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Commentaires à propos de "L'Infini"
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Commentaires à propos de cette oeuvre 34 avis + 13 réponses
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- L'Infini
Magnifique texte d'une extrême sensibilité qui ne cède rien à une parfaite lucidité.
Je vous adresse toute mon admiration.
Le tiraillement entre le terrestre et le céleste est la condition humaine même. La souffrance est inépuisable, car on se souhaite, on se désire, on s'aime toujours ailleurs. La bonne nouvelle, c'est que les infinis sont multiples. Je préconise de naviguer intuitivement vers l'un, pour bientôt relarguer les amarres vers un autre. Il y a bien des îles Marquises ! Le voyage infini est notre solution humaine. Pour ma part, mes îles sont très littéraires, l'une se nomme Andrée Duchesneau.
Alexis
L’infini Duschenien commence avec un implacable constat de souffrance:
« Mes désirs, mes rêves, ô comme ils me consument ! De même que mes délires, mes ivresses, ces insatiables soifs d’amour. Combien mon cœur en est intensément brisé ! »
On perçoit sans peine et avec tant de peine, cet embrasement du cœur, qui semble n’être aimé en retour, qu’en rêves aux réveils éteignant tout espoir...?
Andrée nous a montré par tant d’œuvres remarquables, son exigence de cohérence, son raisonnement sans faille, sa quête de sens sans concession et sa droiture de pensée. Et voilà qu’ici, toutes ces ressources éclairées d’intelligence ne semblent d’aucun secours. À tel point qu’un instant elle souhaite être frappée de quelque amnésie, pour un moment de soulagement, ou pire, être délivrée par l’achèvement du fini, pour entrer dans son infini.
C’est à ce point de non retour qu’Andrée, à nouveau, ajoute à son supplément d’esprit, un supplément d’âme. À sa poétique lucidité, voici qu’elle ouvre une porte dérobée, celle de l’espérance dans le mystère de la source de toute Vie. Là où l’infini peut commencer son éternité...
Le trouble qui la consume est son drame, comme Andrée le perçoit, mais non sa tragédie car, par grâce, elle se sait davantage qu’un cœur de chair brisé et se laisse espérancer par un lieu paisible, dans « l’éternelle délivrance ».
L’amateur de physique quantique que je suis, aime observer la force poétique derrière les apparences rationnelles. Et comme avec ce texte, je crois qu’au cœur de l’infiniment petit, est déposé l’infiniment grand.
Ainsi, telle une intrication quantique, le cœur et l’âme se suivront en tous lieux de mystère, qu’elles que soient la distance ou la déchirure.
Merci Andrée pour tes lignes de sagesse bouleversante et d’amour ardent.
Commentaire modifié le 10/12/2020 à 12h10
Bonjour
réflexion lue et relue, je n'ai pas trouvé les mots pour commenter tellement tout a été dit par ceux qui ont commenté cette merveille qui a atomisé toutes les idées conçues en agglomérat littéraire sur l'amour la vie et la mort.Mes amitiés L.G
Poésie et lucidité associées dans ce magnifique texte. Performance.
Extrêmement touchant… au fer rouge notre "être" profond.
Les mots sont doux et percutants à la fois. C'est un chef d'œuvre de sensibilité.
L'Infini est notre Terre d'accueil.
Mais définir l'infini… n'est-ce pas, c'est risque ne jamais en finir.
Cela m'ennuie un peu de toujours te renvoyer à un de mes textes. J'aborde un peu ce sujet dans le PARADIS ET LA VIE, sous une forme un peu enjouée et moins didactique.
C'est, qu'en fait, tu dis des choses toujours intéressantes dans tes commentaires et l'échange m'est profitable.
Je ne pense qu'à moi.
Alors que tout le monde te conseille de te reposer. Pardon.
Tu connais très certainement cette citation "La Vie est un rêve dont la mort nous réveille" Hodjviri. Cela touche aussi à l'infini.
Quand Georges Schéhadé a écrit "qui habite les songes ne meurt jamais", je dis moi qu'il était dans la Lune. mais en fait n'était-il pas dans l'Infini ?
Pardon d'être si long.
J'ai adoré ton texte, en tout cas.
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03/06/2020
Je viens de relire cette oeuvre, extrêmement touchante et que l'on découvre encore mieux (différemment même en quelque sorte) quand on te connaît un peu mieux.
C'est d'une grande simplicité littéraire sur un sujet qui touche pourtant notre si troublante complexité d'être.
Comme cette simplicité littéraire atteint son but, en tout cas. Elle nous renverse l'esprit.
Ce qu'il faut, c'est lire ligne à ligne, car c'est absolument remarquable.
Evidemment que pour toi, trouver des sujets nouveaux à aborder, devient difficile, car tu as abordé l'essentiel dans tes textes.
Cette "soif d'amour", cet "aimer aimer... pour pouvoir survivre", ce besoin d'aimer : je connais. L'être avec qui je suis en fusion la porte aussi. Cette similitude me brouille d'ailleurs pas mal les pensées, tout en y faisant un ménage bien bénéfique.
Je suis frappé par cette image "Désirs et rêves se consumant..."
avant donc d'avoir atteint le réel. A moins que le réel ne soit pas là où l'on pense... et qu'il chemine sur un infini si porteur.
Je te découvre page après page bien plus qu'une penseuse. Bien plus qu'une poétesse :
un Être
épongée de mots
et qui nous les ré-offre, dans leur plus belle authenticité, suitant leur âme propre à travers la tienne.
C'est de l'Art que d'écrire comme tu écris, Andrée.
Un Art, au naturel, sans fard.
Commentaire modifié le 03/06/2020 à 14h26
J'aime particulièrement ce passage : "L’Infini dirige l’âme humaine, en une musique, en consécration sous la plume du poète ou en ascension vers l’au-delà". En effet, l'infini se conjugue par la musique qui, depuis que l'homme existe produit toujours de nouvelles œuvres; il en va de même de la littérature et de notre regard vers le ciel, ainsi que de tous les arts et les sciences qui à chaque instant repoussent nos limites et tendent vers l'infini...
Je viens bien tard, ayant été absente un long moment de cet espace. Pas une ligne qui ne soit juste.
C'est très beau ! Bravo !
Par la vie éternelle, jusqu'au fin fonds des étoiles, des particules font et défont ce que nous croyons être ! Que le vent de la vie crée ses tourbillons où nous ne sommes que des bulles éphémères.
Merci à vous.
Un texte superbe. Superbe et angoissant. Reviens-nous vite, rétablie et heureuse de vivre.
Amitiés.
J'ai lu avec beaucoup de peine ce texte magnifiquement écrit. Repose toi bien Andrée et reviens nous vite.
Amitiés
Rachel
Ce texte est une pure merveille...Votre style agréable et puissant. J'adore
Je te lirai à l'infini.
Tu écris juste, comme un orchestre qui joue juste.
J'ai eu des frissons, et j'ai du te lire deux fois par besoin, envie, désire.
Sombre...
Lionel
Je n'aime pas, je dévore.
Commentaire modifié le 15/01/2019 à 22h37
La nostalgie de l’existence nous plonge dans cet abîme de tristesse, la mémoire pèse et nous enfonce.
Mais en attendant la délivrance de l’infini, savourons le bonheur de lire ce texte.
Et reviens-nous vite Andrée
Merci
Amicalement Samia
Bonjour Andrée !
Je me fais rare car très occupée en ce moment. Mais j'ai trouvé ce texte ce matin en inspectant ma messagerie. J'aime tous tes textes. Ils sont si profonds !
Tu es empreinte d'une si grande sensibilité.
Quelle profondeur d'esprit !
Je te souhaite un prompt rétablissement, chère Andrée.
Bises guérisseuses
Coco
Commentaire modifié le 08/12/2018 à 06h12
1000 merci pour le temps que vous nous avez donné..1000 merci pour ce texte dur et profond...1000 merci pour votre talent et le partage...1000 merci de votre gentillesse, et 1000 merci de nous revenir bientôt.
Bisous Andrée
Description d'un mal vivre en une époque de questionnement.
Qui suis-je, où vais-je ? La fin d'une vie si remplie et si courte ne doit pas nous priver de la goûter pleinement. Apprécions ces instants où notre cœur chante d'allégresse pour négliger ceux qui nous font souffrir. Merci Andrée mes amitiés Régis
J'ai lu et relu ton texte grave et magnifique. J'admire que tu puisses aller aussi loin dans la force et la lucidité. J'ai besoin de te lire encore et encore. Amitiés. SZ
Un texte bien nommé, d'une grande profondeur, qui laisse entrevoir un coin d'infini. Le premier paragraphe est tout simplement sublime. Bravo Andrée et courage. Puisse la poésie qui a permis à Baudelaire de changer la boue en or toujours t'accompagner. :=)))
Élévation
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les ésthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gayement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
Charles Baudelaire.
Un magnifique texte. Triste et mélancolique à souhait… À bientôt, Andrée !
Comme c'est tristement beau mon amie !
Puis, finalement, on est si peu de chose et ce qui compte, ce sera l'empreinte qu'on aura laissé après notre vie et pas notre propre existence...
Elle est parsemée d'embûche, de défis également et, sans cesse, on doit " se renouveler" pour être d'attaque.
Je t'envoie des ondes positives et toute mon amitié, qu'elle te réchauffe le coeur !
Bisous, et reviens-nous dès que tu le pourras, ce sera toujours un plaisir !
Anges ;)
Ces pensées sont bien sombres Andrée. Elles s'apparentent à une phase de bilan, des souhaits non exaucés et des regrets exacerbés. Courage et prends soin de toi. Demain est un autre jour. Le soleil reviendra bien vite avec le talent qu'on te connait pour nous enchanter.
Merci pour ce texte magnifique qui nous fait encore mieux entrevoir le tragique de la vie en elle-même : qu'elle doive finir, et que jamais le temps et nos erreurs ne se rattrapent.
Normalement , on ne devrait pas te dire merci !
Nous avons besoin de toi, Andrée. De tes réflexions sur le sens de la vie, de ton écriture unique. Repose-toi et reviens-nous vite.
D'une infini beauté, merci Andrée. Tu sais trouver les mots pour nous faire rêver, réfléchir et nous améliorer !
Je te dis Carpe Diem, profite du moment présent pour te ressourcer, te retrouver.
Une réflexion magnifique et en même temps très sombre sur l'infini qui serait la délivrance de l'âme et le lieu où celle-ci s'accomplirait totalement.
Je t'embrasse très fort, Ma Duchesnienne. Prends soin de toi. Tu vas me manquer.
Ta Patty.
Que de tristesse dans ce texte ! Tu as évoqué Baudelaire, et j’ai effectivement lu l’écho d’un grand spleen dans tes mots.
Prends soin de toi.
Je t’embrasse !
Une oeuvre infiniment triste de beauté et de lucidité. Merci chère Andrée. Reviens nous en pleine forme. Tu nous manqueras. Mille bises.
(Oublié les plumes et coeurs)
Commentaire modifié le 06/12/2018 à 10h28
Je t'adresse mes pensées infinies et mon regard transcontinental se porte sur l'avenir qui me révèle que tout continue à l'infini...
Merci encore pour ce texte superbe.
Gros Becs d'ici à bientôt GE
Une désespérance d'ici pour une espérance d'ailleurs : tu nous offres ton infini, Andrée, mais il nous importe que ta braise couve afin de rallumer ta flamme. Nous serons les gardiens de ton foyer, en toute amitié. Prends bien soin de toi, mes meilleures pensées t'accompagnent.
Bises.
Géo
Des réflexions si profondes et bouleversantes... Merci Andrée et prends bien soin de toi.
Amitiés,
Estérina
J'aurais voulu mettre votre dernier paragraphe à la conclusion de mon dernier texte, "Si j'avais su la mer", comme une continuité répondante. Merci Andrée de votre niveau si élevée et de votre simplicité, de votre concordance aux fils du monde.
Nous sommes nés pour mourir, juste le temps d'un battement d'aile et l'on tire sa révérence. Reconstruis-toi et reviens à nous. Fais en sorte que ce battement d'aile dure une éternité.
Voilà un texte fort bien écrit, comme à ton habitude, Andrée, mais si noir, si raisonnablement triste, que sa lecture et celle de ton annonce m'inquiètent. Alors j'espère que cet écrit n'est... qu'un écrit, si je puis dire (les écrits et cet écrit-là, peuvent avoir une force considérable). Un grand merci Andrée, et qu'il te porte pour ce que tu dois faire et vivre :-)