Tout d'abord, je vous souhaite la bienvenue sur Atra. J'espère que ce lieu vous apportera autant que ce que j'en ai trouvé moi-même...
Votre "manifeste" :
On parle ici du regard que l'on pose sur soi au travers de celui des autres. J'aime ce thème. On parle aussi, bien évidemment, des différences visibles entre les gens, ds a priori que cela renvoie, ainsi que des craintes que l'inconnu suscite...
Mais le plus important, en somme, est toujours le regard que l'on pose sur soi. J'ai mis TRES longtemps à le comprendre, et encore aujourd'hui, j'ai un PEU de mal...
Restez vous-même, Samira, éclairez les gens de votre bienveillance et de vos bonnes intentions. Soyez vous-même, avec vos qualités, vos défauts. Montrez-vous au Monde telle que vous êtes, il vous le rendra.
Merci pour ce texte, et encore une fois, soyez la bienvenue.
E-V
Samira Leyla(auteur de l'oeuvre)6 décembre 2020 à 12h08
Cher E-V,
Je vous remercie de ce chaleureux message de bienvenue. C'est toujours très agréable à lire.
On parle en effet du regard d'autrui sur soi, du message et de la violence que ce regard induit parfois en soi. Au point de questionner notre propre regard. Ce texte au delà de rappeler l'évidence que la plus importante considération reste celle de l'intime, de nous à nous(Le regard d'autrui est temporaire, partiel, biaisé) met en avant un discours, une idéologie que certains pensent archaïque, dépassée. Ce texte est hautement politique, car ce discours est bien vivant, il empoisonne et seuls ceux qui le subissent ressentent la pleine existence de celui-ci.
J'ai ainsi tenté d'en donner un gout, bien amer, qui dévoilerait à ceux qui ne l'on jamais subi, la cruelle réalité de ce dernier.
Vous exprimez nettement mieux que moi la dure réalité du poids de ces regards.
J'ai bien senti la composante "politique" de votre texte (ne devrait-on pas plutôt dire "sociétale"). Car je sens bien qu'ici on parle de ce racisme larvé. Je l'avais volontairement écarté de mon commentaire pour tenter d'élever le propos, et de ramener la chose à soi car l'important est de s'accepter soi-même.
Or, quelle ne fut pas ma surprise de voir que vous avez publié un texte dont le titre me parle beaucoup : "Connais moi toi-même"...
Samira Leyla(auteur de l'oeuvre)6 décembre 2020 à 23h43
Je comprends le désir de dépasser le sujet même de ce texte. J'ai choisis ici de le dépeindre dans sa version implicite, larvée comme vous dites. Donc la plus insidieuse, car elle conditionne encore bien des imaginaires, sans se faire remarquer.
Il est assez utopique de se contenter de "s'accepter soi-même" dans une société qui nie certains passifs et donc certaines identités. Mais je comprends la philosophie primordiale derrière la nécessité de s'accepter d'abord soi.
"Il est assez utopique de se contenter de "s'accepter soi-même" "
Vous avez tout à fait raison. Mais pour l'instant, je n'en suis, hélas, qu'à essayer d'atteindre ce stade...
Et croyez-moi, je ne voulais surtout par réduire votre texte. Il est beau, bien écrit. Il a toute sa place ici. Comme vous, comme moi...
Je me permets de vous conseiller la lecture d'un magnifique texte d'un auteur d'Atra que j'ai découvert aujourd'hui :
https://www.atramenta.net/lire/il-me-restera-une-poignee-decorce-au-creux-de-la-main/83652
C'est une autre vision du même sujet. Je pense que son auteure nous invite à tenter de reconnaître dans sa diversité, malgré les clivages et les horreurs du passé, les identités de chacun.
Samira Leyla(auteur de l'oeuvre)7 décembre 2020 à 20h19
Loin de moi l'idée de penser que vous ayez voulu réduire mon texte. Au contraire votre commentaire enrichit le prisme!
Je vous remercie encore, et pour ce commentaire et pour cette suggestion dont je garde le titre en tête pour y retourner.
Tout d'abord, je vous souhaite la bienvenue sur Atra. J'espère que ce lieu vous apportera autant que ce que j'en ai trouvé moi-même...
Votre "manifeste" :
On parle ici du regard que l'on pose sur soi au travers de celui des autres. J'aime ce thème. On parle aussi, bien évidemment, des différences visibles entre les gens, ds a priori que cela renvoie, ainsi que des craintes que l'inconnu suscite...
Mais le plus important, en somme, est toujours le regard que l'on pose sur soi. J'ai mis TRES longtemps à le comprendre, et encore aujourd'hui, j'ai un PEU de mal...
Restez vous-même, Samira, éclairez les gens de votre bienveillance et de vos bonnes intentions. Soyez vous-même, avec vos qualités, vos défauts. Montrez-vous au Monde telle que vous êtes, il vous le rendra.
Merci pour ce texte, et encore une fois, soyez la bienvenue.
E-V
Cher E-V,
Je vous remercie de ce chaleureux message de bienvenue. C'est toujours très agréable à lire.
On parle en effet du regard d'autrui sur soi, du message et de la violence que ce regard induit parfois en soi. Au point de questionner notre propre regard. Ce texte au delà de rappeler l'évidence que la plus importante considération reste celle de l'intime, de nous à nous(Le regard d'autrui est temporaire, partiel, biaisé) met en avant un discours, une idéologie que certains pensent archaïque, dépassée. Ce texte est hautement politique, car ce discours est bien vivant, il empoisonne et seuls ceux qui le subissent ressentent la pleine existence de celui-ci.
J'ai ainsi tenté d'en donner un gout, bien amer, qui dévoilerait à ceux qui ne l'on jamais subi, la cruelle réalité de ce dernier.
Vous exprimez nettement mieux que moi la dure réalité du poids de ces regards.
J'ai bien senti la composante "politique" de votre texte (ne devrait-on pas plutôt dire "sociétale"). Car je sens bien qu'ici on parle de ce racisme larvé. Je l'avais volontairement écarté de mon commentaire pour tenter d'élever le propos, et de ramener la chose à soi car l'important est de s'accepter soi-même.
Or, quelle ne fut pas ma surprise de voir que vous avez publié un texte dont le titre me parle beaucoup : "Connais moi toi-même"...
Je comprends le désir de dépasser le sujet même de ce texte. J'ai choisis ici de le dépeindre dans sa version implicite, larvée comme vous dites. Donc la plus insidieuse, car elle conditionne encore bien des imaginaires, sans se faire remarquer.
Il est assez utopique de se contenter de "s'accepter soi-même" dans une société qui nie certains passifs et donc certaines identités. Mais je comprends la philosophie primordiale derrière la nécessité de s'accepter d'abord soi.
Qu'en avez-vous pensé ?
"Il est assez utopique de se contenter de "s'accepter soi-même" "
Vous avez tout à fait raison. Mais pour l'instant, je n'en suis, hélas, qu'à essayer d'atteindre ce stade...
Et croyez-moi, je ne voulais surtout par réduire votre texte. Il est beau, bien écrit. Il a toute sa place ici. Comme vous, comme moi...
Je me permets de vous conseiller la lecture d'un magnifique texte d'un auteur d'Atra que j'ai découvert aujourd'hui :
https://www.atramenta.net/lire/il-me-restera-une-poignee-decorce-au-creux-de-la-main/83652
C'est une autre vision du même sujet. Je pense que son auteure nous invite à tenter de reconnaître dans sa diversité, malgré les clivages et les horreurs du passé, les identités de chacun.
Loin de moi l'idée de penser que vous ayez voulu réduire mon texte. Au contraire votre commentaire enrichit le prisme!
Je vous remercie encore, et pour ce commentaire et pour cette suggestion dont je garde le titre en tête pour y retourner.