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Avis de Aldo Rossman à propos du livre "Une vie, c’est parfois trop court !"
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Oui, une vie c'est parfois trop court, et bien remplie surtout comme celle que nous donne à lire Marietta.
Il y a un peu de tout dans ce livre, mais ce que je préfère, ce sont les épisodes autobiographiques, notamment ceux qui racontent l'enfance en Italie.
Naturellement, dans le bestiaire, ma préférence va à "Ross le rouge". J'ai découvert aussi les textes plus longs d'inspiration SF, plus sombres, loin de ce que Marietta nous a habitués à lire.
La vie de Marietta est un roman, qu'elle raconte sans éluder les difficultés, mais (presque) toujours avec humour. Elle ose même imaginer ses obsèques dans un passage stupéfiant qui évoque si bien ce genre de cérémonies que l'on ne sait plus s'il faut en rire ou en pleurer (et on se laisse aller aux deux).
Mes chapitres préférés sont dans la première partie. On comprend bien qu'il y a là un âge d'or. J'adore "Violette graziose" et la petite Marietta qui refuse de chanter. Quel caractère déjà ! Et puis le chapitre intitulé "Au fil des saisons, la joie" (je l'avais déjà lu), car c'est là que s'exprime le mieux cette joie de vivre qui irradie tout le reste du volume. C'est une joie simple puisqu'elle accompagne les gens qui se rendent au travail, mais si on a déjà éprouvé cela, on sait que c'est à des riens comme ceux-là que tient l'essentiel.
Bon, il y aurait tant à dire sur la vie, heureuse, et sur la difficulté à vieillir, mais on se dit qu'il est dommage de ne pas avoir croisé plus tôt cette vie-là.
Merci pour tous les bons moments que tu as fait passer en ta compagnie Marietta.
quel commentaire sincère et qui me mlet les larmes aux yeux, Aldino caro !
Oui, je regrette moi aussi de ne pas avoir "commencé plus tôt" : en fait, à la mort de la Mère en 2014 j'avais 75 ans, et ce fut comme un déblocage, une "irruenza", qui m'a jetée sur le clavier : je ne me l'explique pas moi-même .....
Il s'agissait d'un besoin réprimé depuis longtemps sans doute.
Au plaisir de continuer à te lire bientôt.