Plus humain, oui c'est exactement la question qui se pose, sans que l'on sache vraiment le sens de ce "plus" : je ne suis plus un humain, celui qui est réduit à fuir, à dormir dehors, ou bien je suis plus humain encore que ceux qui ont tout précisément parce que je n'ai plus rien que ma qualité d'être humain, mais alors que signifie "être" humain si cela revient à partager la condition de l'animal ? L'animal qui témoigne pourtant de son "humanité" à l'égard des siens comme l'homme ne le fait pas.
Alors oui, plus humain, c'est exactement la question et ce poème dit tout.
Nous n'avons pas fini de nous interroger là-dessus je crois.
Pour rendre hommage à tant d'êtres uniques et porteurs de vie arrachée, il faut une plume tombée d'un ange ou d'une colombe.
Telle est votre plume, à l'encre de mémoire et de Paix.
Se recueillir un moment, laisser les pensées remonter ce fleuve et se souvenir, jusqu'à que les cendres reprennent vie.
Remarquable poème vibrant et parfumé de pétrichor.
Les terres renferment bien des corps, mais l'humus n'est pas séjour des âmes. D'ailleurs ces êtres chers ont maintenant leurs racines profondes, jusqu'au Ciel
Votre plume vole haut, votre dernière strophe est simplement magistrale, merci.
La mémoire est immortelle. Les yeux, les rires la jeunesse volée, tout est là encore, délicatement évoqué et bercé par le murmure du fleuve. Infiniment touchant...
J'entends la voix comme une longue litanie, un appel à la raison, à la paix, au retour aux sources, à hier, j'écris simplement ce que je ressens en vous lisant. C'est très émouvant.
Bonjour PY Bossman, c'est la première fois que je vous lis.
Votre poésie,ou peut-être devrais je dire ce cri, comme un chant d'espoir, me rappelle une photo prise après un bombardement, une terre dévastée partout où se porte le regard et pourtant en y regardant de plus près, on discerne une toute petite tige verte. Alors oui, la vie renaît et renaîtra toujours, plus forte que tout, malgré la misère, les blessures et les deuils.
Comment taire cette poésie qui nous donne rendez-vous avec la déraisonnable mort qui nous attend et toutes celles du passé. Un rendez-vous avec ces mondes engloutis et celui de la vie. Une superbe écriture et un poème à lire et à jouer. Grand merci. 👍 à bientôt sur d'autres vers.
Dans ces vers je crois entendre l'écho de tant de Mondes perdus. Des lieux que l'on pourrait situer sur la carte et aussi des Mondes intérieurs, appartenant à l'intimité de personnes que l'on pourrait nommer. Il n'y a vraiment que le poète pour évoquer cela de cette façon au point de nous faire presque trembler d'émotion. Est-il raisonnable d'écrire ainsi ?
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Plus humain, oui c'est exactement la question qui se pose, sans que l'on sache vraiment le sens de ce "plus" : je ne suis plus un humain, celui qui est réduit à fuir, à dormir dehors, ou bien je suis plus humain encore que ceux qui ont tout précisément parce que je n'ai plus rien que ma qualité d'être humain, mais alors que signifie "être" humain si cela revient à partager la condition de l'animal ? L'animal qui témoigne pourtant de son "humanité" à l'égard des siens comme l'homme ne le fait pas.
Alors oui, plus humain, c'est exactement la question et ce poème dit tout.
Nous n'avons pas fini de nous interroger là-dessus je crois.
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Pour rendre hommage à tant d'êtres uniques et porteurs de vie arrachée, il faut une plume tombée d'un ange ou d'une colombe.
Telle est votre plume, à l'encre de mémoire et de Paix.
Se recueillir un moment, laisser les pensées remonter ce fleuve et se souvenir, jusqu'à que les cendres reprennent vie.
Merci pour eux, merci pour nous.
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Remarquable poème vibrant et parfumé de pétrichor.
Les terres renferment bien des corps, mais l'humus n'est pas séjour des âmes. D'ailleurs ces êtres chers ont maintenant leurs racines profondes, jusqu'au Ciel
Votre plume vole haut, votre dernière strophe est simplement magistrale, merci.
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Joli questionnement, est-ce que l'humanité n'est que le fait des hommes ? Certains animaux font preuve de plus d'humanité que certains hommes.
Merci à toi P Y Bossman.
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La mémoire est immortelle. Les yeux, les rires la jeunesse volée, tout est là encore, délicatement évoqué et bercé par le murmure du fleuve. Infiniment touchant...
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J'entends la voix comme une longue litanie, un appel à la raison, à la paix, au retour aux sources, à hier, j'écris simplement ce que je ressens en vous lisant. C'est très émouvant.
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Bonjour PY Bossman, c'est la première fois que je vous lis.
Votre poésie,ou peut-être devrais je dire ce cri, comme un chant d'espoir, me rappelle une photo prise après un bombardement, une terre dévastée partout où se porte le regard et pourtant en y regardant de plus près, on discerne une toute petite tige verte. Alors oui, la vie renaît et renaîtra toujours, plus forte que tout, malgré la misère, les blessures et les deuils.
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Comment taire cette poésie qui nous donne rendez-vous avec la déraisonnable mort qui nous attend et toutes celles du passé. Un rendez-vous avec ces mondes engloutis et celui de la vie. Une superbe écriture et un poème à lire et à jouer. Grand merci. 👍 à bientôt sur d'autres vers.
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Dans ces vers je crois entendre l'écho de tant de Mondes perdus. Des lieux que l'on pourrait situer sur la carte et aussi des Mondes intérieurs, appartenant à l'intimité de personnes que l'on pourrait nommer. Il n'y a vraiment que le poète pour évoquer cela de cette façon au point de nous faire presque trembler d'émotion. Est-il raisonnable d'écrire ainsi ?
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Je l'aime beaucoup, celui-là, vraiment…
Merci de nous l'offrir !
PS : et, tout comme Claudine, j'aimerais bien écrire comme toi.
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