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Commentaires à propos de "Des touristes dans la brousse"
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Commentaires à propos de cette oeuvre 7 avis + 8 réponses
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- Oeuvre complète, des fautes peuvent subsister.
- Des touristes dans la brousse
je voyage grâce à toi sans quitter mon futon.
Merci pour cette ardeur à nos faire ressentir ce que ton âme de peintre rencontre, partout où se pose ton regard.
J'aime ta manière très descriptive d'appréhender les paysages, comme les situations. Ta palette emprunte au pointillisme avec un réel bonheur.
Jean-François.
Ces visites pour touristes dans l'intimité des autochtones m'ont toujours mise mal à l'aise.Ont-elles vraiment des répercussions financières qui améliorent le quotidien des gens ou cela ne profite-t-il qu'aux organisateurs? Qu'en penses-tu?
Dommage que tu n'aies vu les baobabs que décharnés. Ce sont des arbres majestueux dont les énormes fleurs sont magnifiques (pollinisées par les roussettes). Une légende africaine dit que Dieu, au cours d'une colère, en avait arraché un et l'avait projeté au sol. Depuis, il pousse avec ses racines en l'air. D'où cet enchevêtrement de branches. C'est un arbre très résistant qui, même renversé au sol et comme mort, fait repousser de nombreuses branches.
Commentaire modifié le 09/04/2021 à 10h33
À lire absolument si on veut voyager en cette période où on ne peut pas s'éloigner à plus de dix kilomètres de son domicile. Car cet écrit nous emmène dans la brousse. Nous voici entourés de baobabs, rencontrant les "Sérères" et guidés par un Wolof... Dépaysement garanti!
Bravo et merci de ce partage si passionnant.
l'Afrique ensorcelle. Et ça se comprend car c'est un monde si différent du nôtre, qui semble ne pas connaître l'hostilité envers le touriste de passage.
Mais ce n'est peut-être qu'une façade.
Je comprends aussi ta fascination pour le paysage, lui aussi totalement inconnu sous nos latitudes. Ta description du baobab me renvoie immédiatement aux ramifications que tu peins.
Autre paysage végétal, autre climat, autres visages, autres modes de vie, il y a de quoi ouvrir grand les yeux.
Laisser tomber un instant ces barrières inculquées par une culture européenne, pour profiter de l'instant présent, partager un verre, et ressentir un profond bien-être. Je comprends ton ressenti. Ibrahima a percé à jour ton âme, tu ne ressembles pas à la plupart des touristes.
Tu évoques des danses obscènes de la part de certains touristes. Jr pense qu'il y a aussi quelque chose d'indécent à mitrailler de photos ces personnes, à s'introduire chez elles, même si tout cela est codifié par le tour opérateur. C'est triste.
Encore un voyage où nos yeux se confondent aux tiens pour une observation pleine d’aménité. J’ai beaucoup aimé ton regard sur le peuple des baobabs et je n’aurai jamais cru moi non plus, que l’on puisse souffrir de dépression nerveuse sous ces latitudes. Enfin cette question essentielle : « Que leur apportons-nous ? » trouvera-t-elle une réponse ? On sent qu’il y a un certain plaisir chez les villageois à accueillir des étrangers, preuve en est cette danse déhanchée. Un sens de l’hospitalité pour les touristes dont je ne suis pas sûr qu’il existe encore chez nous.
Merci, Claudine.
Commentaire modifié le 07/04/2021 à 19h40