C'est un bonheur de suivre l'itinéraire sur google earth et sur wikipédia en tapant le nom des villages et villes que vous traversiez. Qu'est-ce qu'on peut apprendre sur Atramenta grâce à ses auteurs.trices.
Ce poème m'a fait pensé à une chanson d'Aznavour : "Le temps, le temps". "Le temps et rien d'autre" "Le tien, le mien..."
Merci du partage de "Qui a tué le temps". En tout cas, moi je n'ai pas tué le temps en lisant cette poésie. J'ai plutôt écouté ce qui résonnait dans mon cœur.
Lumineux! Quel régal,
Parfois passe un arc, parfois une flèche.
Lorsque je reçois un tel cadeau, j'ai envie d'en faire aussi, plus modestement, mais sincèrement:
Pour un petit peu de consolation
il faudra bien un peu de chagrin
Et pour un petit peu de jubilation
il faudra bien traverser des grains
Tu vois, l’arc-en-ciel bleu n’existe pas,
alors laisse passer les nuages sur tes pas
Et si tu retires le caillou de ta chaussure,
alors tu marcheras sur un nuage, c’est sûr
…
À l'heure où des insensés affirment qu'un Dieu tout-puissant est assez faible et bas pour être sali par des caricatures, à l'heure où des kamikazes de la terreur déploient leur malfaisance jusqu'à la décapitation du savoir, relire les Évangiles est un baume de consolation vivifiante.
Cette remarquable traduction nous rappelle que les Évangiles nous disent "Que celui qui n'a jamais pêché lui jette la première pierre" alors que l'ancien testament demandait la lapidation des femmes adultères. De même, l'ancienne loi du Talion est remplacée dans les Évangiles (en substance) par "Tendre l'autre joue, partager son manteau, donner sa dernière pièce, pardonner 77 fois 7 fois…" et tant d'autres paroles inspirées de Celui qui fonde nos vies.
Alors merci d'avoir posé cette pierre blanche vitale sur mon chemin d'Atramenta. Œil pour œil, talent pour talent, par votre regard, vos recherches et vos partages, vous apportez une contribution significative à une intelligence collective, si urgente dans la confusion de notre aujourd'hui.
Je me réjouis de vous lire et vous découvrir encore plus avant.
Très cordialement à vous.
Merci pour cette très intéressante illustration du travail à la base de l'écriture d'un poème. Pour moi, le premier essai correspond à une simple ébauche : le poète y plante le décor d'une façon détachée.. Dans le deuxième essai, les émotions, les images apparaissent ; et par sa forme, son rythme, le poème ainsi obtenu me fait penser au dormeur du val de Rimbaud ; petit bémol : la rime presque unique en "ante" semble enlever aux flammes leur légèreté, leur côté aérien . Dans le troisième essai les images foisonnent, flambent, s'embrasent, comme le feu qu'elles subliment, les rimes irrégulières s'y entremêlent comme les flammes. Enfin, dans la dernière version, riche en images très fortes, la construction en strophes ajoutant chaque fois un nouvel élément au tableau, imite bien le dynamisme du feu, le fait flamber de plus belle de strophe en strophe, de rime en rime, pour aboutir au bouquet final, la naissance d'une oeuvre d'art. Lire cette suite de différents poèmes sur un même thème, c'est un peu comme être admis/e dans les secrets de l'auteur/e. Merci Anne-Marie, et très bon anniversaire.
Je viens de lire votre écrit. Le titre a attiré mon attention. Je rédige actuellement un texte sur la naissance de l'écriture à travers les dessins d'enfants. J'y parle de l'apparition, à un moment, de l'arc-en-ciel.
Il a une fonction de réassurance quand l'enfant commence à ressentir que le monde n'est pas idéal. L'arc-en-ciel a toujours deux " jambes " : il est lien, il donne mesure à l'horizon, au futur. Même s'il est évanescent. Il est magique.
L'alliance avec le cristal n'engendre pas l'imaginaire. À mon avis. C'est un ressenti. Le cristal se brise. Même s'il chante il est trop réel. Peut-être faudrait-il passer par les couleurs et l'harmonie du son rêvé. Ouvrir davantage. C'est juste un point de vue. Le thème de l'arc-en-ciel est plus riche qu'il n'y paraît. Il est ce mystère durable de nos rêves d'enfants.
Je trouve un peu dur les comparaisons avec le CM2. Sans doute que beaucoup de choses m'échappent.
Je vais être sincère, je suis venue lire, parce que, je regarde toujours la liste des derniers commentaires, et j'ai vu un pouce baissé et votre nom, donc je suis venue lire. J'ai lu d'abord, puis les commentaires.
Vous avez des commentaires élogieux, et de personnes qui comptent sur le site; D'ailleurs pour différentes raisons.
J'ai relu votre texte. Si nous n'avions pas le sujet sur les commentaires, je crois que, après ma lecture, je serais passée tout simplement.
Poésie de CM2, je pense que les instits seraient heureux d'avoir des éèves de 10-11 ans qui écrivent ainsi. Oui, les vers notés par Lutécia sortent du reste du poème, que je trouve .. et bien je ne trouve même pas d'adjectif.Je n'ai pas d'émotion à la lecture; Et ce qui me chipote, et là, cela prouve bien que le ressenti est différent d'une personne à l'autre, c'est la comparaison avec le cristal. Le cristal pour moi,c'est très brillant, aveuglant, certes avec des reflets irisés, mais avec des arêtes , géométriques presque. Cristal, verres en cristal, mais là il est poli, soufflé, cristal de roche dans la nature...
Et l'arc en ciel? pour moi, certes irisé, mais vaporeux, volatile, comme une mousseline. C'est pourquoi ce poème ne me parle pas.
Il ne me dépalit pas, donc pasun pouce baissé, mais il ne m'interpelle pas.
61 pages
C'est un bonheur de suivre l'itinéraire sur google earth et sur wikipédia en tapant le nom des villages et villes que vous traversiez. Qu'est-ce qu'on peut apprendre sur Atramenta grâce à ses auteurs.trices.
1 page
Ce poème m'a fait pensé à une chanson d'Aznavour : "Le temps, le temps". "Le temps et rien d'autre" "Le tien, le mien..."
Merci du partage de "Qui a tué le temps". En tout cas, moi je n'ai pas tué le temps en lisant cette poésie. J'ai plutôt écouté ce qui résonnait dans mon cœur.
1 page
Lumineux! Quel régal,
Parfois passe un arc, parfois une flèche.
Lorsque je reçois un tel cadeau, j'ai envie d'en faire aussi, plus modestement, mais sincèrement:
Pour un petit peu de consolation
il faudra bien un peu de chagrin
Et pour un petit peu de jubilation
il faudra bien traverser des grains
Tu vois, l’arc-en-ciel bleu n’existe pas,
alors laisse passer les nuages sur tes pas
Et si tu retires le caillou de ta chaussure,
alors tu marcheras sur un nuage, c’est sûr
…
Bien à vous
237 pages
À l'heure où des insensés affirment qu'un Dieu tout-puissant est assez faible et bas pour être sali par des caricatures, à l'heure où des kamikazes de la terreur déploient leur malfaisance jusqu'à la décapitation du savoir, relire les Évangiles est un baume de consolation vivifiante.
Cette remarquable traduction nous rappelle que les Évangiles nous disent "Que celui qui n'a jamais pêché lui jette la première pierre" alors que l'ancien testament demandait la lapidation des femmes adultères. De même, l'ancienne loi du Talion est remplacée dans les Évangiles (en substance) par "Tendre l'autre joue, partager son manteau, donner sa dernière pièce, pardonner 77 fois 7 fois…" et tant d'autres paroles inspirées de Celui qui fonde nos vies.
Alors merci d'avoir posé cette pierre blanche vitale sur mon chemin d'Atramenta. Œil pour œil, talent pour talent, par votre regard, vos recherches et vos partages, vous apportez une contribution significative à une intelligence collective, si urgente dans la confusion de notre aujourd'hui.
Je me réjouis de vous lire et vous découvrir encore plus avant.
Très cordialement à vous.
4 pages
Merci pour cette très intéressante illustration du travail à la base de l'écriture d'un poème. Pour moi, le premier essai correspond à une simple ébauche : le poète y plante le décor d'une façon détachée.. Dans le deuxième essai, les émotions, les images apparaissent ; et par sa forme, son rythme, le poème ainsi obtenu me fait penser au dormeur du val de Rimbaud ; petit bémol : la rime presque unique en "ante" semble enlever aux flammes leur légèreté, leur côté aérien . Dans le troisième essai les images foisonnent, flambent, s'embrasent, comme le feu qu'elles subliment, les rimes irrégulières s'y entremêlent comme les flammes. Enfin, dans la dernière version, riche en images très fortes, la construction en strophes ajoutant chaque fois un nouvel élément au tableau, imite bien le dynamisme du feu, le fait flamber de plus belle de strophe en strophe, de rime en rime, pour aboutir au bouquet final, la naissance d'une oeuvre d'art. Lire cette suite de différents poèmes sur un même thème, c'est un peu comme être admis/e dans les secrets de l'auteur/e. Merci Anne-Marie, et très bon anniversaire.
Mary Mye le 7 octobre 2020 à 22h03
1 page
un poème qui parle doucement à l'âme agitée
merci Anne-Marie
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Bonjour. Nous ne nous connaissons pas.
Je viens de lire votre écrit. Le titre a attiré mon attention. Je rédige actuellement un texte sur la naissance de l'écriture à travers les dessins d'enfants. J'y parle de l'apparition, à un moment, de l'arc-en-ciel.
Il a une fonction de réassurance quand l'enfant commence à ressentir que le monde n'est pas idéal. L'arc-en-ciel a toujours deux " jambes " : il est lien, il donne mesure à l'horizon, au futur. Même s'il est évanescent. Il est magique.
L'alliance avec le cristal n'engendre pas l'imaginaire. À mon avis. C'est un ressenti. Le cristal se brise. Même s'il chante il est trop réel. Peut-être faudrait-il passer par les couleurs et l'harmonie du son rêvé. Ouvrir davantage. C'est juste un point de vue. Le thème de l'arc-en-ciel est plus riche qu'il n'y paraît. Il est ce mystère durable de nos rêves d'enfants.
Je trouve un peu dur les comparaisons avec le CM2. Sans doute que beaucoup de choses m'échappent.
Bien à vous
1 page
Je vais être sincère, je suis venue lire, parce que, je regarde toujours la liste des derniers commentaires, et j'ai vu un pouce baissé et votre nom, donc je suis venue lire. J'ai lu d'abord, puis les commentaires.
Vous avez des commentaires élogieux, et de personnes qui comptent sur le site; D'ailleurs pour différentes raisons.
J'ai relu votre texte. Si nous n'avions pas le sujet sur les commentaires, je crois que, après ma lecture, je serais passée tout simplement.
Poésie de CM2, je pense que les instits seraient heureux d'avoir des éèves de 10-11 ans qui écrivent ainsi. Oui, les vers notés par Lutécia sortent du reste du poème, que je trouve .. et bien je ne trouve même pas d'adjectif.Je n'ai pas d'émotion à la lecture; Et ce qui me chipote, et là, cela prouve bien que le ressenti est différent d'une personne à l'autre, c'est la comparaison avec le cristal. Le cristal pour moi,c'est très brillant, aveuglant, certes avec des reflets irisés, mais avec des arêtes , géométriques presque. Cristal, verres en cristal, mais là il est poli, soufflé, cristal de roche dans la nature...
Et l'arc en ciel? pour moi, certes irisé, mais vaporeux, volatile, comme une mousseline. C'est pourquoi ce poème ne me parle pas.
Il ne me dépalit pas, donc pasun pouce baissé, mais il ne m'interpelle pas.
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"où résonnent en secret
les herbes du silence"
ça j'adore.
le reste, en toute franchise, ce poème me fait penser à une bonne poésie de CM2
Lutécia Cendrelle le 16 août 2020 à 14h46
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Quelques mots comme un bourdonnement, un rai de lumière qui relierait ciel et terre en nous traversant, c'est très beau, merci Anne-Marie !
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