ennemis un marche pied qui y conduit. Ce qui impose aussi une humilité quant à la condition humaine, par le fait de se sentir faible sans la haute autorité de la vérité, et qui plus est, de nous sentir comme des infirmes avant d’être relevés par celle-ci. Comme le Christ est venu nous soigner, chaque malade a besoin, pour perdurer sainement, de le consulter, soit en lisant les évangiles, soit en priant, car ainsi l’on est soulagé d’être estimé digne, selon la vérité, de continuer à l’exprimer pour que règne à travers elle un chemin menant vers son père, qui est l’éternité.
De la foi vers la charité.
Lorsque l’on atteint un degré de croyance permettant d’identifier notre foi comme agissant en nous sans que nous y prenions tout à fait garde, par le fait de se laisser guider instinctivement ; à cette étape nous pouvons considérer que la charité est en place pour enseigner la vérité. Cette vérité représentée par un être parfait qui sait nous pardonner, amène en un besoin de nous suppléer afin que l’on se conforme à ce que fût sa condition d’existence, le don gratuit et la soumission inconditionnelle à la volonté éternelle. A notre tour, par la compréhension plus ou moins instinctive de cette vérité venue pour nous enseigner son savoir théologique, en déterminant les degrés de foi qui nous permettent de l’imiter, en nous laissant contrôler par l’attraction de sa primauté, en nous obligeant à changer notre manière d’être, les capacités nous viennent du messie qui sait comment il peut agir en nous. La charité peut alors se déployer pour ainsi imager ce qu’est la satisfaction de se sentir proche d’une cause éternelle à laquelle tout bien-fondé est attaché. Ce qui permet aussi d’exaucer tous les vœux en transformant les êtres de chair en esprits de rébellion face au mensonge de la vie. Chacun, selon ses capacités, après avoir chuté, peut enfin se relever pour marcher dans la droiture et l’équité selon cette charité portant en elle le message éclairé de l’amour descendu sur terre pour nous consolider d’après sa volonté. En effet, la vérité se déploie en chacun de nous pour y faire reculer les possessions antérieures, vices ou défauts, puis, pour faire émerger l’amour dont elle est la semence. Il ne nous reste plus que de la copier pour parfaire toute la loyauté dont les écarts du passé ne sont plus qu’un lointain souvenir. Le naturel que la foi apporte devient une conviction, une charité sans limite autre que de se conformer à la croix pour briller à notre tour, au pardon pour pouvoir enseigner, au service pour s’adonner à l’humilité, au don gratuit pour être sauvé selon cette même loi. Mais cette charité, si elle ne s’impose pas naturellement, si elle n’est qu’une façade à travers laquelle on ne cherche qu’à être perçu par ceux qui sont touchés par de malignes apparences, alors la vérité n’opèrera pas en nous. Elle voit ce qui est dans le cœur de chacun, elle ne peut donc se laisser manipuler et duper par des falsifications éhontées qui persévèrent dans le péché tout en agissant avec honnêteté, simplement chutant devant les désirs de la vie terrestre. La sanction qui s’en suivra sera certainement plus accentuée que pour tous les autres, comme le Christ l’a enseigné en parlant des pharisiens qui se font bien voir lors des cérémonies, se plaçant devant l’assemblée afin d’être vus et félicités par les hommes tandis que la vérité, elle, semble agir cachée. L’éternité ayant tout conçu selon cette ordonnée de purification, elle est déjà en mesure de reconnaître les cœurs qui sont susceptibles de se convertir et de se repentir pour agir charitablement. Pour vraiment progresser, il faut comprendre ses fautes, les analyser puis les réparer, soyons donc indulgents pour ne pas nous conduire selon des fautes qui n’en sont pas, s’infligeant des torts superflus, et le meilleur moyen c’est de ne pas en infliger aux autres. Cela devient alors une compétence qui permet de soulager des maux dans quelque sens qu’ils viennent. Essayons de donner selon la vérité sans même avoir voulu la recevoir comme telle, par abandon de soi, car c’est en la subissant que nous obtenons de la recevoir en toute dignité. Inspirons la confiance afin de ne pas heurter, ce qui convient parfaitement au signe de l’amour, à la parole véridique, à la bonté sans calcul ; que ce soit dans le temps, pour affermir la position de Dieu, ou plus encore face à l’éternité, pour le rejoindre, car comme son nom l’indique, elle a depuis tous temps l’avantage d’avoir déjà été accordée par prédestination.
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