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Navigation : Bus Stop > Les commentaires des lecteurs

Commentaires à propos de "Bus Stop"

Réponses à un commentaire

Nane
A aimé
Nane 31 août 2017 à 22h22

Quelle belle écriture ! Waouh. Bravo. Me suis bien amusée.
Qui baise qui ? Une vraie question.
Je suis pas cap de faire une longue analyse comme vous Sonia… juste un petit retour avec quelques perles que j’ai adorées.
D’abord elle est super, cette Sophie ! « Je lui dis alors : « Ils savent que dans le fond tu es une hystérique qui va se contenter de les allumer, mais qui ne les aime pas vraiment ; au lieu qu’avec moi ils se rendent compte que je ne vais pas me défiler, et que tout dépend d’eux. » et « La connaissant, elle devait être en train de relire mille fois sur le loquet le simple mot besetzt, écrit en rouge, en attendant qu’apparaisse frei, en bleu. » Que c’est drôle. Je regrette (ou pas) de ne pas connaître la suite pour la perdante du pari.
Puis ce n’est pas facile d’écrire aussi clairement les sous-entendus et non-dits comme ceux de cette approche avant de monter dans le bus. C’est très cinématographique comme scène.

« En même temps je jubilais, à l’idée que j’allais prendre trivialement son foutre dans la plus stricte des politesses. » « Puis le petit demanda poliment au blondin de se pousser, avec le ton d’un passager qui est pressé d’atteindre la sortie. » Ah ah ah ! Franchement y’a des phrases que je trouve savoureuses, tellement pointues et élégantes pour raconter le scabreux.
J’ai aussi été troublée par l’antagonisme (plus social que sexuel ?) entre les sans-papiers et le mannequin célébré dans les magazines. Tiens, encore une par rapport au racisme assumée ou pas : « je me dégoûtais pour avoir à supporter cet affront sans cracher toute la haine teutonne de maman sur ce beau visage turc » Je trouve que c'est le vrai tabou de ce texte.
En vrac,
l’envie d’être engrossée… (Je ne comprends pas bien) + Et le sida ?
La description, genre médicale ou boucherie, du sexe, gland et cylindre, du turc, c’est génial et brrr.
Enfin voilà, un petit retour maladroit mais sincère. Merci.

  • 1 réponse
Sonia Traumsen
Sonia Traumsen (auteur de l'oeuvre) 2 septembre 2017 à 8h58

Merci Nane, ça me fait vraiment... plaisir, votre "retour maladroit" ainsi que vous l'appelez trop modestement, car depuis qu'il est en ligne ce texte a bel et bien été zapé, sauf dernièrement où il monte au créneau, bien planqué derrière son affiche. Je suis contente que vous aimiez la couverture, même si ce n'est pas la Sonia actuelle qui présente ses gambettes, mais bon, nombrilisme mis à part, je crois pouvoir dire que je ne suis pas mal non plus.
Pour ce qui est de l'envie d'être engrossée, ma foi, elle existe bel et bien, il me semble, c'est un fantasme assez courant qui n'est pas avoué, de se faire engrosser par plusieurs amants, seulement, ici, ça se passe publiquement.
Pour le sida, bon, vous avez raison, c'est un peu de la provocation, mais, n'est-ce pas, on dira ça, qu'à partir du moment où c'est écrit, nous sommes dans la fiction, et, si ça se passe dans une réalité, disons, cinématographique mais réel-porno, rien n'empêche que les acteurs aient été "vérifiés" au préalable; disons, ce sont des "inconnus", mais au cinéma, dans un scénario de cinéma, ce qui n'empêche pas l'action d'être réelle.
Pour le racisme, je dirais pour me défiler que c'est celui de maman, mais bon, n'est-ce pas, on ne sait jamais, qui de nos chères mamans est elle ou nous, le secret réside dans le nounours. Moi en tout cas j'aime beaucoup les turcs, sans pouvoir affirmer que ce penchant n'a rien à voir avec le racisme de maman. Et puis j'aime aussi les Suisses et les suissesses aussi qui aiment les saucisses, même s'ils sont parfois racistes, d'autant que les émigrés en jouent aussi, de ce racisme supposé, pour aborder les filles qui prétendent ne pas l'être, histoire de les provoquer, ou qui ne le sont pas mais font semblant de l'être pour énerver les turcs...
Bingo aussi pour ce que vous dites de l'effet-cinéma de mon "travail", car c'est bien en effet le but que je poursuis, d'écrire comme on filme, histoire de remettre en cause la soi-disant réalité que nous serions censées décrire.
Je me demande même si notre sensibilité n'a pas été impressionnée par le cinéma, tellement, que nos vies se jouent comme un mauvais film. Mais en même temps cette tendance du tout-cinéma ne serait peut-être pas de la faute du cinéma, car, celui-là même ne nous révèle-t-il pas une certaine tendance préhistorique de notre appareil de perception ? Peut-être que les grottes de Lascaux ou d'Altamira ne sont que des grands rushs en vue d'un film beaucoup plus prétentieux, qui se serait achevé en Amérique avec l'extermination des bisons ?
Qui saura dire où commence notre cinéma, dans tous les sens du terme, puisque de toute façon, de nos jours, il n'y a de réalité qu'à la condition qu'elle soit filmée, à moins que la seule réalité de la narration ne soit celle du cinéma ou de la narration des films ? Moi quand j'étais petite je racontais les films avant même de raconter ma vie, si peu "intéressante" à mes yeux, même si j'étais manifestement très intéressante aux yeux des autres. Après tout, pourquoi une actrice porno ne tirerait-elle pas un roman de son expérience, et pourquoi un écrivain ne s'inspirerait-il pas directement d'un film porno, sans avoir la moindre "expérience" de la vie ? D'ailleurs les fantasmes ne sont-ils pas un genre de cinéma, et le cinéma ne s'est-il pas largement inspiré de nos fantasmes ? Et que serait la fameuse "réalité" sans les fantasmes, et nos fantasmes sans une certaine aspiration à la réalité ?
Sonia dans le bus, c'est à la fois des impressions prises sur le vif du sujet, donc de l'intérieur et transmises par la plume, et aussi la description d'une réalité après-coup qui aurait été filmée, sans que l'on puisse dire si oui ou non le travail d'écriture ne fait que décrire et commenté le film qui s'est présenté à mes yeux.
Je dois donc profiter de votre passage pour suggérer au lecteurs que le texte de Bus Stop n'est pas sans rapport avec celui de "Q papers" qui se trouve aussi sur le site et qui, lui, est une sorte de compte-rendu de tournage, ou d'un repérage en vue d'un film dans un train...

Commentaire modifié le 02/09/2017 à 09h05

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Bus Stop
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