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Génial ! Quelle écriture, quel réalisme !
Des actes sexuels décris comme des charcutailles exposées sur un étal de boucherie. Tout ça, dans un bus... J'avoue que c'est pour le moins original.
J'ai lu SOS Plombier et là encore, cette façon d'écrire très spéciale.
Je me dis que si cette Sonia récidivait dans une exhibition de soumission, dans une boucherie charcuterie, en Suisse où ailleurs... Vous donneriez au lecteur les horaires précis et les cartes d'itinéraires des réseaux de bus de la ville.
Bref... Je pense qu'on aime votre style ou pas.
Moi j'aime.
Commentaire modifié le 08/10/2018 à 09h37
Quelle belle écriture ! Waouh. Bravo. Me suis bien amusée.
Qui baise qui ? Une vraie question.
Je suis pas cap de faire une longue analyse comme vous Sonia… juste un petit retour avec quelques perles que j’ai adorées.
D’abord elle est super, cette Sophie ! « Je lui dis alors : « Ils savent que dans le fond tu es une hystérique qui va se contenter de les allumer, mais qui ne les aime pas vraiment ; au lieu qu’avec moi ils se rendent compte que je ne vais pas me défiler, et que tout dépend d’eux. » et « La connaissant, elle devait être en train de relire mille fois sur le loquet le simple mot besetzt, écrit en rouge, en attendant qu’apparaisse frei, en bleu. » Que c’est drôle. Je regrette (ou pas) de ne pas connaître la suite pour la perdante du pari.
Puis ce n’est pas facile d’écrire aussi clairement les sous-entendus et non-dits comme ceux de cette approche avant de monter dans le bus. C’est très cinématographique comme scène.
« En même temps je jubilais, à l’idée que j’allais prendre trivialement son foutre dans la plus stricte des politesses. » « Puis le petit demanda poliment au blondin de se pousser, avec le ton d’un passager qui est pressé d’atteindre la sortie. » Ah ah ah ! Franchement y’a des phrases que je trouve savoureuses, tellement pointues et élégantes pour raconter le scabreux.
J’ai aussi été troublée par l’antagonisme (plus social que sexuel ?) entre les sans-papiers et le mannequin célébré dans les magazines. Tiens, encore une par rapport au racisme assumée ou pas : « je me dégoûtais pour avoir à supporter cet affront sans cracher toute la haine teutonne de maman sur ce beau visage turc » Je trouve que c'est le vrai tabou de ce texte.
En vrac,
l’envie d’être engrossée… (Je ne comprends pas bien) + Et le sida ?
La description, genre médicale ou boucherie, du sexe, gland et cylindre, du turc, c’est génial et brrr.
Enfin voilà, un petit retour maladroit mais sincère. Merci.
Un style excellent qui donne envie de s’améliorer...
On embarque avec Sonia et Sophie pour un voyage en bus et on se dit " merde, je n'avais pas de ticket"
Un voyage-fantasme des plus chauds
J'ai aimé cette description (et d'autres):
"Je tentai de défier l’homme pour me dégager de son beau costume, mais je ne pouvais plus rien faire ; même en lâchant les poignées de mon parachute je serais restée empalée comme une boule de pâte sur un crayon."
et ce passage:
"...Le tube laissait apparaître les veines gorgées de sang, surtout aux abords du gland, pendant que la couleur rose de la peau semblait s’allumer sur un tableau virtuel, chaque fois que le faisceau de lumière y était porté par un chaos du bus.
Aux abords du gland la chair était d’un rouge vif, comme les ouïes des poissons garantis fraîcheur, toutefois marqué par certaines plages violacées qui me semblaient suspectes, et le bout qui ne ressortait toujours pas semblait prêt à éclater dans mon vagin comme une grosse prune. Entre le gland et le cylindre à découvert les veines avaient enflé sous l’afflux du sang, et rendaient une dominance bleutée, comme si en cet endroit le sexe était saturé de serpentins qui dessinaient sur le fond rose de la chair tendue un réseau urbain bourré de virages.."
Joli!
Pour moi le pari est largement gagné -)
et Sonia s'est vengée de sa mère.
Le récit de Sophie dans les bois est quelque part ?
J'aime le sexe en littérature lorsqu'il est épicé, et vous donnez l'impression d'être une cuisinière hors pair !
Dommage que les nouvelles de cette auteure ne soient pas téléchargeables.