Merci Andrée, pour ces riches réflexions sur ces pensées confuses nées d'une imagination foisonnante, pensées qui se clarifient en s'incarnant dans des mots choisis, au prix parfois d'efforts très importants, pour les passer au tamis de la raison et du langage.
"ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément", peut-être, mais le plus souvent au prix d'un entraînement assidu ou d'un travail laborieux même si l'on peut parfois être traversés par quelques fulgurances...
Les pensées engendrent les mots qui eux-mêmes fécondent et illuminent la pensée, un mystérieux aller-retour moteur de la création et de l'écriture.
Merci beaucoup encore, Andrée, de partager tes pensées si stimulantes.
J'en profite pour te souhaiter une très belle fin d'année 2020!
Un style extraordinaire porte ce texte à la pensée concise, juste, pertinente, sur l'amour des mots et la nécessité d'écrire. Confuses pensées valent mieux qu'absence de pensée ou pensées binaires et il s'avère souvent comme tu l'écris si bien que l'acte d'écrire apporte de l'ordre aux pensées.
Ton texte ne peut que résonner en nous tous car il met l'accent sur des sujets qui nous passionnent.
Bravo, Andrée !
Je t'embrasse et te souhaite une excellente fin d'année. Passe un bon réveillon.
Qu'importe que "grand nombre d'écrits (finissent par) "sombrer dans l'oubli", tout comme s'envolent les paroles, ; ou pas, d'ailleurs, car certaines laissent des traces indélébiles !
L'essentiel n'est-il pas de pouvoir s'exprimer d'une façon ou d'une autre, communiquer tout ce qui tourne en rond dans nos têtes afin d'éviter qu'elles n'explosent ?
Mais comment s'exprimer ? That is the question et bien d'autres ! Certain/e/s le font avec aisance, d'autres, au contraire, "galèrent" pour mettre leurs idées en ordre, trouver les mots justes, se créer un vrai style... Pourquoi ?
Merci Andrée pour ce très intéressant essai sur l'écriture qui, comme toujours, donne beaucoup à réfléchir.
Une plongée dans les eaux profondes de nos pensées. Très passionnant ce cheminement au cœur de notre esprit.
Pas de train, pas de bus, pas d'avions ni de fusées. Un petit vélo ?
Eh ! ma foi… Avec une plume glissée entre les rayons de la roue de devant, pour nous faire croire qu'un moteur nous entraîne.
Nous sommes, une fois de plus, emportés, ici.
Ce qui est beau, c'est que nous ne sommes pas qu'emportés par les mots. Mais aussi par le sens du texte.
Je suis un fanatique fou des mots. Mais, toi, tu sais résister à leur aimantation. Tu les domines avec ton esprit.
Je suis admiratif de ça.
J'aime toujours autant ce langage très personnel qui nous fait te rencontrer, toi… et marcher à côté de toi, main dans la main en souhaitant que tu nous insuffles tes dons, tes connaissances, ton expérience.
Ce parcours, pour écrire, nous le ressentons tous, chacun à notre niveau, quand nous tentons aussi de communiquer. Mais tu nous analyses tout ça si "soyeusement".
On prend de la graine. C'est tout ce que l'on peut faire. Mais c'est tellement bien de t'avoir comme tuteur.
Texte adorable.
D'avance, je sais, que nous allons tous en oublier nos bagages.
Encore un formidable texte qui pousse à la réflexion et c’est un nouveau plaisir à lire. Telle une source magique les idées jaillissent de ce texte en un charmant jet. Comme la plupart je suis en accord je m’y abreuve.
Les pensées reposent sur un substrat d’éducation et d’expérience qui est différent pout tout un chacun. Transmettre une idée serait comme une greffe que le substrat de l’autre peut accepter ou rejeter.
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement - Et les mots pour le dire arrivent aisément. A condition bien sûr d’avoir un substrat voisin .
Bien que je pense que Dostoïevski à raison, vos idées désaltèrent notre soif de savoir et votre style égaye ce breuvage que vous rendez divin.
Tout ordre naît d'un chaos ; je pense que cette confusion dont tu parles (et que nous vivons tous par moments) ne demande qu'à être clarifiée et c'est, le plus souvent, ce que fait la mise en mots, soit en paroles, soit en écrit. L'écrit réclame un minimum d'ordre avant de se poser sur la page, et je pense que la réflexion innée à toute personne s'apprêtant à écrire quelque chose ferait parfois bien de s'activer avant de parler, pour certains... Mais c'est un autre débat. Comme toujours, démarche éclairante et génératrice de réflexion.
Il est très juste que les échanges écrits sont plus sincères que les conversations amicales et tu le décris très bien Andrée. Je partage cette théorie. De plus, « les écrits restent… les paroles s’envolent ! »
Merci Andrée
oui oui oui, j'aurais pu l'écrire, surtout ce paragraphe-là : Ce qui fait de moi une amoureuse des mots... jusqu'à là : ... d’enflure ou de mensonge.
Merci merci merci !
Je suis confus de n'avoir aucune pensée que je puisse écrire ici. Le plus grand écrit ne serait pas à la hauteur de ma pensée et viendrait dévaluer, déprécier la réalité de mes sentiments. Je dois donc ne rien écrire, alors que j'ai quelques pensées, mais à quoi bon les dépenser, c'est de la menue monnaie .
Merci Maîtresse Gros BEC GE
Je pense être en mesure de comprendre ce que tu veux dire par " confuses pensées"
C'est très difficile d'exprimer ce qu'on peut ressentir au plus profond de nous-mêmes.
Alors, de mon côté, je passe par la poésie, par les paraboles et toutes les figures de style dont
j'ai besoin afin d'y parvenir... Mais je suis rarement totalement satisfaite, pour autant.
Parfois, les mots n'existent pas, il nous faut les inventer et comme chaque lecteur à son propre regard,
au vu de ses expériences personnelles, un texte sera perçu différemment d'une personne à l'autre...
Mais si l'essence de nos mots parvient à prendre racine dans le coeur d'autrui, le partage est épanouissant,
comme c'est le cas avec ta plume qui parvient à nous toucher au plus profond de notre être.
Chaque mot nous renvoie à l'inquiétude qui nous guette, celle d'être mal comprise ou incomprise,
celle qui nous déstabilise... C'est un lien ténu qui peut se rompre si facilement et c'est cette
fragilité qui le sublime !
Se dévoiler c'est partager ce qu'on a de plus intime grâce à la didactique qui révèle aussi
bien nos forces que nos faiblesses.
C'est le fruit de ce partage qui nous soudera dans une amitié profonde puisqu'elle prend racine
au coeur du message, dans cette genèse qui nous rassemble.
Cette faculté à rêver se déroule au fil du texte comme une invitation à la méditation spirituelle. Seule l'écriture peut nous apporter et le temps et le recul nécessaire pour nous imprégner du contenu, sans en perdre une miette.
Juste proportion entre ce qui est établi et le champ de tous les possibles...
Merci d'enrichir tous les manques qui me définissent....
Merci Andrée pour ces propos plus lumineux que confus. Pour moi, le monde du rêve, celui du mot et celui du discours ont certains liens mais un réel et des fonctions qui différent. Dostoïevski que tu cites en use magnifiquement dans ses romans.
Amitiés.
SZ
elle ne sont nullement confuses, les pensées que tu nous livres avec autant d'impudeur tranquille et de confiance.
Si seulement je pouvais avoir les idées aussi claires que toi.
Lorsque je me jette sur le clavier (souvent, il y a urgence) je ne réfléchis pas, et même souvent je ne me relis pas.
Sinon, j'effacerais tout.
woawwww...là je m'gratte la tête !
pas évident de saisir à la première lecture, toute la portée de ce texte
ça cogite dur !
sauf ma plume qui se laisse guider...tout simplement
merci Andrée
Comme toujours, un discours très intéressant. Comme tu l'as souligné, il est parfois malaisé de trouver le mot juste lié à la pensée du moment. J'ai envie d'ajouter que les pensées des uns s'accordent plus ou moins avec celles des lecteurs, selon leurs sensibilités, leurs centres d'intérêt.
Merci pour le partage Andrée :)
Les pensées confuses s'effacent lorsque l'on regarde l'océan. On le voit sur la photo, un coucher de soleil et le murmure des vagues peuvent suffire à nous faire tout oublier !
Qu'il est bon, de temps en temps, de se "pauser", pour évaluer justement, nos priorités, les sujets qui attirent notre désir, la manière inexplicable de parfois, parvenir à expliquer ou du moins à décrire, et celle, mystérieuse, dont nos pensées vagabondent.
Merci Andrée ! :-)
Merci Andrée, pour ces riches réflexions sur ces pensées confuses nées d'une imagination foisonnante, pensées qui se clarifient en s'incarnant dans des mots choisis, au prix parfois d'efforts très importants, pour les passer au tamis de la raison et du langage.
"ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément", peut-être, mais le plus souvent au prix d'un entraînement assidu ou d'un travail laborieux même si l'on peut parfois être traversés par quelques fulgurances...
Les pensées engendrent les mots qui eux-mêmes fécondent et illuminent la pensée, un mystérieux aller-retour moteur de la création et de l'écriture.
Merci beaucoup encore, Andrée, de partager tes pensées si stimulantes.
J'en profite pour te souhaiter une très belle fin d'année 2020!
A bientôt,
Estérina
Commentaire modifié le 29/12/2020 à 22h38
Bonjour ma Duchesnienne,
Un style extraordinaire porte ce texte à la pensée concise, juste, pertinente, sur l'amour des mots et la nécessité d'écrire. Confuses pensées valent mieux qu'absence de pensée ou pensées binaires et il s'avère souvent comme tu l'écris si bien que l'acte d'écrire apporte de l'ordre aux pensées.
Ton texte ne peut que résonner en nous tous car il met l'accent sur des sujets qui nous passionnent.
Bravo, Andrée !
Je t'embrasse et te souhaite une excellente fin d'année. Passe un bon réveillon.
Ta Rakel qui t'aime.
Qu'importe que "grand nombre d'écrits (finissent par) "sombrer dans l'oubli", tout comme s'envolent les paroles, ; ou pas, d'ailleurs, car certaines laissent des traces indélébiles !
L'essentiel n'est-il pas de pouvoir s'exprimer d'une façon ou d'une autre, communiquer tout ce qui tourne en rond dans nos têtes afin d'éviter qu'elles n'explosent ?
Mais comment s'exprimer ? That is the question et bien d'autres ! Certain/e/s le font avec aisance, d'autres, au contraire, "galèrent" pour mettre leurs idées en ordre, trouver les mots justes, se créer un vrai style... Pourquoi ?
Merci Andrée pour ce très intéressant essai sur l'écriture qui, comme toujours, donne beaucoup à réfléchir.
Une plongée dans les eaux profondes de nos pensées. Très passionnant ce cheminement au cœur de notre esprit.
Pas de train, pas de bus, pas d'avions ni de fusées. Un petit vélo ?
Eh ! ma foi… Avec une plume glissée entre les rayons de la roue de devant, pour nous faire croire qu'un moteur nous entraîne.
Nous sommes, une fois de plus, emportés, ici.
Ce qui est beau, c'est que nous ne sommes pas qu'emportés par les mots. Mais aussi par le sens du texte.
Je suis un fanatique fou des mots. Mais, toi, tu sais résister à leur aimantation. Tu les domines avec ton esprit.
Je suis admiratif de ça.
J'aime toujours autant ce langage très personnel qui nous fait te rencontrer, toi… et marcher à côté de toi, main dans la main en souhaitant que tu nous insuffles tes dons, tes connaissances, ton expérience.
Ce parcours, pour écrire, nous le ressentons tous, chacun à notre niveau, quand nous tentons aussi de communiquer. Mais tu nous analyses tout ça si "soyeusement".
On prend de la graine. C'est tout ce que l'on peut faire. Mais c'est tellement bien de t'avoir comme tuteur.
Texte adorable.
D'avance, je sais, que nous allons tous en oublier nos bagages.
Commentaire modifié le 01/01/2020 à 08h48
Encore un formidable texte qui pousse à la réflexion et c’est un nouveau plaisir à lire. Telle une source magique les idées jaillissent de ce texte en un charmant jet. Comme la plupart je suis en accord je m’y abreuve.
Les pensées reposent sur un substrat d’éducation et d’expérience qui est différent pout tout un chacun. Transmettre une idée serait comme une greffe que le substrat de l’autre peut accepter ou rejeter.
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement - Et les mots pour le dire arrivent aisément. A condition bien sûr d’avoir un substrat voisin .
Bien que je pense que Dostoïevski à raison, vos idées désaltèrent notre soif de savoir et votre style égaye ce breuvage que vous rendez divin.
Très belle journée
Tu sais parfaitement mettre de l’ordre dans la confusion, je trouve.
Commentaire modifié le 16/09/2019 à 17h39
Tout ordre naît d'un chaos ; je pense que cette confusion dont tu parles (et que nous vivons tous par moments) ne demande qu'à être clarifiée et c'est, le plus souvent, ce que fait la mise en mots, soit en paroles, soit en écrit. L'écrit réclame un minimum d'ordre avant de se poser sur la page, et je pense que la réflexion innée à toute personne s'apprêtant à écrire quelque chose ferait parfois bien de s'activer avant de parler, pour certains... Mais c'est un autre débat. Comme toujours, démarche éclairante et génératrice de réflexion.
Il est très juste que les échanges écrits sont plus sincères que les conversations amicales et tu le décris très bien Andrée. Je partage cette théorie. De plus, « les écrits restent… les paroles s’envolent ! »
Merci Andrée
oui oui oui, j'aurais pu l'écrire, surtout ce paragraphe-là : Ce qui fait de moi une amoureuse des mots... jusqu'à là : ... d’enflure ou de mensonge.
Merci merci merci !
Je suis confus de n'avoir aucune pensée que je puisse écrire ici. Le plus grand écrit ne serait pas à la hauteur de ma pensée et viendrait dévaluer, déprécier la réalité de mes sentiments. Je dois donc ne rien écrire, alors que j'ai quelques pensées, mais à quoi bon les dépenser, c'est de la menue monnaie .
Merci Maîtresse Gros BEC GE
Coucou mon amie,
Je pense être en mesure de comprendre ce que tu veux dire par " confuses pensées"
C'est très difficile d'exprimer ce qu'on peut ressentir au plus profond de nous-mêmes.
Alors, de mon côté, je passe par la poésie, par les paraboles et toutes les figures de style dont
j'ai besoin afin d'y parvenir... Mais je suis rarement totalement satisfaite, pour autant.
Parfois, les mots n'existent pas, il nous faut les inventer et comme chaque lecteur à son propre regard,
au vu de ses expériences personnelles, un texte sera perçu différemment d'une personne à l'autre...
Mais si l'essence de nos mots parvient à prendre racine dans le coeur d'autrui, le partage est épanouissant,
comme c'est le cas avec ta plume qui parvient à nous toucher au plus profond de notre être.
Chaque mot nous renvoie à l'inquiétude qui nous guette, celle d'être mal comprise ou incomprise,
celle qui nous déstabilise... C'est un lien ténu qui peut se rompre si facilement et c'est cette
fragilité qui le sublime !
Se dévoiler c'est partager ce qu'on a de plus intime grâce à la didactique qui révèle aussi
bien nos forces que nos faiblesses.
C'est le fruit de ce partage qui nous soudera dans une amitié profonde puisqu'elle prend racine
au coeur du message, dans cette genèse qui nous rassemble.
Cette faculté à rêver se déroule au fil du texte comme une invitation à la méditation spirituelle. Seule l'écriture peut nous apporter et le temps et le recul nécessaire pour nous imprégner du contenu, sans en perdre une miette.
Juste proportion entre ce qui est établi et le champ de tous les possibles...
Merci d'enrichir tous les manques qui me définissent....
Gros bisous,
Anges :)
Merci Andrée pour ces propos plus lumineux que confus. Pour moi, le monde du rêve, celui du mot et celui du discours ont certains liens mais un réel et des fonctions qui différent. Dostoïevski que tu cites en use magnifiquement dans ses romans.
Amitiés.
SZ
elle ne sont nullement confuses, les pensées que tu nous livres avec autant d'impudeur tranquille et de confiance.
Si seulement je pouvais avoir les idées aussi claires que toi.
Lorsque je me jette sur le clavier (souvent, il y a urgence) je ne réfléchis pas, et même souvent je ne me relis pas.
Sinon, j'effacerais tout.
woawwww...là je m'gratte la tête !
pas évident de saisir à la première lecture, toute la portée de ce texte
ça cogite dur !
sauf ma plume qui se laisse guider...tout simplement
merci Andrée
Comme toujours, un discours très intéressant. Comme tu l'as souligné, il est parfois malaisé de trouver le mot juste lié à la pensée du moment. J'ai envie d'ajouter que les pensées des uns s'accordent plus ou moins avec celles des lecteurs, selon leurs sensibilités, leurs centres d'intérêt.
Merci pour le partage Andrée :)
Les pensées confuses s'effacent lorsque l'on regarde l'océan. On le voit sur la photo, un coucher de soleil et le murmure des vagues peuvent suffire à nous faire tout oublier !
Merci Andrée
Qu'il est bon, de temps en temps, de se "pauser", pour évaluer justement, nos priorités, les sujets qui attirent notre désir, la manière inexplicable de parfois, parvenir à expliquer ou du moins à décrire, et celle, mystérieuse, dont nos pensées vagabondent.
Merci Andrée ! :-)