bien écrit, comme souvent! intéressant, oui. Cependant, ni l'Arabia Felix ni le Moyen-Orient ne m'ont jamais passonné et je n'y suis jamais allée. Donc je ne "vibre" pas, mais je peux comprendre l'attrait que l'étrangeté exerce chez d'autres....
Cette histoire est bien racontée, j'ai l'impression qu'on peut la lire de différentes façons : Cela pourrait être la simple chronique d'une rupture dans un couple déjà fragilisé par l'ennui et l'indifférence et que précipite une rencontre lors d'un voyage (contexte propice aux sensations nouvelles). Mais le titre et l'élément d'abord anecdotique, puis plus important que constitue la poupée semble indiquer une intervention extérieure qui reste floue sur ses intentions, à moins que ce ne soit qu'une interprétation de la narratrice. Cette narratrice est d'ailleurs difficile à situer, est-ce une amie, un témoin ? Enfin, il y a le manuscrit qui relate cette même histoire, d'après Pierre, et qui apporte une explication supplémentaire : c'est aussi une première forme de distanciation dans le couple ainsi qu'une prise de conscience de celle qui se laisse entraîner dans les bras d'Aziz, ce que Pierre comprend en le lisant.
Finalement, ces différentes possibilités donnent au lecteur une liberté d'interprétation intéressante.
Voilà une bien triste histoire. Elle en avait assez de l'indifférence de Pierre. Cette indifférence était devenue sa réalité au quotidien. Auprès d'Aziz, elle en oubliait Pierre. Plus rien ne comptait dans les bras de l'étranger à la peau foncée. Le couple était déjà mort, alors !... Elle espérait, tout au fond d'elle-même, que le sens de l'honneur d'Aziz le ferait reconnaître son fils...
Bravo, ma toute belle ! Une oeuvre qui m'a littéralement séduite.
Cette histoire-là, je ne la connaissais pas.
Le Maroc est le pays étranger que j'aime le plus et c'est avec plaisir que je le retrouve sous ta plume. Ciel bleu ( que je vois par whatsapp quand j'appelle mon fils marié à une Marocaine), couleurs, souks, musique, costumes, etc. Bien qu'y étant allée neuf fois, je ne suis jamais tombée sous le charme d'un Marocain. Si, à dix-huit ans mais quand je le vois en photo maintenant, je me dis que je l'ai échappé belle.
Le mauvais oeil fait partie de la culture des Marocains. Même les plus occidentalisés en gardent une certaine peur. C'est l'Afrique, ça, du nord au sud, totalement envoûtante.
Cet Aziz ( Tiens, le mien de Marocain s'appelait aussi comme ça) a tout pour plaire et il efface radicalement Pierre (le nom de mon mari) avec lequel la narratrice ne semble pas partager grand-chose. Même sans Aziz, le couple n'aurait pas tenu longtemps. Il reste à la jeune femme le petit Bilal: finalement, c'est la belle rencontre de l'Orient et de l'Occident, l'incarnation d'un amour violent. C'est très beau.
Bonne question: reconnaîtra-t-il plus tard son fils? Je crois que oui.
On se laisse porter par des descriptions très évocatrices dans l'attente d'une chute dont on sent bien qu'elle va venir sans pourtant pouvoir déterminer de quelle nature elle sera.
En fait, par-delà le récit que tu nous relates, tu exprimes l'éternel questionnement, que faire de la vie qui nous est donnée, comment en tirer partie. Beaucoup d'entre nous mettront en avant la sécurité sans écouter la petite musique de leur coeur. Il y a un temps pour tout, prenons garde à ne pas le laisser passer.
Merci Rakel
J’ai bien aimé la façon dont tu as amené ce « bon père de famille » à se transformer en bête assoiffée de sexe. Un antagonisme sur lequel tu as joué, et très bien joué, même !
En dépit d'une écriture liquide, comme le sont les écoulements décrits, j'ai l'impression, comme tout ces textes trop englués par cette thématique, que la sensualité perd de son pouvoir évocateur sous la masse du matériel de construction. Le vocabulaire descriptif, nécessairement trivial, et le passage obligé et ritualisé des poses dues à l'accouplement restreignent l'imaginaire... (et ce ne sont pas le chuintement du rideau et la verge comme une crosse de fusil qui peuvent m'éloigner de cette impression). Bref, il manque la suggestion qui distingue l'érotisme du porno... ou la poésie de la biologie...
Bien vu cependant (mais également, vous en conviendrez, procédé bien défraichi par la littérature et le cinéma, Buñuel, notamment), le dernier paragraphe, où le mari, probablement frustré, jouit en donnant le fouet...
Mais j'aime bien vous lire.
Un homme sexuellement excité n’est jamais très brillant. Ces sites de rencontre où se donnent rendez-vous les hommes en mal de sexe et les « bombes inhumaines » camouflent parfois leurs véritables visages. Et voilà où l’a mené ce maire en mal « d’affection ». Une bien triste histoire qui lui a coûté cher.
Bravo, ma toute belle, et merci pour ce récit très original. Il s’en passe des choses dans ce bois de Boulogne où tout semble permis !...
9 pages
bien écrit, comme souvent! intéressant, oui. Cependant, ni l'Arabia Felix ni le Moyen-Orient ne m'ont jamais passonné et je n'y suis jamais allée. Donc je ne "vibre" pas, mais je peux comprendre l'attrait que l'étrangeté exerce chez d'autres....
9 pages
Cette histoire est bien racontée, j'ai l'impression qu'on peut la lire de différentes façons : Cela pourrait être la simple chronique d'une rupture dans un couple déjà fragilisé par l'ennui et l'indifférence et que précipite une rencontre lors d'un voyage (contexte propice aux sensations nouvelles). Mais le titre et l'élément d'abord anecdotique, puis plus important que constitue la poupée semble indiquer une intervention extérieure qui reste floue sur ses intentions, à moins que ce ne soit qu'une interprétation de la narratrice. Cette narratrice est d'ailleurs difficile à situer, est-ce une amie, un témoin ? Enfin, il y a le manuscrit qui relate cette même histoire, d'après Pierre, et qui apporte une explication supplémentaire : c'est aussi une première forme de distanciation dans le couple ainsi qu'une prise de conscience de celle qui se laisse entraîner dans les bras d'Aziz, ce que Pierre comprend en le lisant.
Finalement, ces différentes possibilités donnent au lecteur une liberté d'interprétation intéressante.
9 pages
Voilà une bien triste histoire. Elle en avait assez de l'indifférence de Pierre. Cette indifférence était devenue sa réalité au quotidien. Auprès d'Aziz, elle en oubliait Pierre. Plus rien ne comptait dans les bras de l'étranger à la peau foncée. Le couple était déjà mort, alors !... Elle espérait, tout au fond d'elle-même, que le sens de l'honneur d'Aziz le ferait reconnaître son fils...
Bravo, ma toute belle ! Une oeuvre qui m'a littéralement séduite.
Gros bisous et bonne nuit...
Ta Duchesnienne qui t'aime
9 pages
Cette histoire-là, je ne la connaissais pas.
Le Maroc est le pays étranger que j'aime le plus et c'est avec plaisir que je le retrouve sous ta plume. Ciel bleu ( que je vois par whatsapp quand j'appelle mon fils marié à une Marocaine), couleurs, souks, musique, costumes, etc. Bien qu'y étant allée neuf fois, je ne suis jamais tombée sous le charme d'un Marocain. Si, à dix-huit ans mais quand je le vois en photo maintenant, je me dis que je l'ai échappé belle.
Le mauvais oeil fait partie de la culture des Marocains. Même les plus occidentalisés en gardent une certaine peur. C'est l'Afrique, ça, du nord au sud, totalement envoûtante.
Cet Aziz ( Tiens, le mien de Marocain s'appelait aussi comme ça) a tout pour plaire et il efface radicalement Pierre (le nom de mon mari) avec lequel la narratrice ne semble pas partager grand-chose. Même sans Aziz, le couple n'aurait pas tenu longtemps. Il reste à la jeune femme le petit Bilal: finalement, c'est la belle rencontre de l'Orient et de l'Occident, l'incarnation d'un amour violent. C'est très beau.
Bonne question: reconnaîtra-t-il plus tard son fils? Je crois que oui.
9 pages
On se laisse porter par des descriptions très évocatrices dans l'attente d'une chute dont on sent bien qu'elle va venir sans pourtant pouvoir déterminer de quelle nature elle sera.
Francois-fabien le 18 janvier 2021 à 11h22
9 pages
Flotte un parfum de Sin City derrière cette narration, aussi lourde que sombre.
On imagine le Sénateur Roark aux commandes, jusqu'à la fin , avant que la douille n'arrive.
7 pages
En fait, par-delà le récit que tu nous relates, tu exprimes l'éternel questionnement, que faire de la vie qui nous est donnée, comment en tirer partie. Beaucoup d'entre nous mettront en avant la sécurité sans écouter la petite musique de leur coeur. Il y a un temps pour tout, prenons garde à ne pas le laisser passer.
Merci Rakel
9 pages
J’ai bien aimé la façon dont tu as amené ce « bon père de famille » à se transformer en bête assoiffée de sexe. Un antagonisme sur lequel tu as joué, et très bien joué, même !
Merci Rakel !
8 pages
En dépit d'une écriture liquide, comme le sont les écoulements décrits, j'ai l'impression, comme tout ces textes trop englués par cette thématique, que la sensualité perd de son pouvoir évocateur sous la masse du matériel de construction. Le vocabulaire descriptif, nécessairement trivial, et le passage obligé et ritualisé des poses dues à l'accouplement restreignent l'imaginaire... (et ce ne sont pas le chuintement du rideau et la verge comme une crosse de fusil qui peuvent m'éloigner de cette impression). Bref, il manque la suggestion qui distingue l'érotisme du porno... ou la poésie de la biologie...
Bien vu cependant (mais également, vous en conviendrez, procédé bien défraichi par la littérature et le cinéma, Buñuel, notamment), le dernier paragraphe, où le mari, probablement frustré, jouit en donnant le fouet...
Mais j'aime bien vous lire.
9 pages
Un homme sexuellement excité n’est jamais très brillant. Ces sites de rencontre où se donnent rendez-vous les hommes en mal de sexe et les « bombes inhumaines » camouflent parfois leurs véritables visages. Et voilà où l’a mené ce maire en mal « d’affection ». Une bien triste histoire qui lui a coûté cher.
Bravo, ma toute belle, et merci pour ce récit très original. Il s’en passe des choses dans ce bois de Boulogne où tout semble permis !...
Gros bisous et bonne nuit
Heureuse de ton retour…
Ta Duchesnienne qui t’aime
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