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Cycle Beta
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- Catégorie : SF et fantastique > Science-fiction, Anticipation
- Date de publication originale : 15/12/2006
- Date de publication sur Atramenta : 1 avril 2011 à 0h00
- Dernière modification : 1 juillet 2012 à 13h04
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- Longueur : Environ 194 pages / 58 964 mots
- Lecteurs : 2 035 lectures + 2 220 téléchargements
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B-006 : Expériences douloureuses
La nuit est tombée sur Bêta 006. Elle va être longue.
Alsyen s'est réfugié dans les frondaisons d'une sorte d'acacia géant. Les branches sont assez épineuses et devraient le protéger des gros prédateurs. Il en a d'ailleurs cassé quelques unes pour s'en faire une grille de protection efficace, enfin l'espère t-il car elle n'est pas solide. Mais il l'espère assez dissuasive si un gros félin arboricole s'y frotte. Il a dû mener un dur combat cet après-midi avec l'un d'entre eux et c'est son poison plus que l'attaque mentale qui a eu raison du prédateur. Celui-ci avait une vitesse de pensée bien supérieure à lui. Impossible d'anticiper et de bloquer mentalement son adversaire. Le félin par contre avait dédaigné le danger de ses petites mains. Griffé sur la truffe, surpris, il a reculé au lieu de tuer Alsyen, puis ressentant les effets foudroyants du poison neurotoxique s'est enfui ivre de douleur. Il devrait s'en sortir néanmoins après des maux de crâne durant quelques jours car la dose injectée par Alsyen a été volontairement réduite.
Alsyen a faim et soif. Il préfère attendre le plus tard possible pour s'abreuver. Afin de ne pas être trop affaibli, il devra boire quand même, mais il préfère éviter d'attraper des amibes, ou autres parasites intestinaux pour rien et ne le fera qu'en dernière extrémité.. Alors, il joue la carte des secours intervenant rapidement. Pareil pour la nourriture. Les fruits et racines peuvent être toxiques. Quant à la viande, elle risque de le rendre malade, à cause des microbes locaux (pour lesquels il ne dispose d'aucun anticorps) ou de parasites.
Il sait que les secours arriveront pour récupérer les restes des humains. Inutile donc de prendre des risques pour combler une simple sensation de faim.
*
* *
Reno et son groupe progressent selon les ordres d'un chef de section qui les suit par GPS. Chacun dispose d'un dispositif personnel de vision nocturne, de moyens radios sophistiqués, et d'un équipement individuel complet et léger par dessus la combinaison de combat terrestre. La mission de ce soir est délicate. Ils doivent investir une cité lacustre. Elle flotte sur un bloc de béton alvéolé plus léger que l'eau, produit d'une émulsion chimique entre un béton avec des fibres polymérisées et un gaz libéré au dernier moment par l'ajout du catalyseur en fin de cycle mélangeur. Entre la surface habitable bien au-dessus du niveau du lac et le matériau de flottaison, il y a des « sous-sols » parfois inondés qui permettent un système d'égouts, de voies de communication invisibles de la surface, et en ceinture, un dispositif de défense retranchée.
L'attaque se déroulera sur plusieurs fronts et en phases successives. Après infiltration d'un commando par les « voies d'eau », une attaque amphibie aura lieu pour permettre à l'élément de sabotage de faire sauter l'usine hydro-biochimique qui fournit l'énergie électrique.
Reno fera partie des quatre hommes de la section chargés d'ouvrir la voie au reste du commando. Pour l'heure, ils viennent d'atteindre le bord du lac. L'ombre de la cité au loin plane sur l'horizon à quelques kilomètres. Il va falloir s'équiper. Les groupes sortent alors les masques, en vérifient les pastilles d'oxygène qui au contact de l'eau extérieure vont libérer un air consommable à la base du nez. Au niveau de la bouche, un conduit entraîne l'air expiré vers un filtre spongieux. À son contact, les gaz réagissent chimiquement avec un élément solide et génèrent un liquide, évacué discrètement au fur et mesure dans le cas présent.
Bien sûr, dans l'espace, ce résidu chargé de CO2 est récupéré pour recyclage dans le « poumon » du scaphandre, (un « organe » plat de cinq centimètres d'épaisseur pour vingt de long et dix de large, situé à la ceinture à gauche, un peu en arrière), qui par électrolyse, libère à nouveau l'oxygène et l'azote dans les bonnes proportions.
Les pastilles fournissent à l'utilisateur deux heures d'autonomie en air respirable, au bout desquelles il faut changer filtre et pastilles. Plus qu'il n'en faut pour investir la position. Reno a quand même appris à changer « calmement » pastilles et filtre sous l'eau en moins de trente secondes sans paniquer. En plus du masque, les hommes disposent d'un harnais sustentateur muni de compartiments gonflables et de compartiments étanches. Dans les compartiments étanches, les commandos disposent leurs explosifs, leurs grenades, leurs petits équipements … Leur armement (fusil d'assaut) est toujours en bandoulière dans une housse étanche individuelle. Les éléments gonflables se remplissent grâce à la réaction d'une poudre de catalyseur qui au contact de l'eau prise alentours libère l'oxygène de celle-ci. Ainsi, ce harnais reste-t-il très léger et sert de sac à dos spécifique aux commandos aquatiques. Les palmes servent à terre à rigidifier les flancs du sac du harnais, fonction assurée par le gonflage lors de l'action sous marine.
Reno sait qu'il va falloir franchir des filets sous-marins, pénétrer des conduits étroits et surtout ne pouvoir compter que sur son équipier. En effet, sous l'eau, en opération, le contact se fait à vue avec son binôme tandis que la liaison avec le reste de la section est rompue. Pourquoi est-il là, alors qu'en fait, en tant que fourrier, il n'est pas censé être un combattant d'élite ? Le sergent Coll bien sûr, en est le responsable. Après avoir vu ses résultats physiques et ses notes de simulateur, il a remarqué que le nouveau Reno ne correspond pas aux données fournies à l'origine par la Terre à l'issue de ses classes. Le sergent a préféré n'en parler à personne, mais compte lui donner toutes ses chances, même s'il n'est pas de son groupe. Le sergent Sancruz lui, y voit peut-être l'occasion de faire chuter Reno de son piédestal et ne se préoccupe pas de savoir pourquoi son subordonné qu'il déteste participe à cet exercice pénible et périlleux.
*
* *
Alsyen tremble. Il n'a pas de raison d'avoir froid, car sa combinaison le protège, mais c'est la fatigue qui le fait frissonner. Il ne veut pas s'endormir car autour de lui, la vie grouille et la mort rôde. Souvent, un froissement subi de feuilles, des grognements, un cri de plainte puis d'agonie se succèdent, témoignage sonore d'un drame banal. Des branches craquent. Des oiseaux s'envolent soudainement. Des bruits de chute aussi. La veille mentale est saturée de peur paralysante, de faim intense et du confort d'un couple de phacochères au fond de son terrier improvisé entre les racines d'un arbre à moitié couché. Mais ce qu'Alsyen ne peut détecter pour cause d'incompatibilité mentale, c'est l'arrivée lascive d'un boa dans les branches voisines…
*
* *
Reno se raidit un instant au contact de l'eau dans son cou. Il ne peut la ressentir ailleurs, car il est bien protégé. De plus, elle n'est pas vraiment froide. Il nage avec des gants et exceptionnellement porte un vrai couteau à son mollet. Une fois les filets passés, il est censé ne plus en avoir besoin et y mettre à la place un couteau en bois pour « égorger » d'éventuelles sentinelles. En nageant près du fond, la vase se soulève en d'inquiétants nuages troubles… Le temps nécessaire pour effectuer les deux kilomètres lui semble une éternité. Puis les premiers filets anti-plongeurs étendent leurs ombres fantomatiques dans l'onde calme. On les voit bien. Trop bien. Les filets sont efficaces dans les lieux sombres car ils réussissent à emprisonner le plongeur. Là, ils sont trop facilement repérables comme s'ils voulaient être coupés. Reno fait donc un signe de négation à son binôme. Il vaut mieux inspecter les lieux avant de toucher. Bien leur en prend. Les filets sont fixés au sol par des plots en béton, et ils ont des flotteurs immergés à peine en dessous de la surface. Au niveau des flotteurs, il y a de l'électronique testant la continuité des circuits. Une maille déchirée et l'alarme se déclenche.
Reno constate que la taille des mailles pourrait permettre le passage d'un homme non équipé sans la rupture de celles-ci. Bien sûr, c'est un exercice. En temps de guerre, il y aurait plus de surveillance en surface, les mailles seraient plus petites et il y aurait plus de maintenance pour réparer des filets abîmés par la faune sous-marine parfois non dissuadée par les influx d'ondes censées l'effaroucher. Dans le cas présent, il ne fallait pas se précipiter et faire l'exercice de se déharnacher, se faire aider par son camarade, passer les harnais au travers, puis se ré-équiper de l'autre côté. Ce savoir-faire est vital quand on est réellement coincé. Les filets servent donc de prétexte.
Au moins un binôme d'une autre section (ils font le même exercice, mais doivent prendre un autre passage) n'a pas réfléchi et une vedette rapide avec quatre plongeurs les interceptent. Reno connaît la sanction. Les recrues mal inspirées vont être ramenées sur la rive et se re-taper deux kilomètres de trajet. Reno arrive à la cité. Bien que ce soit déjà la quasi-obscurité à vingt mètres de profondeur, l'ombre de cette masse les écrase. Ils vont devoir passer dessous. Après, et seulement après, ils pourront utiliser leurs lampes pour trouver les orifices de sortie des égouts de la ville, pas si écœurants que le mot le laisse supposer puisqu'ils ne charrient que de l'eau de pluie ou de l'eau purifiée. Cette ville rappelle une forme de bateau classique au niveau de sa « coque », mais il s'agit en fait d'une pointe de flèche, avec à l'arrière deux renfoncements latéraux de trois quarts de cercle qui sont des ports protégés, et une « poupe » en demi cercle abritant des accès à des plages artificielles. Ainsi, l'île-ville s'oriente toujours face au vent et son étrave renforcée lui permet de résister à la houle qui peut parfois atteindre deux mètres. C'est aussi à l'avant que l'on trouve les stations de pompage pour l'usine hydro-biochimique. Deux récupérateurs de l'énergie marémotrice sont situés sur les flancs antérieurs.
Les égouts sont les accès les moins surveillés car leur franchissement est le plus dangereux et le plus improbable de par leur conception. Ils sont fermés par de lourdes portes qui ne s'écartent que sous l'action de la pression de l'eau au-dessus. Ouvertes, ces portes sont infranchissables à cause de l'eau qui s'échappe des flancs de la cité. Il est hors de question de les ouvrir à l'explosif pour passer dans le cadre d'un exercice. Il va donc s'agir de les ouvrir grâce à un treuil fixé contre la paroi et sur l'un des battants . En temps normal, il faudrait creuser le béton et le métal grâce à des outils spéciaux. Mais pour ne pas détériorer les portes à chaque exercice, il y a des poignées sur la porte et sur la paroi qui permettent d'installer le treuil et de passer les câbles.
Le but en fait est de faire travailler les recrues sur un parcours aquatique plus compliqué qu'un simple débarquement sur la plage plutôt que de réellement trouver le point faible d'une cité lacustre.
Dans le plus grand silence et l'obscurité quasi totale, Reno et son camarade s'engouffrent dans le collecteur, allument les lampes, mettent en place les fausses charges, installent le treuil... Reno pense à éteindre les lampes avant d'écarter la porte. Les sentinelles font donc mine de ne pas les voir, puisque il n'y a pas de lumière visible. Ils parviennent ainsi jusqu'aux bassins de décantation. Les plafonds sont faiblement éclairés. Prudence.
Ce qui n'est pas juste, c'est qu'il est prévu dans l'exercice (mais ils ne le savent pas) qu'ils soient capturés et interrogés individuellement. Ils seront jugés sur leurs réactions. Deux salles plus loin, ils tombent sur un guet-apens, simulant une patrouille de quatre hommes. Le camarade de Reno s'enfuit et il est « abattu » dans le dos. Reno se poste et fait usage de son arme de type flashball. Malgré deux adversaires éliminés, il est censé se rendre quand six nouveaux adversaires arrivent. À deux, ils auraient peut-être pu éliminer les quatre premiers avant l'intervention des six autres et ainsi s'échapper.
Mais là, le combat est « désespéré ». Les deux commandos en herbe sont menottés et séparés. Reno se retrouve dans une pièce avec deux hommes à la mine patibulaire.
— Où sont les autres ?
Pas de réponse. Il n'est pas censé en donner.
Celui qui n'a rien dit se porte à sa hauteur et le frappe violemment au visage, main ouverte. La claque étourdit Reno et lui brûle la joue. Il ouvre la bouche pour insulter son agresseur mais se ravise in extremis et aucun son n'en sort.
S'il a reçu la claque, c'est qu'il devait la recevoir. « On me teste. Et ça va être très dur »
Il réalise que même si la sécurité sera respectée, le prochain quart d'heure ne va pas être une partie de plaisir.
— Où sont les autres ?
Mutisme de Reno. Aller-retour de la part de la brute.
— Où sont les autres ?
Reno s'en sort haut la main, c'est le cas de dire. L'inefficacité des gifles est établie.
— Vérifions si nous ne sommes pas tombés sur un muet.
La brute se met derrière Reno et lui appuie avec le pouce et un certain savoir-faire dans le creux de l'épaule.
Reno pousse un long râle qui en fait vibrer le béton de la pièce et articule un « arrêtez » pour que cesse le supplice. La brute attend quelques secondes avant de relâcher la pression.
— Allez accouche. Où sont les autres ?
Reno se reprend, vexé. Alors la brute recommence et Reno prend le parti de hurler. Au moins, de la sorte, il ne pense plus à la douleur. Ses yeux se remplissent de larmes de souffrance.
Mais quand la pression cesse, au bout d'un temps de plus en plus long, Reno résiste à la tentation de « lâcher le morceau ».
— Manifestement, notre ami désire le grand jeu.
La brute déchire la combinaison de Reno et lui pince les tétons. Reno en un réflexe fou lui mord violemment le bras, ce qui lui vaut un coup de poing pour le faire lâcher prise.
La brute regarde son acolyte, interrogateur, puis gifle violemment plusieurs fois de suite Reno. Sa tête explose, mais Reno ne plie pas.
Alors, son tourmenteur lui donne un coup de pied dans la cuisse. Cette fois, la douleur persiste. Il va avoir un bleu durant plusieurs jours après ce coup-là.
— Nous allons voir si votre camarade a été plus loquace. Vous n'aurez ainsi pas de scrupule à parler ensuite.
Ils abandonnent Reno. Les deux hommes sont assez admiratifs même si le « mordu » lâche un qualificatif disgracieux. Ils doivent parler. Ils finissent tous par parler. Après tout, ce n'est qu'un exercice pour leur montrer que même en étant gentil, on parvient à être persuasif, et que donc, il vaut mieux éviter de tomber vivants dans les mains de l'ennemi. Pour Reno, il va falloir être un peu plus créatif. Il a franchit le cap du quart d'heure avec succès. Ils ne sont que trois sur dix en moyenne dans ce cas.
À leur retour, ils commencent à injecter à Reno un pseudo « sérum de vérité » qui en fait doit l'étourdir et lui donner des nausées. « Tu parleras de toute manière. » insistent-ils. Puis l'interrogatoire recommence, et il vaut deux brûlures légères à Reno sur les avant-bras. Reno serre les dents, sauf quand il doit recevoir une claque qu'il apprend à dominer.
Le jeu devient plus cruel, avec des chocs électriques. Reno s'abandonne dans la douleur au lieu de parler. Il subit comme si rien ne devait arrêter ce supplice, même pas lui. Un quart d'heure plus tard, Reno dans les statistiques fait partie du un pour cent qui résiste. Mais il est trop épuisé pour pouvoir seul parvenir à réussir l'exercice d'évasion.
Ses bourreaux s'absentent donc et c'est le camarade de Reno qui reçoit pour « instruction » de s'évader en allant chercher son camarade.
Reno reprend espoir quand il est libéré. Il pense à récupérer son matériel dans la pièce voisine, et tout naturellement, au lieu de s'enfuir, comme font la moitié des recrues, il décide de tenter de poursuivre la mission de sabotage.
Dans les coulisses, le sergent Coll se réjouit de cette bonne réaction. S'ensuit alors une partie de cache-cache (infiltration), l'élimination d'une sentinelle par égorgement (mimé avec le couteau en bois), l'acte de sabotage lui-même (dépôt des charges), et enfin, l'exfiltration.
Les premières lueurs de l'aube le trouvent à plus de quatre kilomètres du lac. Il lui en reste encore quinze à parcourir avant d'être de retour à la base.
*
* *
Alsyen déjeune de la chair du boa. Celui-ci a été victime du poison des griffes d'Alsyen, qui ne s'est pas laissé surprendre grâce à un craquement de sa cage en bois. Au fond de lui, après avoir lutté contre le dégoût et tenaillé par la faim, Alsyen se réjouit de se repaître d'une viande crue. Assis sur la branche, tenant le serpent à deux mains, il plonge son museau dans l'entaille à travers la peau du ventre pour dévorer la chair des muscles latéraux. À la fin du repas proprement dit, il savoure les dernières gouttes de sang en faisant sa toilette « à l'ancienne » et sans eau. Son visage ainsi débarbouillé du rouge sanglant redevient celui d'un petit animal inoffensif.
Table des matières
- Préface Env. 1 page / 247 mots
- Avertissement de l'auteur Env. 3 pages / 780 mots
- Débarquement sur B-112 Env. 8 pages / 2187 mots
- Évasion Env. 5 pages / 1349 mots
- Unis Env. 12 pages / 3550 mots
- Nouvelle vie Env. 6 pages / 1628 mots
- Alsyen s'implique Env. 7 pages / 1816 mots
- Cérémonie de baptême Env. 5 pages / 1210 mots
- Leçon de dressage Env. 3 pages / 809 mots
- Progrès et découvertes Env. 11 pages / 2999 mots
- Drill intensif Env. 7 pages / 1767 mots
- Visite des entrepôts Env. 7 pages / 1948 mots
- Simulation globale Env. 19 pages / 5694 mots
- Revue de chambrée Env. 3 pages / 768 mots
- Le vétéran Env. 11 pages / 3088 mots
- B-006 : Accident dans la jungle Env. 17 pages / 5178 mots
- B-006 : Planète tout risque Env. 14 pages / 3967 mots
- B-006 : Expériences douloureuses Env. 10 pages / 2823 mots
- B-006 : Recueillement Env. 7 pages / 1995 mots
- B-006 : Sortie nocturne Env. 14 pages / 4200 mots
- Déparasitage Env. 7 pages / 2082 mots
- B-069 : Bordée dans l'espace Env. 24 pages / 7228 mots
- Déchirements Env. 6 pages / 1651 mots
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