Divertissement à l'état pur où l'artifice du théâtre ne cherche pas à se dissimuler.Quelques discours tortueux et quelques personnages allumés comme toujours chez Sakespeare.Invraisemblances autorisées par la fantaisie du propos.Rosalinde:quel rôle extraordinaire pour une comédienne!Que d'audaces s'autorise le personnage sous couvert de son travestissement.La théorie du genre est loin d'être caduque!
Pourquoi n'indiquez-vous pas l'auteur de la traduction ? S'agit-il de celle de Guizot ? J'ai besoin de le savoir, pour une référence.
D'une manière générale, il faut toujours indiquer le nom du traducteur !
Shylock est un usurier juif de Venise et Bassanio aime la belle Portia. Pour présenter un équipage digne de cet amour ce dernier a besoin de la somme de trois mille ducats. Spontanément Antonio, son meilleur ami qui est armateur, lui propose de se porter garant auprès de l'usurier qui impose une condition draconienne en cas de non remboursement à l'échéance prévue, le prélèvement d'une livre de chair sur le contractant. La pièce est inégale; le choix du coffre permettant d'obtenir l'accès au cœur de Portia... et à sa fortune suscite un grand intérêt, il en est de même pour le déroulement du procès intenté par Shylock, suite aux avaries des bateaux d'Antonio. Finalement, l'intransigeance de Shylock se retourne contre lui grâce à l'intervention d'un avocat de talent(Portia déguisée) mettant en garde l'usurier qui s'entête à réclamer une livre de chair en l'obligeant à recueillir sa part SANS VERSER UNE GOUTTE DE SANG ! Bassanio après avoir hésité, donne en gage la bague de Portia, symbole de sa fidélité à sa bien aimée, à celle-ci sans le savoir. Le Juif n'est pas présenté sous un jour favorable, caricaturé pour son avidité morbide, même s'il renonce à obtenir le double, voire le triple en numéraire...
De prime abord, le titre pourrait faire penser à un personnage du Songe d'une nuit d'été ou à une fée du cycle arthurien. En fait, il s'agit du nom d'un roi breton du 1er siècle luttant contre l'invasion romaine dont la fille,Imogène,veut épouser Posthumus alors que le couple royal la destine à Cloten, fils de la reine. Le dernier acte multiplie les coups de théâtre et la conclusion d'un accord entre Bretons et Romains suggère que "tout est bien qui finit bien". Comme dans "Le roi Lear" et "MacBeth",l'auteur aborde l'Histoire anglaise, mais il ne se contente pas d'énoncer des faits, comme dans "Richard III", il y inclut une touche de romantisme avec le pari entre Posthumus et Iachimo concernant la fidélité d'Imogène ainsi que le rapt des enfants royaux par Bélarius. De tragédie à l'origine, cette pièce a été "reléguée" dans la catégorie comédie à cause du non respect des trois unités. Pour ma part, je la rapprocherai de la tragicomédie (Robert Garnier,Corneille "Le Cid" ou Victor Hugo "Hernani" et "Ruy Blas")...
Cette pièce est loin d'être dans le top ten des œuvres de l'auteur anglais, cependant elle ne mérite pas non plus les profondeurs du classement. On y retrouve certaines recettes qui ont fait son succès (la poésie, l'aspect fantasmagorique, le travestissement des sexes, etc... Mais elle est inégale, hésite toujours entre la farce et le sérieux. Les coups de théâtre en deviennent burlesques:Oliver, qui est prêt à se débarrasser de son frère en mettant le feu à son logement, devient ensuite le chantre de l'amour fraternel parce qu'Orlando l'a sauvé des griffes d'une lionne.(Il est bien connu que ces fauves erraient dans les forêts ardennaises !!!). Il en est de même pour Frédéric, usurpateur qui se convertit miraculeusement alors qu'il est sur le point d'anéantir son ennemi juré. L'usage abusif de "Deus ex machina" nuit à l'ensemble. Touchstone, à la fois fou et sage, confère une dimension philosophique au sujet.
Bien que cette pièce soit traitée comme un ouvrage mineur dans
le répertoire de l'auteur, j'ai trouvé son écriture d'une
étonnante modernité. Par certains aspects elle fait penser aux
pièces de Giraudoux, La guerre de Troie n'aura pas lieu ou Electre. Est-ce entièrement dû à la traduction ou à la volonté
de l'auteur ? That is the question.
LES FAUTES NOMBREUSES DE SENS DANS CETTE TRADUCTION ÉLOIGNENT LE TEXTE PROPOSÉ DE L'ORIGINAL. –
Par exemple Acte II scène 1 : DANS L'ORIGINAL : Now fair befall your mask!
VEUT DIRE: MAINTENANT MA BELLE BAS LE MASQUE (DANS LE SENS DÉCOUVRE TON VISAGE)
LE SITE ATRAMENTA PROPOSE : Allons, bonne fortune à votre masque.
Pour ne citer qu’un exemple.
Ceci dit, cette pièce est très difficile à traduire car écrite en vers (contrairement à la traduction), elle regorge de jeux de mots et rendre la richesse lexicale et l’esprit de la cour élisabéthaine est loin d’être simple.
91 pages
Merci de préciser QUI A TRADUIT ???
Ceci n'étant pas un détail
Lila Treille le 1 mai 2018 à 13h40
87 pages
C'est grâce à cette plate-forme littéraire que j'ai pu lire cette ce chef-d'œuvre. Merci à Atramenta.
86 pages
Divertissement à l'état pur où l'artifice du théâtre ne cherche pas à se dissimuler.Quelques discours tortueux et quelques personnages allumés comme toujours chez Sakespeare.Invraisemblances autorisées par la fantaisie du propos.Rosalinde:quel rôle extraordinaire pour une comédienne!Que d'audaces s'autorise le personnage sous couvert de son travestissement.La théorie du genre est loin d'être caduque!
Noël Cabirou le 29 août 2017 à 19h04
105 pages
Pourquoi n'indiquez-vous pas l'auteur de la traduction ? S'agit-il de celle de Guizot ? J'ai besoin de le savoir, pour une référence.
D'une manière générale, il faut toujours indiquer le nom du traducteur !
Denis Griesmar le 8 septembre 2016 à 11h31
81 pages
Shylock est un usurier juif de Venise et Bassanio aime la belle Portia. Pour présenter un équipage digne de cet amour ce dernier a besoin de la somme de trois mille ducats. Spontanément Antonio, son meilleur ami qui est armateur, lui propose de se porter garant auprès de l'usurier qui impose une condition draconienne en cas de non remboursement à l'échéance prévue, le prélèvement d'une livre de chair sur le contractant. La pièce est inégale; le choix du coffre permettant d'obtenir l'accès au cœur de Portia... et à sa fortune suscite un grand intérêt, il en est de même pour le déroulement du procès intenté par Shylock, suite aux avaries des bateaux d'Antonio. Finalement, l'intransigeance de Shylock se retourne contre lui grâce à l'intervention d'un avocat de talent(Portia déguisée) mettant en garde l'usurier qui s'entête à réclamer une livre de chair en l'obligeant à recueillir sa part SANS VERSER UNE GOUTTE DE SANG ! Bassanio après avoir hésité, donne en gage la bague de Portia, symbole de sa fidélité à sa bien aimée, à celle-ci sans le savoir. Le Juif n'est pas présenté sous un jour favorable, caricaturé pour son avidité morbide, même s'il renonce à obtenir le double, voire le triple en numéraire...
107 pages
De prime abord, le titre pourrait faire penser à un personnage du Songe d'une nuit d'été ou à une fée du cycle arthurien. En fait, il s'agit du nom d'un roi breton du 1er siècle luttant contre l'invasion romaine dont la fille,Imogène,veut épouser Posthumus alors que le couple royal la destine à Cloten, fils de la reine. Le dernier acte multiplie les coups de théâtre et la conclusion d'un accord entre Bretons et Romains suggère que "tout est bien qui finit bien". Comme dans "Le roi Lear" et "MacBeth",l'auteur aborde l'Histoire anglaise, mais il ne se contente pas d'énoncer des faits, comme dans "Richard III", il y inclut une touche de romantisme avec le pari entre Posthumus et Iachimo concernant la fidélité d'Imogène ainsi que le rapt des enfants royaux par Bélarius. De tragédie à l'origine, cette pièce a été "reléguée" dans la catégorie comédie à cause du non respect des trois unités. Pour ma part, je la rapprocherai de la tragicomédie (Robert Garnier,Corneille "Le Cid" ou Victor Hugo "Hernani" et "Ruy Blas")...
86 pages
Cette pièce est loin d'être dans le top ten des œuvres de l'auteur anglais, cependant elle ne mérite pas non plus les profondeurs du classement. On y retrouve certaines recettes qui ont fait son succès (la poésie, l'aspect fantasmagorique, le travestissement des sexes, etc... Mais elle est inégale, hésite toujours entre la farce et le sérieux. Les coups de théâtre en deviennent burlesques:Oliver, qui est prêt à se débarrasser de son frère en mettant le feu à son logement, devient ensuite le chantre de l'amour fraternel parce qu'Orlando l'a sauvé des griffes d'une lionne.(Il est bien connu que ces fauves erraient dans les forêts ardennaises !!!). Il en est de même pour Frédéric, usurpateur qui se convertit miraculeusement alors qu'il est sur le point d'anéantir son ennemi juré. L'usage abusif de "Deus ex machina" nuit à l'ensemble. Touchstone, à la fois fou et sage, confère une dimension philosophique au sujet.
106 pages
Bien que cette pièce soit traitée comme un ouvrage mineur dans
le répertoire de l'auteur, j'ai trouvé son écriture d'une
étonnante modernité. Par certains aspects elle fait penser aux
pièces de Giraudoux, La guerre de Troie n'aura pas lieu ou Electre. Est-ce entièrement dû à la traduction ou à la volonté
de l'auteur ? That is the question.
90 pages
LES FAUTES NOMBREUSES DE SENS DANS CETTE TRADUCTION ÉLOIGNENT LE TEXTE PROPOSÉ DE L'ORIGINAL. –
Par exemple Acte II scène 1 : DANS L'ORIGINAL : Now fair befall your mask!
VEUT DIRE: MAINTENANT MA BELLE BAS LE MASQUE (DANS LE SENS DÉCOUVRE TON VISAGE)
LE SITE ATRAMENTA PROPOSE : Allons, bonne fortune à votre masque.
Pour ne citer qu’un exemple.
Ceci dit, cette pièce est très difficile à traduire car écrite en vers (contrairement à la traduction), elle regorge de jeux de mots et rendre la richesse lexicale et l’esprit de la cour élisabéthaine est loin d’être simple.
Sachou A le 22 juillet 2014 à 8h44
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