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Commentaires à propos de cette oeuvre 25 avis + 18 réponses
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A lire absolument, pour revoir nos priorités.
Ce texte est un concentré d'humanité.
Superbe instant de vie, au cœur de l'humain, tout en simplicité on se laisse prendre par ces personnages touchants. C'est beau !
J'ai suivi le lien de ce texte jusque sur ShE, j'en profite pour le commenter ici car je l'ai adoré.
Merci à Johan Moreau d'avoir "ressuscité" ce texte, me permettant ainsi de le découvrir......
Quand on est "toute jeunette" sur Atramenta, des bulles aussi iridescentes remontant à la surface de l'étang me mettent en joie. Merci à vous deux, auteur et sauveteur....
je suis muet d'émotion et d'admiration :
Qu'un peu d'amitié et de sexe viennent faire la nique à la mort qui s'approche : la vie triomphe en son dernier instant !
Ah, si "les pantoufles qui chuchotent" pouvaient raconter tout ce qui se passe sur les paliers des hôpitaux ! Mais vous le faites avec tant de talent et d'empathie. A mon avis c'est impossible de faire mieux dans le genre. Merci Guy pour ce récit saisissant. Bravo
Bouleversant ! Merci Guy pour ce très beau récit criant de vérité, très adroitement serti dans le cadre de Marseille.
Comme souvent lorsque je vous lis je suis à la fois fascinée et bousculée. Perturbée par une écriture directe, sincère, franche et en même temps délicate. Vous ne cherchez pas à faire du style et cela semble inné.
Eros et Thanatos, eternels complices!
j'ai été hospitalisée trois semaines,j'avais 18 ans, pour quelque chose de bien moins pire, et le monde étrange de l'hôpital excerca sur moi une sorte de fascination qui m'a profondément changée ..
Je suis bien sur, tombée folle amoureuse de mon beau chirurgien!!
J'ai 41 ans de travail en hôpital. Votre histoire n'a rien de surréaliste, c'est une histoire vraie, une rencontre aux portes de la mort. Une histoire que l'on peut souhaiter à tous les malades qui savent que c'est le bout du chemin.
Une histoire écrite dans un style épuré, où chaque phrase nous donne presque la chair de poule. Les deux héros sont là, devant nos yeux, nous sommes des voyeurs, mais des voyeurs heureux pour eux et bouleversés à la fois.
Difficile de commenter un tel texte; Guy je viens de lire ces deux participations, quels coups de poing à l'estomac !
Je suis assez bouleversée et plein de souvenirs reviennent, j'ai vu des " rapprochements", certains dénonçaient, criaient au scandale, quant à moi, je repartais discrètement sur la pointe des pieds.
L'hopital est une ruche bourdonnante où il est loin d'être simple d'y dénicher un hâvre dans lequel se réfugier, mais il ne faut désespérer de rien ;)
J'ai rencontré des personnes qui se promenaient dans les couloirs au lieu de se morfondre dans une chambre, qui entraient dans une autre chambre au hasard juste pour taper la discute. Ce sont les vraies âmes de ces lieux. Elles donnent l'impression que cet endroit peuplé d'êtres sans vie est toujours habité.
Merveilleuse histoire d'amour, dont les gestes sont décrits de façon pudique, mais évocatrice. Deux détresses, deux condamnés à mort qui s'unissent et RIENT, cet humour m'a vraiment touchée. Et au diable la survivance de l'âme, à ce stade, l'on vit dans le moment. Et le moment, c'est cet hôpital où la mort n'est qu'un futur incertain.
Bravo et merci, Guy!
De subtils effets de plume de phrases en phrases : du début jusqu'à la fin. Le lecteur est gâté par la lecture de ce texte magnifique.
C'est un texte très touchant truffé de petites perles. Je les écris ici en vrac, ces petits bouts de phrases coups de cœur:
- «des pantoufles chuchotent, nonchalantes» (ma préférée)
- «traînant comme un boulet, leur potence»
- «prothèses de joie de vivre»
Quelqu'un écrivait dans un précédent commentaire qu'une telle histoire n'était pas réaliste. Et pourquoi pas ? Et même si elle ne l'était pas, n'est-ce pas là la magie des mots ? Nous faire sortir de l'ordinaire pour nous raconter l'extraordinaire ?
Merci pour cette très belle lecture =)
ZalZal
Commentaire modifié le 24/08/2013 à 19h54
Je suis admiratif. Une histoire simple et rigoureuse, sans pathos, de laquelle rien n'est à retrancher, ni à ajouter.
Pourquoi pas ? Cette rencontre improbable est une danse des mots et des sentiments et qu'importe sa véracité. Personnellement, je pense que je garderai en moi le souvenir de mes étreintes passées mêlant sexe, caresses et sentiments jusqu'au bout d'un esprit conscient, car je considère que ces moments sont importants et n'ont rien de sale, honteux ou interdit, encore moins par la froide obscurité de la fin.
Il y a de la lumière dans l'hôpital de Guy, même si des étincelles vacillantes s'y éteignent chaque jour. Même sans les mots, on y entend les bruits feutrés d'une ruche un peu particulière. Malgré le béton, l'uniformité, les lignes droites, les cloisons, il y a des gens, des rencontres et un microcosme. En parlant de couloir de la mort, on imagine ici un ultime palier ouvrant sur une porte derrière laquelle un soleil blanc éclatant emporte les ombres des pauvres corps meurtris et libère l'âme.
Une oeuvre positive sur un sujet ô combien angoissant...
Si ces "prothèses de joie de vivre pour les êtres tristes" sont les infirmières, j'en suis une. Si elles sont les porteuses de pousse-seringue à morphine, j'en ai vu roulé...
je suis un peu surprise, par cet échange physique de ces deux être au bord de la mort.
Je suis heureuse que pour une fois, ce ne soit pas l'infirmière qui en fasse les frais.
"Cinq minutes de parenthèse, de caresses à la vie"
L'histoire contée est très belle et pour moi, ce petit bout de phrase est magique.
Tous ceux qui sont passés par l'hosto savent qu'il ne peut y naître aucun sentiment de ce genre. Votre récit est beau et émouvant, Guy, mais c'est une histoire impossible. Chacun est bien trop préoccupé par son propre sort, sans compter la souffrance, car elle n'est pas toujours traitée par le personnel hospitalier. Je dirais même plus : il faut carrément "gueuler" pour avoir droit à un calmant. Mais, bon, je suppose que ça dépend des hôpitaux et des villes et d'un tas d'autres paramètres...
Merci, en tout cas, pour la poésie envoûtante du texte.
Et voilà, j'avais bien dit qu'aucune lecture ne me tirerait plus de larmes ... loupé ! Merci pour ce moment d'émotion et bon retour parmi nous car il nous manquait de te lire ou d'admirer tes dessins !
ce palier, c'est comme une bulle d'air qui s'échappe, dans un univers clos qui ressemble déjà à un cercueil.
Phantasme ou réalité (j'ai la réponse par le post' précédent :) , les pensées heureuses aident souvent à se défaire de celles, morbides, qui ne cessent de vous harceler à chaque douleur, complication, ou même repas façon R.U. servi habituellement.
D'ailleurs, tout soignant devrait expérimenter, au moins une fois, l'autre côté de la barrière, et le sentiment de dépendance extrême du patient vis-à-vis de l'environnement hospitalier. L'humanisme du corps médical, parfois absent ou minimaliste vu les effectifs réduits comme peau de chagrin, reste une donnée fondamentale de la guérison/rémission des malades.
Quel veinard. Quel bonheur d'avoir un souvenir heureux d'un séjour à l'hôpital .
Vous le méritiez ce plaisir en remerciements pour vos merveilleux dessins, vos écrits et votre totale gentillesse que vous distribuez sans compter.
Un beau cadeau, merci.
… C'est une romance d'aujourd'hui…
L'écriture, les oeuvres sont superbes.
Et l'histoire, comme un repli dans le temps qui nous emporte, est si belle.
Merci Guy et bises.
Commentaire modifié le 13/06/2012 à 14h12
Magnifique.
avec deux beaux dessins en prime.