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Navigation : Lecture libre > Littérature générale > Nouvelles > Auto-Stop

Auto-Stop

Couverture de l'oeuvre
  • Catégorie : Littérature générale > Nouvelles
  • Date de publication sur Atramenta : 2 novembre 2017 à 22h32
  • Dernière modification : 28 décembre 2017 à 21h45
  • Longueur : Environ 7 pages / 2 375 mots
  • Lecteurs : 20 lectures + 5 téléchargements
Mots clés : sentiments, ambiance, mystère
Par Michel Le Borgne
Michel Le Borgne
  • 1 livre publié
  • 1 ebook publié
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Auto-Stop

AUTO-STOP

Aspiré par les vitres ouvertes, un vent tiède lui détendait peu à peu la nuque et la colonne vertébrale. Le cadran lumineux du tableau de bord troua l’obscurité lorsqu’il alluma les phares.

Depuis qu’il avait pris le volant, Ludovic tentait de répéter mentalement ce qu’il allait lui dire à son arrivée, mais il peinait à se concentrer. Un doute sérieux subsistait dans sa tête quant à la certitude de la voir lui ouvrir la porte de leur domicile. Après ce qui s’était passé entre eux, rien ne pourrait être tout à fait comme avant, à l’époque passionnée où l’un et l’autre s’arrangeaient pour quitter leur travail bien avant les collègues afin de vite se retrouver. Bien sûr, la vie d’aucun couple n’est exempte d’accrocs, de disputes, suivis de réconciliations bénéfiques, mais cette dernière crise avait atteint un niveau de violence inégalé, un Himalaya de reproches et d’insultes agrémenté de formules définitives où il était question de rupture, de divorce, de déménagement.

Il avait pourtant réussi, ce matin même, en lui parlant plus d’une heure à son bureau au téléphone – la durée de la réunion du conseil de direction hebdomadaire à laquelle il s’était fait excuser – à ramener progressivement de la douceur dans ses propos, à la replacer apparemment dans les dispositions où elle était la veille au soir quand elle l’avait accueilli.

Ludovic se remémora la scène. Il avait affronté la pluie durant les deux heures de son trajet. Celle-ci s’étant renforcée à la sortie de sa voiture, sa chemise en fut inondée avant qu’il n’atteigne la porte du pavillon. Le voyant trempé, Maud s’était précipitée vers lui, une serviette de bain à la main, pour lui sécher les cheveux et lui avait ôté ses chaussures. Ça n’est que bien plus tard, alors qu’ils étaient tous deux attablés pour le diner, que le sujet fut abordé.

Elle avait attendu le moment propice, après avoir servi le dessert :

- Chéri, il faut que je te dise… elle hésitait… j’ai eu Charles au téléphone. Il est dans une situation critique. Il a besoin de sa mère. Il me demande de l’héberger un mois ou deux.

Sa réaction avait tout d’abord été modérée :

- Charles ? Tu ne m’en parles jamais ! Que lui arrive-t-il ?

- Juliette l’a quitté et il vient de perdre son travail. Il ne peut garder le studio de la Nation.

Il explosa.

- Non, mais attends : tu veux que ton fils vienne vivre avec nous ? Il n’en est pas question ! Charles n’est pas capable, à son âge, de trouver des solutions ?

- Ta réponse me fait de la peine, lui lança Maud en se levant de table, les larmes aux yeux. Tu n’as pas de cœur !

- Jusqu’à nouvel ordre, tu habites chez moi ! aboya Ludovic. J’ai le droit de m’opposer à ce que quelqu’un trouble notre intimité !

- Ce « quelqu’un » est mon propre fils ! lui rétorqua-t-elle en pleurant. Moi, j’ai le droit et même le devoir de l’aider. Si c’est comme ça, je ne sais pas si je pourrai continuer avec toi…

Sur ces déclarations, elle partit s’enfermer dans la chambre d’amis ou il l’entendit sangloter la nuit entière en proférant des menaces de séparation et de déménagement.

L’évocation de cette scène le fit appuyer sur l’accélérateur. Ses reins se raidirent sur le dossier du siège de cuir. Tandis que l’aiguille des vitesses montait lentement sur le cadran lumineux, le vent passa du tiède au frais. Après quelques kilomètres, Ludovic éprouva le besoin de reprendre une conduite plus sage. En même temps qu’il décélérait, il manœuvra le mécanisme du toit ouvrant. Un ciel cloué d’étoiles remplit son champ visuel. Ce spectacle apaisant le mit en disposition pour se remémorer le dialogue téléphonique qu’il avait noué avec elle dès le lendemain matin en rejoignant son bureau.

Il avait commencé par lui dire tout le bien qu’il pensait de son fils, ses qualités, son intelligence. Il ne faisait aucun doute que Juliette ne le méritait pas. Le coup au moral que son départ lui avait porté expliquait sa démotivation au travail et le licenciement qui s’en était suivi. Il ne doutait pas que ses qualités lui feraient retrouver rapidement une compagne et un travail peut-être plus à la hauteur ses compétences. Dans ces conditions, son séjour chez sa mère ne pourrait qu’être bref et donc sans danger pour l’équilibre de leur couple.

Son discours avait été persuasif et de nature à annuler les mauvaises dispositions de Maud à son égard. Elle lui avait toutefois dit à la fin de leur échange qu’elle allait réfléchir avant d’inviter son fils à venir la rejoindre. Cette dernière phrase avait laissé un doute dans son esprit. Ne s’était-il pas montré trop farouchement opposé à la présence de ce fils tant aimé avant de revenir diamétralement sur sa position ? Peut-être eût-il fallu être plus nuancé ce matin, pour rester crédible.

Le froid commençant à le gagner, Ludovic referma le toit ouvrant et se cala les épaules sur le dossier de son siège. Il jeta un œil sur le compteur. 50 kilomètres le séparaient encore de son domicile. D’ici 40 minutes, tout au plus, il en aurait le cœur net. Il connaissait bien la réactivité de Maud qui avait quitté du jour au lendemain son précédent compagnon pour une peccadille. Cette picarde au caractère bien trempé fonctionnait au « tout ou rien » : ou il trouverait la maison vide, ou elle l’accueillerait comme si rien ne s’était passé.

Souhaitant abréger ce temps d’incertitude, il appuya à nouveau sur l’accélérateur. La lumière des phares fit défiler de part et d’autre de la route, à un rythme de plus en plus rapide, une alternance de bandes verticales blanches et noires, telles les colonnes de Buren. C’était l’éclat blafard et répétitif des troncs d’une vaste forêt de bouleaux. Au bout de quelques minutes, Ludovic ressentit une fatigue visuelle : un effet stroboscopique commençait à toucher son nerf optique.

Soudain une forme phosphorescente, que le faisceau de projecteurs révéla être une silhouette humaine, surgit sur le bas-côté droit de la route. La vision troublée de Ludovic ne l’avait pas décelée. Il donna un vigoureux coup de volant qui déporta la voiture en dérapage sur la partie gauche de la route et il parvint à la stopper une centaine de mètres plus loin.

Il fallut trente secondes à Ludovic pour reprendre ses esprits. Il jeta un œil dans le rétroviseur. La silhouette, toujours à sa place, apparemment indemne, n’était pas celle d’un marcheur. Courbée en arrière, le pouce tourné vers la droite, elle faisait de l’auto-stop. Il enclencha la marche arrière. L’écho du bruit caractéristique du moteur à cette vitesse résonna sur les troncs de bouleaux. La silhouette prit place au centre de la forme carrée du rétroviseur droit qui, au fur et à mesure de son rapprochement se cala sur la tête et, plus précisément, sur un profil. Un profil de femme. Eclairé par les feux rouge et blanc de la voiture en recul, encadré par la bordure du miroir, ce profil évoqua à Ludovic un tableau, une œuvre d’un peintre de la renaissance, dans le goût du Titien.

Arrivé à son niveau, il abaissa la vitre. Un visage jeune et souriant passa par l’ouverture et un flot de cheveux blonds se répandit sur le cuir du siège avant en diffusant leur parfum dans l’habitacle. Des yeux bleus rieurs, une bouche cerise, des tâches de rousseur encadrant un petit nez mutin : Ludovic resta bouche bée devant cette charmante apparition.

- Bonsoir, monsieur. Pouvez-vous me prendre ? dit l’inconnue d’une voix enfantine mais assurée. Une buée bleutée sortait de ses lèvres.

- Bien…bien sur ! répondit Ludovic. Je ne vais quand même pas vous laisser dans la nuit noire. Montez, je vous en prie !

Pendant qu’elle ouvrait la portière pour s’installer gaiement à ses cotés, Ludovic observa furtivement l’environnement du véhicule à l’aide des rétroviseurs afin de vérifier qu’il n’était pas victime d’un guet-append. Le parfum de l’auto-stoppeuse saturait à présent l’air ambiant dans la voiture, mais il n’en fut nullement incommodé. Il actionna le démarreur. Pendant la minute qui suivit, le silence régna à bord, fait de gène et d’observation de part et d’autre. C’est elle qui le brisa après avoir affiché un franc sourire depuis son apparition.

- Je me rends à Bourges. C’est aussi votre direction ?

- Oui, répondit Ludovic, mais je m’arrête un peu avant. Si vous le souhaitez, je pourrai vous y pousser.

- C’est très aimable à vous, mais je ne voudrais pas vous retarder, dit l’auto-stoppeuse en accentuant son sourire.

Un nouveau silence. A la clarté de la lune, Ludovic regarda à la dérobée ce portrait du Titien, mais aussi ce corps qu’il découvrait, à quelques centimètres du sien, jeune et frais, sculptural, aux formes généreuses mais parfaitement harmonieuses. Une vraie beauté « classique ». Nul doute, pensa-t-il, que le grand Rodin n’eut pas hésité à faire de cette jeune femme un de ses modèles.

Cette fois, ce fut lui qui prit la parole :

- Puis-je vous demander ce qui vous amène à voyager ainsi et à une telle heure ? N’est-ce pas risqué ?

La jeune femme hésita. Elle déglutit avant de répondre. La physionomie de son visage changea brusquement. Courbant la tête, elle lui répondit sans se retourner.

- Eh bien…Disons que je suis en quête.

- En quête ?

- Oui, une quête impérieuse, une recherche…

- Une recherche de quoi ?

- D’une nouvelle vie, répondit-elle dans un souffle. Quelques larmes brillaient à la lumière des cadrans du tableau de bord. Elle ouvrit son minuscule sac et en sortit un mouchoir. N’arrivant pas, toutefois, à sécher ses larmes qui redoublaient, elle s’affaissa brusquement, ses longs cheveux répandus tout au long du tableau de bord. Secouée de sanglots, elle enfouit sa tête entre ses avant-bras.

La voyant dans cet état, Ludovic stoppa la voiture sur le bas-côté de la route et se pencha sur elle. Cette détresse lui conférait une vulnérabilité et une forme d’abandon qui accentuait son charme. Il lui posa la main sur son épaule. Elle ne tressaillit pas, ne réagit aucunement. Son attitude confiante l’encouragea à lui parler :

- Si ça peut vous faire du bien, vous pouvez me parler, lui dit-il doucement.

Elle tourna vers lui son visage rougi, inondé de larmes et barbouillé de traces de rimmel. Ses yeux bleus, comme délavés, qu’il n’avait qu’entrevus à la portière le fixèrent avec beaucoup d’intensité.

- Vous êtes gentil, lui répondit-elle d’une voix faible. Elle se redressa sur son siège, reprit son mouchoir pour essuyer son rimmel et rassembla sa chevelure.

Un petit choc au dessus de leurs têtes, puis un second, un troisième, suivi d’un tambourinement métallique assourdissant : la pluie, en réplique de la veille au soir s’invitait à nouveau. Le pare-brise et les vitres de la voiture se doublèrent de rideaux liquides. La banale automobile sortait peu à peu de sa fonction pour accéder au statut de refuge apaisant, tant il est vrai que le véritable confort se construit à l’aune de l’inconfort extérieur. Il sentit sur sa joue le souffle tiède de son haleine quand, blottie dans ce cocon protecteur, elle s’adressa à nouveau à lui après avoir jeté un œil sur l’annulaire de sa main gauche.

- Vous êtes marié ?

- Oui…ou plutôt non, répondit Ludovic. Je l’étais jusqu’à hier mais je ne suis plus sûr de revoir ma femme tout à l’heure en rentrant chez moi.

- Ah oui ? Pourquoi ? Sa physionomie était nettement passée du chagrin à la simple curiosité.

Ludovic prit un temps avant de lui répondre.

- Figurez-vous que ma femme veut installer son fils chez nous !- un fils d’un précédent mariage- Je vous laisse imaginer les conséquences de cette cohabitation dans la vie d’un couple ! Je m’y suis farouchement opposé et nous sommes allés au conflit. Connaissant ma femme, aucun compromis n’est possible…Je vais me retrouver seul ce soir… changeant de ton : mais parlez-moi de vous. Vous me disiez vouloir refaire votre vie ?

Elle mit, à son tour, sa main sur l’épaule de Ludovic, ce qui le fit frissonner.

- Oh, moi, mon histoire est toute simple, lui répondit-elle. Je viens de me faire « débarquer » par l’homme avec qui je vivais depuis dix ans. Je n’ai plus aucun moyen d’existence. Ces petits bagages renferment tout ce qui me reste. Je suis partie à la recherche d’une épaule solide pour rebondir.

A ces mots, Ludovic sentit monter en lui une bouffée de jeunesse. Il s’enhardit à déplacer sa main de l’épaule au cou de sa passagère. Celle-ci réagit à peine. Ses cellules se mirent à fonctionner à la vitesse de la lumière. Il était encore jeune. Une telle occasion ne se représenterait peut-être jamais dans sa vie. Marthe n’aura été qu’une étape mineure dans son existence. D’ailleurs, elle n’était pas de son niveau. Tout juste une « primaire supérieure ». Seule, une attirance physique intacte la rattachait encore à elle. Mais cette merveilleuse jeune femme venait de lui tomber du ciel… Sa vie allait changer ce soir même, il en était convaincu.

Sa voix enfantine interrompit ses réflexions :

- Pourriez-vous être cette épaule ?

Le cœur de Ludovic se mit à battre aussi vite que les gouttes de pluie sur le toit de sa voiture. Il commença à caresser ce jeune cou à la carnation parfaite.

Elle ne le laissa pas répondre. Elle enchaina en le tutoyant :

- Tu sais, mon premier réflexe a été de rechercher mes origines. J’ai appris que mon géniteur habitait aux environs de Bourges. Je ne l’ai jamais rencontré. Je sais seulement qu’il se prénomme Ludovic.


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