celui qu'on considère ''l'autre'', en réalité c'est notre désir ou souhait enfoui en notre for intérieur, et l'oeil le suit du regard, aux fins d'engager une conversation littéraire avant d'écrire ce qui se mijote en nous, j'ai lu quelque part qu'il y avait un écrivain qui avant d'écrire emmenait quelqu'un avec lui et il choisit un sujet et lui dit pose-moi une question, après que l'autre l'ait questionné, il lui répond normalement, tout en construisant les grands traits de son texte dans sa tete, après il s'en retourne chez lui pour écrire son livre sur le sujet qu'il a choisi. merci Arnaud pour ce texte et pour ''Haiti''.

Commentaire modifié le 25/05/2015 à 13h34

J'aime bien l'incursion dans cet univers gémellaire de l'écrit, ce "frère d'armes" ouvert sur le monde et passeur de vos ressentis. Et quand l'actualité fait voler la vitre en éclat, l'image n'en acquiert que plus de force, de douleur. Un bon moment de lecture.

C'est vraiment très beau.
Votre rapport à l'écriture, cet homme derrière sa vitre, le fracas, tout ça... Ça m'a emportée.
Je trouve votre écriture superbe et forte.

Lorsque le fracas de l'actualité arrache à une "vision évasive et candide de l'ailleurs". Merci Arnauld pour ce partage.

Une belle écriture que je viens enfin découvrir.

Un climat étrange, angoissant peut-être dans l'image de cet autre immobile derrière sa vitre, et qui véhicule les émotions du narrateur.
Un dissident aérien et pesant, un transfuge émotionnel. Le passeur du virtuel au tangible.