Navigation : sommes-nous des marionnettes ? > Les commentaires des lecteurs
Commentaires à propos de "sommes-nous des marionnettes ?"
Réponses à un commentaire
Inscrivez-vous ou identifiez-vous afin de pouvoir poster un commentaire.
-
- Lire
- Telecharger l'ebook
- Oeuvre déclarée complète, relue et corrigée par son auteur.
- sommes-nous des marionnettes ?
J'ai beaucoup aimé ce texte.
Nous ne sommes que des marionnettes effectivement, et j'en demeure persuadée. En réfléchissant un peu, nous pouvons tous l'affirmer. Si chaque memmbre d'Atramenta, devait analyser sa vie, il se rendrait compte qu'en fait sa vie a suivi un destin totalement différent de ce qu'il avait envisagé au départ.
Cela pourrait faire l'objet d'un sondage auprès des lecteurs d'Atramenta.
Personnellement, je pense que nous avons tous un rôle à jouer dans la vie. Le tout est de le trouver et de s'en contenter bon ou mauvais.
Tu peux le constater, ma philosophie est un peu simpliste !
J'ai oublié un petit quelque chose.
Tu existes pour ceux qui te lisent, pour ceux à qui tu parles quotidiennement, pour ceux qui t'aiment.
Tantque tu auras des projets, tu ne seras pas vieille.
Tantque tu auras la santé, tu auras du courage pour affronter la solitude et les douleurs causées par l'entrée dans l'âge.
Tant que tu iras vers ton prochain, tu mettras de l'amour dans ton coeur. Cet amour ne remplacera pas les autres amours, mais il cicatrisera un peu certaines plaies encore béantes.
Tant que tes yeux verront, tu seras indépendante et tu apprécieras la beauté du monde. La laideur t'attristera, mais avec un peu de sagesse tu te diras que le monde ne recèle pas que des beautés.
Pour apprécier, la beauté, il faut avoir vu de la laideur. Pour comprendre les autres, il faut avoir beaucoup souffert et oublier que l'on a souffert pour entendre réellement les autres.
J'arrête ma philosophie qui aux yeux de certains sera taxée de stupide et banale !
Tant que tu entendras, tu pourras écouter les conversations qui t'enrichiront. S'enfermer dans le silence, ne plus vouloir se faire de relations, ne plus bouger, ne plus s'enthousiasmer, tout cela est inacceptable. La vie est trop courte pour gaspiller stupidement ce qu'il en reste. Tant de jeunes voudraient pouvoir marcher, voir et entendre et ne le pourront jamais !
Tu es un être unique et tu as encore beaucoup de belles années à vivre !
Pour ma part, je lis avec un grand intérêt tes écrits qui me parlent d'un passé révolu.
Bon courage à toi
Merci de tout coeur Monique.Non ta philosophie n'est pas simpliste et banale. La mienne, aux yeux de certains, doit l'être tout autant. Ce n'est pas, bien sûr, celle des intellos qui font de la masturbation intellectuelle.Je constate que les avis sur ce sujet diffèrent en fonction de l'âge des intervenants.Peut-être en vieillissant devenons-nous plus fatalistes et avons-nous un autre regard sur la vie.
Ce que tu as écrit m'a fait penser à un élève très brillant que j'avais en classe de 3 ème.Suite à une discussion que nous avions eue au sujet d''Antigone' de Jean Anouilh, je n'avais pas pu m'empêcher de lui dire :"Mais tu raisonnes comme un petit vieux !"Son père, que j'avais rencontré peu de temps après était du même avis. Chez cet adolescent aucun enthousiasme mais aussi aucune révolte. La raison dictait tous ses choix. Je sais qu'il a très bien réussi, professionnellement, dans sa vie; mais a-t-il réussi sa vie ? Je l'ignore.En ce qui me concerne, après plusieurs années très difficiles, j'ai décidé de réagir et de vivre comme mon mari l'aurait voulu, c'est-à-dire en redevenant celle qu'il avait aimée.Et vous tous, les Atramentiens, m'aidez beaucoup.
Chaque histoire de couple est unique. Personne ne se remet d'un deuil de la même façon. Personnellement, j'aurais beaucoup, beaucoup de mal à assumer la disparition de mon époux. Mais, je sais aussi que tout le monde ne réagit pas de la même façon. Lutter n'est pas une tâche aisée, mais tu as les capacités en toi pour y parvenir.
Et puis, tu as l'écriture pour le plaisir de ceux qui te lisent.
Au moment de la disparition de mon mari, j'ai pris cela comme une délivrance...pour lui, car il souffrait trop, physiquement mais surtout psychologiquement de se voir si amoindri sur le plan intellectuel. Ce n'est qu'après que j'ai senti le poids de son absence.Mais il est toujours 'dans ma tête' tel qu'il était avant ses problèmes de santé.
Je comprends Geneviève même si je ne suis pas dans la même situation. Il faut beaucoup de courage à celui qui reste pour remonter la pente.
Tes écrits sont là pour t'aider à surmonter cette terrible épreuve. En nous les faisant partager tes textes, tu tisses un lien qui mois après mois se consolide.
J'apprécie beaucoup ce site car il permet de nous retrouver entre personnes qui sont 'sur la même longueur d'ondes' et c'est une amitié épistolaire très réconfortante. Bonne soirée Monique