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Commentaires à propos de cette oeuvre 27 avis + 43 réponses
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- Quand je serai
Questionnement universel propre à l'humain... Il est plus agréable de croire que nous lèguerons quelque chose. C'est plus rassurant et donne un sens à la vie. Car si tout ce que faisons ou qui nous donne un sens à notre vie ne débouche que sur le néant, c'est désespérant. Que j'envie ceux qui croient.
"Etre, ou ne pas être. Mourir, dormir, rêver, peut-être" (Hamlet, Ambroise Thomas)
Des questionnements qui donnent à réfléchir...
En réalité, nous sommes tout et rien.
C'est sans doute ce qui fait toute notre richesse.
De l'infiniment grand à l'infiniment petit,
De la lumière au néant.
Voguons et qu'importe peu ce que nous sommes.
Nous sommes tous une '' valeur '' universelle.
Magnifique écriture.
Merci V9V.
Amicalement
chacun de nous a pris le train de la vie, voyagera la distance qui lui est assignée, inscrite sur son ticket dans les mains du contrôleur qui lui dira au terminus "monsieur vous êtes arrivé", c'est le prix du voyage.
merci Vis9vies pour ce questionnement, mais une seule réponse selon les anciens sages "chacun son lot".
Au regard de l'univers, l'homme n'est pas grand chose, pourtant il est déjà un univers en lui-même. En tant que partie de cet univers, qui peut assurer que la mort d'un homme ne menace pas cet équilibre ? Enfin bref, je ne vais pas me lancer dans un discours aussi peu scientifique que philosophique et assurément hasardeux.
En comparant la dérisoire durée de vie d'un homme face à cette immensité, là je trouve que ton texte replace bien l'animalcule que nous sommes dans son contexte en l'incitant à plus d'humilité.
On dit chez nous : Vis comme si tu allais mourir demain et vis comme si jamais tu ne mourras.
A un "demain peut-être" que nous ne ne connaissons pas, hélas.
Pour être passée par cet état d'esprit, si vous me le permettez, voici ma réponse :
Je suis l'herbe sous ton pied :
http://www.atramenta.net/lire/douceurs-et-paysages/58834/16#oeuvre_page
Merci V9V de ce très bon moment de lecture empreint de sagesse.
Commentaire modifié le 03/11/2016 à 08h37
C'est marrant, ces questions semblent toucher, à lire les commentaires reçus.
Ce qui m'excite moi, c'est l'énormité de la mort et de son gouffre du plus rien, quelque chose de l'ordre de la terreur qui chatouille mon âme romantique, un zappage entre des cris pathétiques et de l'orgueil à bouffer la terre sans gémir, du pathos oui, mais par contre le « ce qui restera » je m'en tape allègrement. Tu le dis, il ne restera rien, tôt ou tard, même ma fille, pas sûre qu'elle pondra, ni même que ce qu'elle porte soit « de moi », (personnellement je ne suis pas « de mes grands mères » et c'est heureux). Le fait même de se poser la question me dépasse complètement, cela me fait penser à ton histoire de « message à transmettre », qui me dépasse aussi.
La mort sert à rendre la vie poétique, c'est un outil de chagrin, mais « les traces », « le nom à léguer », les « possessions », « les idées et l'art » ne valent aucun effort (à mon échelle). Tu te souviens, mon texte avec le vieux qui gémit sur sa peur de la mort t'énervait, moi c'est celui-ci, le fond m'agace. Mais de nouveau, je peux te remercier, il m'a forcée à mettre en mot une idée que j'ignorais avoir.
Commentaire modifié le 02/11/2016 à 15h53
Tant que vivre se peut, dire et encore dire en poète ce que l'on est et qu'on ne sera plus... Bien tourné pour un questionnement universel; bravo!
Même quand tu ne seras plus qu’un grain de poussière, ton esprit sera là pour interpeller, chatouiller, critiquer, ronchonner, pester, rouspéter, râler, grogner...quelque chose comme: hé! hé ho! Je ne suis pas d'accord; m’induire en erreur, est-ce vraiment courageux? A quoi bon me demander à moi, qui ne suis qu'un pauvre mortel...Mortel? Mortel? Mais je suis vivant, vous m'entendez bande de...
Réduire à néant ton esprit est bien trop éreintant pour que la mort s'y aventure! A moins qu'elle soit vraiment tarée! ;))
Un texte excellent propice à la réflexion sur notre condition humaine et notre finitude. Des questions sans réponses fiables sur lesquelles s'appuyer. Moi, je crois plutôt en l'absurdité de l'existence et qu'il incombe à chacun d'y donner un sens...
Dans plus de 49 milliards d'années l'univers se détruira... alors que sommes-nous au juste? Des âmes errantes insignifiantes... à mon humble avis. Merci V9V pour ce texte profond qui incite au questionnement.
On est toujours, à travers ce que l'on a créé, à travers autrui, différemment, bien sûr, mais on est encore, lorsque le glas a sonné, je crois...
Merci V.
Atroce de penser qu'il ne restera rien de nous!
Mais qui sait?
Ces idées nous turlupinent tous et le plus pénible est de ne pas connaître la réponse.
"Or, tant que je suis, j’ai encore ce droit, dire avec certitude que demain je ne serai rien. "
Tu remues le couteau dans la plaie là!
Oui tu as le droit de dire ça mais le mot certitude est de trop!
Un texte que j'apprécie beaucoup
Modifié pour fautes!!
Commentaire modifié le 01/11/2016 à 17h35
le blues de la Toussaint.....
En cherchant une manière de commenter ta tristesse, Visneufvies, j'ai réfléchi aux souvenirs que mes propres anciens morts ont laissé, dans ma famille. Très nombreuse famille (en Italie), où l'on parle sans cesse des grands parents, et des parents de ceux-ci. On remonte les générations, à l'aide d'anecdotes qui ont traversé le temps. C'est ainsi qu'ils vivent encore et, je l'espère, encore longtemps, puisque je perpétue la tradition orale avec mes propres enfants, qui à leur tour.....
Tu comprends ce que j'essaie de t'expliquer?
Alors non, on n'aura pas vécu pour rien.
Je comprends qu'il s'agit de ton droit et, à titre personnel, je ne crois pas que tout ce que tu exprimes de ton vivant tombe nécessairement inutile.
Mince, mon commentaire est parti avec l'eau du bébé...
Je disais donc qu'on pouvait être sans avoir ! Et que si ta tombe te semble lourde, c'est juste parce tu seras attaché à tes manières de ressentir. En réalité, tu seras déjà au-dessus de tout ça...
Que si tu deviens une célébrité, le monde viendra te saluer sinon tes amis, ta famille ne t'oublieront pas. Pour eux, tu es déjà célèbre. Quant aux arcanes de la politique, qui peut savoir de quelles manières tu les as infléchies, à part toi ?
J'ai du mal à considérer autrement qu'avec humour un texte qui dément en dernière phrase ton questionnement...
Je souhaiterai juste que tu sois surpris le jour où tu ne seras plus ! ;)
Vous dites avec certitude, que demain, après, vous ne serez rien. Certitude à priori, que je partage. Néanmoins, ma certitude, au fil des lectures, discussions, s'émousse.Certes, notre corps, en poussière ou en mets pour asticots, deviendra des os..mais notre pensée?
Ce texte, que nous pouvons tous partager, pour le fond,pousse à la réflexion, et nous donne une approche de vos ressentis.
Un texte fort, que l'épreuve vous a fait écrire( je pense).
Merci pour ce que je vois comme une confession, ou réflexion profonde.
Bien sûr qu'il restera quelque chose de tout ce que tu es. Tu fais partie du grand Tout et, comme tel, tu y contribues.
Tous n'ont certes pas la même valeur, mais tu as vu combien ton absence nous a remués. Nous t'avons cherché et je pense qu'un départ définitif aurait laissé des traces en bien des personnes ici.
Je pense que nous n'avons pas de réponse à ton questionnement et qu'il suffit d'utiliser et de remplir à fond le temps que nous vivons. Pour nous-même et tout notre entourage.
Une très belle écriture.
Commentaire modifié le 31/10/2016 à 20h46
parole inutile...vous croyez ?
quand la certitude épouse l'incertitude !
c'est mon ressénti....
touché !
merci V9V
Vraiment beau ces mots que le vent n'emportera pas. Très touchée à la lecture de ce texte qui nous donne un peu de toi et de tes pensées profondes. Merci !
Angélique
Alors V9V, une petite crise existentielle ?
Ce texte est riche et fait réfléchir. Je pense qu'il est salutaire pour pas mal de personnes qui veulent écrire.
A bientôt,
Donald
Un questionnement nécessaire, une réflexion salutaire pour un esprit sincère. Tout est relatif, tout passe. Faire de son mieux, toujours, avec humilité, respect et sagesse. Après ? On ne sera plus là pour savoir de toute façon.
J'aime beaucoup. Merci V9V. La mue t'a réussi ^_^
on ne vit que le temps d’être là, ou las (^-^) c'est une lapalissade...
la façon dont on conçoit ce qui pourrait rester de soi se créé au fur et à mesure des disparitions qui jalonnent notre existence, bon gré mal gré c'est ce que nous avons ressenti (d’émotions ou d’absence d'émotions, de partage ou pas) qui façonne notre conception de l'aprés-vie... m'aimera-t-on lorsque je ne serai plus là, m'oubliera-t-on ? quels souvenirs vais-je laisser ? que fera-t-on de ma comtoise que je remontais toutes les semaines ?
en tout état de cause c'est le lot de tout humain, un jour ou l’autre (mieux vaut tard que tout de suite ou demain)de finir... nous sommes périssables, notre pensée, notre esprit par contre, cela dépend de notre culture, de notre foi... certains prient, pour leur salut, d'autres écrivent ou font les deux, d'autres aussi vivent comme si demain n'existait pas.
le tout c'est de trouver l'accord, l'aménagement qui nous convient le mieux, entre ce qu'on croit, ce que l'on voit et ce qu'on espère...
Pas facile de grandir (^_^) ici, sur terre, rien ne se perd ! même les souvenirs.
Commentaire modifié le 31/10/2016 à 21h38
Vraiment un bon texte !
Je crois sincèrement que, lorsque l'on n'est plus, on est tout autre chose. Mais l'on demeure tout de même. Magnifique texte. Merci, V9V.
Amitiés
Un questionnement très universel :
un questionnement qui apporte rarement une réponse pertinente, sauf pour les croyants, il va de soi.
Le seul espoir, est que celui qu'on a été survive dans la mémoire des vivants. Mais est-ce bien suffisant ?
Extrapoler davantage, je ne m'y aventurerai pas : je peux au mieux exprimer un doute. Un doute qui serait travaillé par l'esprit, lequel esprit me survivrait ?
No sé !
J’ai lu ce texte hier, et il m’a troublée.
Aujourd’hui encore. Peut-être parce qu’il nous met face à une réalité (que je ne me sens pas prête à regarder). Je ne sais pas. Mais il ressort de ces lignes une réflexion profonde et intimiste.
Merci !
>Sous le marbre je ne serai plus rien.
Sans doute, mais juste sous le marbre...
Perdre la maîtrise voilà où se terre l'angoisse. Mais qui peut savoir quelles paroles, quels mots prononcés, auront un impact sur ceux qui les auront reçus...
Un petit pansement pour âme inquiète :
https://www.youtube.com/watch?v=8ubv5-kjIbM
Au moins tu ne seras pas déçu avec la conclusion, que je partage ô combien.
De belles questions, de beaux passages imagés (j'aime bien le tombeau sur le ventre)
(ça serait bien de justifier le texte, un bug au transfert du fichier enfin moi je l'ai ressenti comme ça)
Je t'avoue que je ne me pose pas ce genre de questions. Pas encore^